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mardi 21 octobre 2014


DU CHÊNE AU LOUP À L’ÉCOPARC

Les remarques d'amis et les quelques réactions que je lis sur mon blog, sont autant de signaux m’indiquant que tout n’a pas été clairement expliqué (en dépit des nombreux articles dans la presse) concernant le montage financier, et la définition propre de L’ECOPARC, encore appelé dans la presse par son nom éponyme de :  CHÊNE AU LOUP. 



Petite piqûre de rappel, revenons à la genèse de l’histoire.


En  2009, mon réseau économique propose de développer sur notre territoire une alternative en matière d’énergies renouvelables autre que l'éolien. Une idée qui tombait à pic, puisque l'obtention de la première zone de développement éolien dans la Manche pour la vallée de la Sée était assorti par la  mise en place d'une zone de protection du Mont-Saint- Michel proposée par l'Unesco. Déjà ! Un revers qui balayait en quelques jours plus de trois années de travail.  C’est alors que nous nous sommes   tournés vers le photovoltaïque promis à un avenir ensoleillé à en croire les spécialistes Es Energies Renouvelables . C’est ainsi qu’à la fin 2009 cinq projets de mini centrales se font jour. Elles seront construites sur des bâtiments communaux des communes membres de notre communauté de communes , en attendant la centrale de 4,8 MW implantée au Chêne au Loup à Tirepied. L’idée était de créer une zone économique dédiée au développement durable. Mais très vite, de décrets rétroactifs en moratoire - dont nos ministres ont le secret -  s’invite  la crise économique de 2008, plus grave que celle de 1929. S’ensuivit la crise bancaire en 2010 et 2011. Nos grands banquiers furent sauvés in extremis par un repêchage gouvernemental que nous avons dû écopé. Pour nous remercier, Unifergie  nous  envoyait une torpille financière (7% d'intérêts) qui court-circuitait notre grande centrale. Et quand on sait qu’il ne nous restait que 18 mois pour faire acter notre projet, nos nerfs furent mis à rude épreuve.



Un projet de cette envergure ne pouvait  voir le jour sans  partenariat.


En 2010, nous créons Séenergie, une société d'économie mixte  rassemblant des intérêts privés et publics. EDF, emboîte le  pas en nous accompagnant d'une étude financière, et au-delà en nous proposant de devenir actionnaires de Séenergie avec Véolia . Fin 2011, Langa Solar, une société rennaise spécialisée dans les énergies renouvelables nous rejoint. L'espoir renaît. Il ne restait plus qu’à se partager les compétences. La réussite d’un projet  de cette envergure reposait alors sur la confiance et le partage de tâches et des financements entre la Communauté de communes de Brécey puis du Val de Sée, Séenergie et le Groupe Langa .



Avoir un coup d’avance


 Il ne faut pas sortir de grandes écoles pour comprendre que les années qui nous attendent ne ressembleront en rien à ce que nous avons connu.  il faut savoir qu’une collectivité qui ne dispose pas de réserves foncières ne peut espérer accueillir des entreprises, et accroître sa population. Ajoutez à cela que les réductions drastiques des attributions que l’État nous promet devront êtres compensés par des recettes nouvelles et pérennes. À ce jour, une quinzaine de chefs d'entreprises se sont manifestés pour étudier une implantation sur le site, alors que la commercialisation est à peine commencée. Étude d’implantation ne signifie pas forcément concrétisation, mais il est raisonnable de penser que ces installations seront de nature à générer de nombreux emplois. À cet égard, je précise que les chiffres avancés dans la presse reposent sur une prospective à moyen terme. Pour les plus sceptiques, je les renvoie aux emplois créés sur notre territoire  dans la vallée de la Sée depuis une dizaine d'années :+35% d'emplois industriels...La grande différence avec les années 90, c’est précisément la situation économique de la France. Peu compétitive, en retard sur ses partenaires, elle refroidit les ardeurs des investisseurs et mine le moral des chefs d’entreprises qui perdent confiance en eux. Il faut composer avec ces contingences, et c’est avec des  projets comme  l’ÉCOPARC que nous pourrons relever les défis économiques de notre vallée. Les premières demandes le prouvent. Pas facile, bien sûr! des nuits sans sommeil sont là pour en témoigner. Mais qu’importe, les challenges font vivre; le développement du Sud Manche pour garantir des emplois et donner de l’espoir à nos jeunes en est un pour lequel nous devons nous battre. Evidemment il faudra un peu de temps; les implantations de la Stelmi et d'Agrial ont demandé près de trois années de préparation et d'efforts.


