C'est prévu dans le programme socialiste ,adopté par François HOLLANDE: la réforme territoriale sera remise en cause si la droite perd le pouvoir...les intentions du Sénat, passé à gauche, sont claires à cet égard. Mais ne nous méprenons sur les orientations du parti socialiste en matière de politique territoriale; ses objectifs n'ont pas varié d'un iota.
Les Régions restent sa priorité car elles constituent une assise et une plate forme politique qui lui permettent de faire contre pouvoir à l'ETAT, si nécessaire, et d'être en prise directe avec le terrain à ceci près, toutefois, que la démocratie de proximité est surtout assurée par les conseillers généraux , en surnombre dans les territoires ruraux ; cette inégalité s'est accentuée avec la désertification rurale et tous les partis s'accordent à rebattre les cartes, même si une certaine discrimination se justifie pour compenser la discontinuité territoriale et tenir compte de la surface des cantons ruraux.
Il n'est pas sûr que le parti socialiste l'entende de cette oreille; les départements et les conseillers généraux, élus au scrutin uninominal, restent dans sa ligne de mire car ils constituent un maillon de proximité coûteux et gênant pour le rayonnement des régions sur le terrain. C'est une loi naturelle en politique! On ne peut être deux à briller sur un même territoire.
C'est pourquoi il ne faut pas trop rêver; la réforme territoriale ne sera pas enterrée de sitôt; elle sera reprise et pensée autrement, tout simplement. Les Régions entendent avoir le leadership et limiter le pouvoir des départements qui pourraient devenir de simples antennes régionales chargées du quotidien, des affaires sociales, de l'entretien des routes et du patrimoine ou bien encore du transport scolaire.
Au pouvoir, le parti socialiste cherchera inévitablement à redonner une certaine autonomie financière aux régions, devenues dépendantes de l'ETAT depuis la réforme de la fiscalité. Exsangue, l'ETAT sera bien obligé de trouver des subsides dans d'autres caisses que les siennes. Sans vouloir lui prêter de mauvaises intentions, nous ne pouvons écarter l'idée qu'il ait envie de s'approprier le budget des Départements pour renforcer celui des Régions .
Ainsi disparaîtraient les départements et les conseillers généraux; par voie de conséquence, le conseiller territorial n'aurait plus lieu d'être; nous reviendrions alors à des super-conseillers régionaux, élus par listes, donc politiques et sans support territorial, une carence évidente qui serait vite comblée par l'attribution de délégations départementales et territoriales,rémunérées bien entendu.
Une telle réforme serait-elle source d'économies? En tout état de cause, elle ne serait pas plus onéreuse que celle proposée actuellement, à la condition toutefois que les conseils régionaux perdent la facheuse habitude de multiplier les postes administratifs et que le nombre d'élus régionaux n'augmente pas de façon exponentielle.
En revanche, la suppression du Conseil Général aurait certainement des conséquences en termes de proximité car elle engendrerait inévitablement une recentralisation et une reconcentration des pouvoirs politiques et administratifs sauf à prendre d'autres orientations pour le bloc des communes et des communautés.
Aussi, gardons nous de nous réjouir trop vite. La réforme territoriale est morte d'avoir été conduite à la hussarde. Pour autant, chacun s'accorde à penser qu'elle est nécessaire. Encore faut-il la mener avec discernement sans mettre la charrue avant les boeufs. La réforme des communes était à faire en priorité avant de mettre aux enchères des territoires dont la pertinence se heurte top souvent à la subjectivité et à l'irrationnel.
Au pouvoir, le parti socialiste cherchera inévitablement à redonner une certaine autonomie financière aux régions, devenues dépendantes de l'ETAT depuis la réforme de la fiscalité. Exsangue, l'ETAT sera bien obligé de trouver des subsides dans d'autres caisses que les siennes. Sans vouloir lui prêter de mauvaises intentions, nous ne pouvons écarter l'idée qu'il ait envie de s'approprier le budget des Départements pour renforcer celui des Régions .
Ainsi disparaîtraient les départements et les conseillers généraux; par voie de conséquence, le conseiller territorial n'aurait plus lieu d'être; nous reviendrions alors à des super-conseillers régionaux, élus par listes, donc politiques et sans support territorial, une carence évidente qui serait vite comblée par l'attribution de délégations départementales et territoriales,rémunérées bien entendu.
Une telle réforme serait-elle source d'économies? En tout état de cause, elle ne serait pas plus onéreuse que celle proposée actuellement, à la condition toutefois que les conseils régionaux perdent la facheuse habitude de multiplier les postes administratifs et que le nombre d'élus régionaux n'augmente pas de façon exponentielle.
En revanche, la suppression du Conseil Général aurait certainement des conséquences en termes de proximité car elle engendrerait inévitablement une recentralisation et une reconcentration des pouvoirs politiques et administratifs sauf à prendre d'autres orientations pour le bloc des communes et des communautés.
Aussi, gardons nous de nous réjouir trop vite. La réforme territoriale est morte d'avoir été conduite à la hussarde. Pour autant, chacun s'accorde à penser qu'elle est nécessaire. Encore faut-il la mener avec discernement sans mettre la charrue avant les boeufs. La réforme des communes était à faire en priorité avant de mettre aux enchères des territoires dont la pertinence se heurte top souvent à la subjectivité et à l'irrationnel.
Le conseiller territorial est une ineptie couteuse qui éloignerait l'elu de des electeurs...c'est sur toutes ces reformes dont le but est seulement politique que Nicolas Sarkozy s'est discrédite JC
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