Suite à mes écrits sur la réforme territoriale,quelques élus du mortainais m'ont interrogé sur le bien fondé des préconisations du pays de la Baie en matière de regroupements de communautés de communes.
Il ne m'appartient pas de donner mon avis sur telle ou telle fusion;je me suis toujours gardé d'ingérence sur d'autres territoires que le mien.Il s'agit là d'une question qui concerne les élus des collectivités concernées,sachant que les particularités locales doivent être prises en compte pour étayer une telle réflexion.Le pays de la Baie a proposé en effet de financer partiellement des études pour des regroupements qui peuvent être l'amorce du redécoupage électoral des cantons pour 2014.Cette vue politique des choses n'est pas la première à prendre en compte ,bien entendu,En tout état de cause ,elle n'est pas la mienne.Les élus locaux se doivent de mener ces études en toute indépendance ;c'est indispensable.
Dans l'immédiat,il est nécessaire de se pencher sur les tenants et aboutissants de cette réforme.Certes,nos parlementaires et l'ETAT nous pressent et nous menacent de décisions auxquelles nous n'aurions pas pris part.En fait,les dispositions qui seront prises laisseront une grande liberté aux élus locaux.Seules les communautés de moins de 3000 habitants pourraient être obligées de se regrouper;il est même fait état de possibles dérogations.
Loin de moi pour autant l'idée de ne pas s'intéresser à une recomposition du territoire.Elle peut-être utile voire nécessaire,mais, dans tous les cas,il importe d'en bien cerner les conséquences.La dot de la mariée ne peut être l'objectif principal d'une union;d'abord parce qu'il n'est pas certain que cela entrainera des économies mais aussi parce ce que associer la pauvreté à la pauvreté n'est pas la même chose qu'une addition algébrique.
Avant d'aborder les contours administratifs et financiers d'une fusion,il faut ,me semble t-il concevoir le projet politique.S'associer,Pour quoi pas, mais pourquoi faire?J'ai eu l'occasion de voir le contenu d'études;beaucoup d'entre elles mettent le projet en dernier;ce sont souvent,d'ailleurs, des copié-collé qui
permettent de faire des études en série.
L'impact pour chacune de nos collectivités doit être bien analysé pour éviter toute désillusion et toute dilution des identités géographiques,historiques,économiques et culturelles.Nous sommes sur des territoires ruraux discontinus;ce n'est pas la même chose que pour des territoires urbains contigus.La réunion de Cherbourg et Octeville ne change pas grand chose en matière de proximité;il en est pas de même pour des collectivités rurales éloignées de 15 voire 20 kms.
Eloigner le pouvoir de décision du terrain doit être bien réfléchi.Pour ma part je n'y suis pas très favorable car je crois à la nécessité du relationnel avec les habitants et de rendre des comptes pour les actions menées.Aller vers l'éloignement du pouvoir décisionnel c'est aller vers plus de politique.Dans une société où internet prend le pas sur le contact personnel,c'est prendre le risque de renforcer l'isolement des populations rurales et de réduire la solidarité de proximité;c'est aussi la perte de compétences locales car la représentation des communes aux sein de communautés élargies sera inévitablement réduit bien que leurs conseils resteront souvent pléthoriques ce qui nécessitera la création de nouvelles salles de réunion.
Bref ,s'éloigner du terrain est une erreur de casting.En revanche travailler ensemble est une nécessité.
C'est ce que nous avons fait dans la vallée de la Sée;Avec les communautés de Sourdeval,du Tertre,de Saint Pois et de Brécey nous avons réaliser différents contrats avec le Département pour conforter l'image de l'écovallée et développer son économie.Les rapprochements officiels des communautés vont rompre cette dynamique qui a eu pour conséquence d'enrayer enfin la désertification rurale dans la vallée.Est-ce intentionnel?C'est pour le moins peu rassurant pour l'avenir de quelques uns de ces cantons.L'un d'eux vient de perdre son collège et se trouve désormais éclaté entre trois territoires...Cet exemple risque de se renouveler ailleurs évidemment.
C'est pourquoi mon seul conseil,c'est d'éviter la précipitation ,de bien cerner tous les contours des lois qui traiteront de la réforme territoriale,d'être créatifs pour imaginer des projets de territoires et d'être vigilants avant de s'engager dans des usines à gaz qui dilueront certains territoires pour les faire totalement disparaître.
Loin de moi pour autant l'idée de ne pas s'intéresser à une recomposition du territoire.Elle peut-être utile voire nécessaire,mais, dans tous les cas,il importe d'en bien cerner les conséquences.La dot de la mariée ne peut être l'objectif principal d'une union;d'abord parce qu'il n'est pas certain que cela entrainera des économies mais aussi parce ce que associer la pauvreté à la pauvreté n'est pas la même chose qu'une addition algébrique.
Avant d'aborder les contours administratifs et financiers d'une fusion,il faut ,me semble t-il concevoir le projet politique.S'associer,Pour quoi pas, mais pourquoi faire?J'ai eu l'occasion de voir le contenu d'études;beaucoup d'entre elles mettent le projet en dernier;ce sont souvent,d'ailleurs, des copié-collé qui
permettent de faire des études en série.
L'impact pour chacune de nos collectivités doit être bien analysé pour éviter toute désillusion et toute dilution des identités géographiques,historiques,économiques et culturelles.Nous sommes sur des territoires ruraux discontinus;ce n'est pas la même chose que pour des territoires urbains contigus.La réunion de Cherbourg et Octeville ne change pas grand chose en matière de proximité;il en est pas de même pour des collectivités rurales éloignées de 15 voire 20 kms.
Eloigner le pouvoir de décision du terrain doit être bien réfléchi.Pour ma part je n'y suis pas très favorable car je crois à la nécessité du relationnel avec les habitants et de rendre des comptes pour les actions menées.Aller vers l'éloignement du pouvoir décisionnel c'est aller vers plus de politique.Dans une société où internet prend le pas sur le contact personnel,c'est prendre le risque de renforcer l'isolement des populations rurales et de réduire la solidarité de proximité;c'est aussi la perte de compétences locales car la représentation des communes aux sein de communautés élargies sera inévitablement réduit bien que leurs conseils resteront souvent pléthoriques ce qui nécessitera la création de nouvelles salles de réunion.
Bref ,s'éloigner du terrain est une erreur de casting.En revanche travailler ensemble est une nécessité.
C'est ce que nous avons fait dans la vallée de la Sée;Avec les communautés de Sourdeval,du Tertre,de Saint Pois et de Brécey nous avons réaliser différents contrats avec le Département pour conforter l'image de l'écovallée et développer son économie.Les rapprochements officiels des communautés vont rompre cette dynamique qui a eu pour conséquence d'enrayer enfin la désertification rurale dans la vallée.Est-ce intentionnel?C'est pour le moins peu rassurant pour l'avenir de quelques uns de ces cantons.L'un d'eux vient de perdre son collège et se trouve désormais éclaté entre trois territoires...Cet exemple risque de se renouveler ailleurs évidemment.
C'est pourquoi mon seul conseil,c'est d'éviter la précipitation ,de bien cerner tous les contours des lois qui traiteront de la réforme territoriale,d'être créatifs pour imaginer des projets de territoires et d'être vigilants avant de s'engager dans des usines à gaz qui dilueront certains territoires pour les faire totalement disparaître.
projet d'aménagement et de développement durable |
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