Bossuet ne disait-il pas : " ne précipitons pas les affaires; c'est le propre de la faiblesse qui est contrainte de s'empresser dans l'exécution de ses desseins parce qu'elle dépend des occasions" Encore faut-il préparer le terrain pour qu'une occasion se présente.




Ce qu'il faut savoir...



















11 commentaires:

  1. Anonyme10/23/2014

    Vous faites bien de rappeler les choses car beaucoup de personnes ne se projettent pas dans l'avenir. Pour d'autres, le projet les dépasse. On n'a pas l'habitude dans la région d'avoir de tels projets. Ça doit en décoiffer plus d'un. Alexis

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  2. Anonyme10/23/2014

    Sans occulter les avis des détracteurs professionnels vu votre position, je crois que ce type d'information, bien qu'intéressante, n'atteindra pas l'objectif de les faire taire.
    Sauf à prétendre rendre la vue aux aveugles :)
    Malheureusement si on vous admire pour votre combat je crains que BT ne soit pas reconnu encore comme JC...
    Bon courage !

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  3. JC ? Est-ce Jésus Christ qui redonnait la vue aux aveugles? Je n'ai pas cette prétention mais l'information est toujours nécessaire si l'on veut combattre l'ignorance

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  4. Cette mise au point était attendue.
    Merci pour cet FAQ bien utile pour faire taire les rumeurs qui polluent cette belle initiative.
    Vous avez notre soutien.

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  5. Nous sommes dans un monde ou tout le monde a un avis sur tout. Il y a néanmoins de très nombreuses personnes qui sont raisonnables et qui font confiance en s'appuyant sur le réalisé depuis de nombreuses années. La confiance s'acquiert au fil des années grâce aux actions réussies... Je concède qu'il faut communiquer sur le présent mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Le nombre de lecteurs de ce blog me laisse penser que les relais de communication sont nombreux; c'est une chance,

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  6. Anonyme10/24/2014

    Les détracteurs professionnels comme le dit votre interlocuteur sont les mêmes qui viennent frapper à votre porte pour réclamer du travail pour leurs enfants...Ou pour eux mêmes!

    Elle est belle l'opinion publique...

    Salutations

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  7. pas tous heureusement. Mais vous seriez peut être surpris si je vous si je vous donnez quelques noms... Suivons notre chemin sans trop nous soucier de ces détracteurs. Ce qui compte c'est la création d'emplois.

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  8. Anonyme10/24/2014

    Chapeau! vos résultats économiques sur votre territoire et votre action départementale ne peuvent faire que des envieux; c'est le revers de la médaille. Mais croyez moi les échos que je peux entendre çà et la sont loin d'être négatifs dans l'opinion publique. Il faut toutefois prendre du temps pour communiquer. Gérald M.

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  9. Anonyme10/25/2014

    Ce que l'on peut regretter c'est que vous soyez obligé de communiquer vous même sur vos actions...
    Où sont tous ceux qui ont du travail grâce à vos actions et votre engagement depuis tant d'années ?
    Finalement la reconnaissance en politique ne passe pas par les résultats mais par la dialectique et la présence aux cérémonies ; un baromètre de l'activité et du "dynamisme" en quelques sortes. Pathétique.

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  10. Anonyme10/31/2014

    Et votre projet du musée de l'arbre que devient-il?

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  11. Anonyme10/31/2014

    Ah apparemment la réponse à la question est dans les tomates lol

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