Les
producteurs vieillissent et partent en retraite sans êtres remplacés. Entre 2000 et 2010, 50% ont disparu, alors que dans le même temps l'Allemagne, puis la Pologne
se sont mises à importer et concurrencer la France. Restée tout de même
premier importateur européen grâce à l'Afrique et l'Asie où elle écoule 16% de
sa production. Mais qu'on le veuille ou non, d'ici quelques années il ne
restera plus que les ministres de l'Agriculture à glousser, car chacun sait que
le pouvoir politique n’a plus aucun pouvoir sur l'avenir du monde agricole
exposé dorénavant aux réglementations européennes et aux inégalités sociales
qu'elles entraînent. Ce ne sont pas les solutions que nous a proposées notre ministre
de l’agriculture le 25 août, au
micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV qui changeront les choses. Des
mesurettes qui feront autant d’effet qu’un cautère sur une jambe de bois.
les agriculteurs sont marron..
Pauvre le Foll, voilà maintenant qu'il veut renégocier l'embargo russe. Celui qui est lié paraît-il à la peste porcine. Oubliant au passage que ce fut d'abord un alibi de Vladimir Poutine pour freiner les importations. Un camouflet pour justifier Odessa et le coup de main à l’Est de l’Ukraine. L’Europe est tombée dans le panneau en participant à un embargo dont elle subit les conséquences. La France en est évidemment la première victime car elle ne sait plus que faire de ses produits agricoles. Une aubaine pour les Etats-Unis qui se frotte les mains. Business is business, Obama joue double jeu et continue de commercialiser avec Poutine, tout en nous « conseillant » de ne pas livrer nos deux Mistral à la méchante Russie qui bafoue les droits de l’homme si chers aux Français. Et nous voilà les dindons de la farce…
les agriculteurs sont marron..
Pauvre le Foll, voilà maintenant qu'il veut renégocier l'embargo russe. Celui qui est lié paraît-il à la peste porcine. Oubliant au passage que ce fut d'abord un alibi de Vladimir Poutine pour freiner les importations. Un camouflet pour justifier Odessa et le coup de main à l’Est de l’Ukraine. L’Europe est tombée dans le panneau en participant à un embargo dont elle subit les conséquences. La France en est évidemment la première victime car elle ne sait plus que faire de ses produits agricoles. Une aubaine pour les Etats-Unis qui se frotte les mains. Business is business, Obama joue double jeu et continue de commercialiser avec Poutine, tout en nous « conseillant » de ne pas livrer nos deux Mistral à la méchante Russie qui bafoue les droits de l’homme si chers aux Français. Et nous voilà les dindons de la farce…
Aux
questions de Jean-Jacques Bourdin sur la réduction des charges salariales aux
entreprises agricoles et la réglementation du travail, la réponse du ministre
est tout simplement « follement » déconcertante : Il va falloir
faire jouer le " dialogue social". Ben voyons, sauf qu’on n'est pas
en Allemagne où les syndicats sont patriotes avant d'être corporatistes...
Sans
parler du fait que la crise agricole française ne se joue plus à Paris mais à Bruxelles et les
pouvoirs de nos ministres sont bien minces. Ils ont beau fanfaronner et
claironner (à qui veut bien encore les croire) que nous avons du poids,
n’empêche que l’on s’aplatit devant Angela Merkel et l'Eurogroupe. Comme le
rappelait ironiquement Yanis Varoufakis toujours sur BFMTV lundi 24 août, à
l’occasion de sa tournée estivale à l’invitation du trublion Arnaud
Montebourg :" j'admire beaucoup la France mais j'ai été témoin
de son impuissance en technicolor". Par rapport à lui, c’est sûr que nous faisons
pâle figure. Mais est-il un exemple à suivre ?
En
revanche, une chose est certaine, comment la France peut-elle se faire entendre
à Bruxelles et Berlin quand elle
n'est pas capable de réduire son déficit budgétaire? Ce n’est pas avec des « Ya qu'à Faut qu'on » qu’on trouvera une issue
à nos problèmes. Rappelons nous cette déclaration de Moscovici lors de la
campagne présidentielle de 2012 : "avec
Hollande, les agriculteurs seront mieux défendus à Bruxelles". .. En 2016 probablement!
Et le mou président se déclare " confiant " face à la crise financière chinoise. L'imbécile, il veut nous faire croire que ça ne touchera pas la France comme le nuage de Tchernobyl. C'est certain, avec un gouvernement comme celui-là, on va droit dans le mur...
RépondreSupprimer