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samedi 4 mai 2013

Entreprendre dans l'écoparc du Val de Sée-Mont Saint Michel



L'idée de faire de la vallée de la SÉE une écovallée et d'y implanter un écoparc est née dans les années 90 avec la création d'Odyssée. Elle s'est précisée dix années plus tard. Odyssée a vocation  à dynamiser et à sauvegarder l'intégrité environnementale de ce petit fleuve côtier, bien connu par les pêcheurs de saumons. Elle a su rassembler les vrais amis de la vallée soucieux de servir, d'agir et de développer l'économie locale. Je ne m'arrête pas sur les poseurs d'embâcles et les gentils commensaux, qui ne manquent jamais une occasion pour se distinguer lorsque la politique s'en mêle. Au fond, pourquoi s’en priveraient-ils puisque c’est le seul terrain de jeu ou ils peuvent  réellement exister... Ils ne manquent jamais de sagacité lorsqu’il s’agit de  saborder un projet. Je leur pardonne, car ils  ne comprennent pas toutes les subtilités de l’économie. Et puis, après tout,  à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Passons.

 Gardons nous de tout triomphalisme

La victoire n'est pas encore acquise, même si les conditions de la réussite sont présentes, surtout depuis le rassemblement des 28 collectivités riveraines en la communauté de communes du Val de Sée, dont les premières actions nous indiquent que nous sommes dans la bonne direction...juste concrétisation d'un travail en commun engagé depuis 20 ans qui débouche sur une révolution des mentalités et révèle une volonté d'avancer unis pour progresser et rayonner sur l'ensemble du territoire. C'est un pas essentiel pour l'avenir de la vallée. Chacun se souvient de cette phrase prononcée  par Amstrong quand il a posé le premier pas sur la Lune : « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité. »

La vérité c’est que nous progressons sur un petit territoire parsemé d'embûches d’autant plus dangereuses que nous traversons une crise économique sans précédent depuis celle de 1929. Le climat social est propice à la morosité plus qu'à l'espoir, et si l’on s’écoutait  on irait se jeter dans la SÉE plutôt que de la dompter. Un vieux réflexe de repli sur soi et d'abandon en période de dépression dans lequel je me refuse de sombrer. Le suicide collectif n’est pas mon truc. Pas plus que celui qui consiste à écouter les faiseurs de rêves qui nous promettent des miracles... Souvent des mirages. La clé du succès je ne l’ai pas; en revanche j’ai celle qui ouvre les portes du futur et je compte bien en faire des copies pour en donner un exemplaire à ceux qui partagent mon idéal de progrès. Cultivons nos différences, transformons nos handicaps en atouts pour avancer et être au rendez-vous le moment venu. C'est  une question de volonté, de passion, de confiance et d'unité autour d’un projet commun. Un élu doit anticiper l'avenir d'autant plus qu'il est incertain. 

L'idée d'associer écoparc à une écovallée, classée site Natura 2000.

Nous étions en droit de nous interroger face aux réglementations qui ne manqueraient pas de nous barrer la route. Une habitude très française qui consiste à décourager les entrepreneurs en déversant sur leur chemin une pile de décrets et autres tracasseries administratives dont la France a le secret. L'administration française aime appliquer les textes à la lettre et rajouter des circulaires qui finissent par décourager les plus téméraires. Alors, quand il s’agit de s'engager dans la voie du développement durable, le chemin devient carrément boueux, et l’on s’enlise dans un dédale de décrets au vocabulaire abscons du genre :  La charte ainsi définie sert pour s'orienter vers la valorisation d'un territoire susceptible de devenir un lieu privilégié où les problématiques sociétales et environnementales sont prises en compte pour favoriser un développement économique durable. Un texte chausse trappe qui cache bien des pièges bourrés d’oxymores dont nos têtes pondeuses ont le secret…La charte d'Odyssée 21 était plus claire et plus explicite. Cela dit, on peut rêver sur le papier  mais concrétiser une idée sans moyens est un défi qu’il faut   relever si l’on ne veut pas s’attirer les foudres de « progressistes conservateurs » pour qui il est urgent d’attendre et ne rien faire... Des "amis" qui caressent l’espoir de voir  de leur vivant le projet capoter. Mais le sont-ils vivants ?, ça c’est une autre histoire ! Certains élus du Sud Manche, politiques jusqu'au bout des ongles, sont même allés jusqu’à se décerner « après un repas bien arrosé » le prix du meilleur scénario catastrophe. Pitoyable. Sauf qu’à  l’inverse du fameux film : « Le dîner de cons », ils étaient plusieurs. Mais on ne copie pas un chef d’œuvre.      

