François FILLON s'intéresse au numérique, à l'ACOME et à NOVEA. Il a raison, bien entendu. Il s'agit là de deux unités qui unissent public et privé et mettent en valeur la politique du département de la Manche qui n'a pas hésité à s'engager, très tôt, dans un secteur support de développement économique et de créations d'emplois. Avec son antenne Manche Numérique, le Conseil Général en a fait une filière économique à part entière qui s'appuie sur un réseau qu'il s'applique à développer pour, à terme, apporter le haut débit chez l'habitant.
Ainsi, la MANCHE a-t-elle répondu à un appel à projets de l'ETAT qui lui a valu d'être retenue parmi les 61 candidats. Le 23 juin dernier, Michel MERCIER et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET annonçaient les 34 lauréats. Le département et MANCHE NUMERIQUE se sont vus attribuer 1 million d'euros issus du Fond Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER).
Le dossier Manche concernait la couverture haut débit des zones rurales en soutenant le réseau d'accès à internet WIFImax vers la borne WI-FI dite "MIMO". Ce projet consiste à faire évoluer le réseau WIFImax existant afin de le rendre capable de supporter les mêmes services qu'un réseau ADSL. Ainsi la technologie MIMO va être expérimentée afin d'obtenir une montée en débit significative pour l'usager: ce débit pourrait être augmenté de 4 à 10 Mbits tout en proposant un service télévision.
Le numérique est un enjeu fondamental, à plus d'un titre, pour notre département si nous souhaitons qu'il participe aux enjeux du 21ème siècle et réponde à ses problématiques particulières liées notamment à une ruralité susceptible d'accentuer une fracture numérique dont les conséquences seraient, à coup sûr, très graves. L'évolution technologique est si rapide qu'il faut, non seulement la suivre mais aussi l'accompagner à défaut de pouvoir l'anticiper en permanence sur tous les fronts.
Il en est un cependant sur lequel nous devons toujours être les premiers, celui de la formation. Le département a certainement été pionnier en matière d'équipement numérique des collèges. Le numérique est essentiel en matière d'éducation; mais éducation n'est pas formation professionnelle. La Manche doit être privilégiée à cet égard sous peine de ne pas tirer les fruits économiques de sa politique d'avant garde en la matière. Une structure comme celle de NOVEA permet d'avoir un pôle numérique avec l'ACOME qui favorise la recherche et la formation mais celle-ci ne peut se limiter à quelques promotions annuelles de stagiaires. La formation nécessite qu'elle se généralise dans le département à un niveau supérieur au moins dans quelques lycées si nous voulons que des entreprises numériques performantes et novatrices émergent sur notre territoire. Ces entreprises n'ont pas besoin des axes routiers pour se développer. En revanche, il leur faut la fibre optique, le haut débit et une main d'oeuvre performante.
François Fillon n'est pas responsable de la formation en Basse Normandie. C'est la Région qui en a la compétence. Cependant le département se doit d'être uni et force de proposition dans ce domaine afin que la revitalisation des territoires ruraux comme le Mortainais ne soit pas qu'une vue de l'esprit. Le mortainais ne peut pas se contenter de visites ministérielles sans lendemains. Il a perdu SOPROLEC, parti à VIRE; il lui reste l'ACOME. Sachons en profiter.
mieux couvert par le numérique , un département rural comme la manche , sur la route des estuaires peut aussi accueillir une population urbaine travaillant gràce au net .
RépondreSupprimerrecherchant une qualité de vie , loin des grands centres urbains ces travailleurs qui ont fait de la toile leur outil de communication peuvent apporter une solution à l'évasion subie par nos campagnes .
il ne faut pas se priver d'en faire la publicité auprès des entreprises utilisant cette technologie
l'idée d'une pépinière d'entreprises du virtuel est certainement à étudier
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