Mon propos n'est pas de mettre de l'eau dans le gaz bien que cela pourrait-être utile pour qu'il ne s'enflamme pas sur la communauté de communes d'Avranches comme cela s'est produit sur la commune de Cuves. Mais je ne peux m'empêcher de penser que l'histoire de l'arroseur arrosé est toujours d'actualité.
Depuis quelques années, le maire d'Avranches, Gwénaël HUET, député entêté du Sud Manche, s'est obstiné à tenter de diviser le canton de Brécey en attisant la colère des habitants de Cuves, divisés autour de la création d'un centre d'enfouissement sur leur commune.
Dernièrement encore, bien que les élus de la communauté de communes d'Avranches aient décidé démocratiquement, contre son avis, de faire traiter à Cuves les ordures ménagères de leur territoire, il s'est permis de changer de casquette et de prendre celle de maire pour attaquer l'arrêté du préfet concernant l'exonération de la taxe (TGAP) que tous les habitants devront payer si le tribunal lui donne satisfaction. En lard ou en cochon, les habitants d'Avranches paieront; ce sera soit les frais du tribunal, soit la taxe.
Aujourd'hui, il "assigne" les maires de la communauté de communes d'Avranches devant leurs responsabilités pour avoir pris la décision à l'unanimité d'imposer aux habitants une redevance incitative, une mèche qui s'est parfois enflammée là où elle à été mise.
La règle du pollueur-payeur est une fausse bonne idée car elle est plus curative que préventive. Avant de l'appliquer, il faut éduquer le citoyen sous peine de voir s'amonceler, ça et là, des dépôts sauvages tant auprès des containers que dans les fossés et la campagne...En définitive, c'est Dame NATURE qui paie les économies. C'est regrettable mais c'est ainsi! Il faut être réaliste.
Par ailleurs, cette réglementation n'est pas très solidaire. Des familles nombreuses vivent durement la précarité et risquent d'être asphyxiées par un système plus en adéquation avec la situation de NEUILLY ou CHANTILLY qu'avec celle du canton d'Avranches.
Notre député vient de mettre le nez dans les turbulences nauséabondes du conflit des ordures ménagères qu'il s'est plu à faire vivre et à faire respirer à ses voisins; je me garderai bien de lui donner des conseils; il ne les écouterait pas. Je lui suggère toutefois de ne pas trop jouer avec la démocratie car elle a de la mémoire.
Demain, notre sénateur et notre député auront beau jeu de dire aux élus du Pays de la Baie du Mont-Saint Michel , quand ils devront payer, qu'ils ont tous voté pour la création du Syndicat mixte du Pays... ce serait se moquer d'eux évidemment. Nous savons tous quel est leur sentiment profond à ce sujet.
Certes, la démocratie a ses faiblesses. Il arrive qu'elle prête le flan à la manipulation du savoir ou à l'influence du pouvoir. Mais qu'on s'en méfie; la démocratie a la force du roseau. Non seulement elle pense mais elle sait se redresser lorsqu'elle a bien plié au risque de devenir un vraie catapulte. Dans ce cas, les ordures ménagères pourraient bien se transformer en boomerang... une arme à double tranchant en quelque sorte.
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