Une chose est certaine, tous ces détracteurs feront le bonheur  des pharmaciens qui vont  leur vendre des rations de Citrate de bétadine et de Benzodiazepine pour calmer leurs aigreurs et leurs insomnies puisque l'écovallée est devenue une réalité... avec l'aide tout de même de fonctionnaires qui ont été de bons conseillers; il faut le dire car il y en a. Non seulement, l'écovallée de la Sée existe, mais elle fait déjà référence, notamment avec le développement des énergies durables. Quant à  l'écoparc du Val de Sée si décrié, il se construit autour d'une centrale photo voltaïque de 4,8 mégawatts avec le partenariat d'un investisseur remarquable qui a su prendre des risques. Une première tranche de 13 bâtiments se termine et un seconde se prépare malgré de nouvelles décisions ministérielles qui peuvent freiner le développement de l'énergie solaire en France. Ainsi près de 40000 m² de surfaces construites limitées â 15% de la surface totale constitueront une réserve économique qui sera gérée dans le cadre d'un large partenariat public-privé au regard des objectifs fixés.

Donc, si je résume, il était urgent de ne rien faire et de regarder passer les trains. Allez dire ça aux entreprises du bâtiment, qui, grâce à ce projet ont pu donner du travail à leurs ouvriers et employés pendant des mois ou à ceux qui vont s’implanter sur ce site pour envisager l'avenir sereinement et créer des emplois. Non, L’écoparc n’est pas un projet utopique, il répond aux demandes grandissantes des entreprises qui plus que jamais recherchent des solutions concrètes à leurs problèmes d’économies d’énergies et d'extension. Les demandes arrivent déjà d'ici et de l'étranger; néanmoins nous prendront le temps qu'il faut pour ne pas dévier des objectifs de l'écoparc. 

Alors, Inutile de me poser la question: si c’était à refaire » puisque vous connaissez la réponse. L'économie et l'emploi exigent notre engagement.











4 commentaires:

  1. Anonyme5/04/2013

    Chapeau! Tous mes souhaits de succès. J.P.M

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  2. Anonyme5/05/2013

    l'avenir dira que vous aviez une longueur d'avance. Vous êtes un homme de progrès M.Trhéhet. Étrange d'ailleurs pour un ancien de l'éducation Nationale , cette institution infestée de gauchiste anti-capitalistes. Comme quoi!!

    Mais bravo pour ce magnifique projet.
    Bonnes chances

    Louis

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  3. Anonyme5/05/2013

    Cher Monsieur
    Mon ami Pascal vient de me faire lire votre remarquable texte qui me confirme les qualités qui sont les vôtres et qui me rappellent celles de mon défunt père qui fût de nombreuses années adjoint au maire de Limoges, chargé de l'urbanisme, et qui a beaucoup œuvre pour la rénovation de cette vielle ville (parcs, immeubles anciens, ...).
    Avec toute mon admiration et mes encouragements pour votre combat dans les marécages de la politicaille.
    Jean-marc Font
    Jean-marc.font@polytechnique.org

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  4. merci pour votre commentaire; un président parlait de long fleuve tranquille à propos de la politique... J'ai plutôt le sentiment que la vie politique est un combat permanent quand on veut mener des projets à bon port.

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