98 voix ont séparé François Fillon de Jean François Copé
lundi 19 Novembre alors que, la veille, ce dernier se disait gagnant avec plus
de mille voix d'avance... De là à penser que la triche était plus forte du côté
du vainqueur, il n'y a qu'un pas; nous n'irons pas jusque là.
Mais mais aux yeux des français, la politique perd un peu plus de son crédit.
Avec l'avènement de Nicolas Sarkozy, armé de son karcher,
et ses lieutenants de l'ombre, Patrick Buisson, Guillaume Peltier et quelques
jeunes pousses alimentés au lait de Marine Le Pen, l'UMP s'oriente vers une
droite identitaire emmenée par Copé.
Décomplexé, il entend dénoncer les
coupables de la crise, les étrangers, les chômeurs, les assistés, pour mieux
faire oublier les lacunes d'une politique qui a asphyxié la France et l'a mise,
selon François Fillon, au bord de la faillite. Copé ne l'entend pas de cette
oreille; il reprend la thématique sarkozienne puis l'amplifie: le racisme
devient anti-blanc; le petit musulman prend le pain au chocolat de nos
enfants; tout est dit.
C'était trop beau pour être vrai; en enfourchant le cheval de Jeanne d'Arc, Jean-François Copé n'a pas entendu toutes les voix; une noix de cocoe vient de lui tomber sur la tête lui rappelant que les voix des îles n'ont pas été comptabilisées. Qu'importe! Chacun sait que dans son esprit, elles ne comptent pas. Ainsi notre bon démocrate souhaite les ignorer au grand dam d'Henri Guaino qui souhaite désormais changer le nom d' UMP en PER, Parti d'En Rire. Sans doute a-t-il raison.
Savez vous comment les anglais prononcent Cocu ?
RépondreSupprimerCOCOE
Monsieur Trehet,
RépondreSupprimerPlus ça va, plus je vous trouve sympathique, comme quoi !!!
Pourriez vous demander à votre ami P Bas ce qu'il en pense.
Il est toujours trés prompt à la critique sur bien des sujets, mais a une attitude fuyante lorsque cela lui impose de prendre une position qui pourrait le mettre mal à l'aise (cf son attitude vis à vis de vous pour les dernières élections).
bien cordialement.
Je ne suis pas habilité pour répondre à la place de PH. Bas. En ce qui concerne le sujet évoqué, il avait écrit dans le monde en juin dernier qu'il soutenait Juppé pour éviter toute division; il avait vu juste. La division est belle et bien là et le ridicule l'accompagne.
RépondreSupprimerTout ça c’est du clafoutis pour paraphraser Nicolas Sarkozy. La vérité, c’est que Fillon est un mauvais perdant. Il boude, allant même jusqu’à refuser les conclusions de la commission des recours, « les seules que j'accepterai sont celles d'Alain Juppé et de sa commission parce que c'est la seule en qui j'ai confiance", a déclaré sur RTL.
RépondreSupprimerC’est un fidèle lieutenant, pas un commandant. Il l’a prouvé pendant quatre ans. Quant à Copé, à part attiser la peur, et faire les yeux doux aux égarés du FN, je ne le vois pas aux commandes du pays demain…Et au fond, le veut-il ?
Bref, on s’en fout de leur linge sale, qu’ils le lave en famille. Le pays a plus important à traiter que les querelles de ces Clowns tristes...
Je ne suis pas loin de partager votre avis. La France a mieux à faire aujourd'hui que de se diviser. En tout état de cause , de telles bagarres devraient rendre modestes car l'amateurisme n'est pas seulement à gauche
RépondreSupprimer