Translate

jeudi 14 décembre 2017

Vers une Séelicone Vallée ?

Permettez moi d'abord de reprendre l'un des derniers commentaires reçus non édités pour ne pas ajouter à l'inquiétude légitime de lecteurs " Est-il trop de demander si l'écoparc du Chêne au loup est un bon dossier
  après tout ce qu'on a pu en dire ainsi que sur son auteur dans certains milieux ?... dossier explosif etc... je dirais surtout complexe qui , devenu une opportunité, pourrait faire le bonheur du Sud Manche s'il est  repris par le bon bout  avec tous ses partenaires.
.
  Ce serait évidemment une bonne chose mais il est urgent de dépassionner un débat  dont les conséquences pourraient être  négatives pour le territoire si nous n'y prenions pas garde. Tout d'abord nous devons considérer que toute entreprise , quelle que soit sa taille, doit faire l'objet  de l'attention de tous les élus qui ont également  le devoir de ne pas négliger des opportunités économiques lorsqu'elles se présentent. Elles n'ont pas été légion jusque là  dans le Sud Manche . Par ailleurs, nous aurions tort d'oublier que toutes les bonnes volontés et toutes les expériences sont bien utiles pour franchir les obstacles qui se dressent souvent devant nous pour la réussite de grands projets. Il va sans dire que la passion est mauvaise conseillère et que les animosités ou les querelles de personnes confortées par les ragots doivent être mises de côté pour éviter toute subjectivité  dans l'analyse d'une situation. Seules la confiance et la sérénité peuvent permettre d'avancer.

Ainsi, dans cette affaire d'écoparc qui occupe l'actualité et nous préoccupe, il est évident que la réussite du chef d'entreprise demandeur, enfant du pays de surcroît, ne peut être ignorée. Elle est une grande chance pour notre territoire. Il se souvient que j'ai soutenu la création de son entreprise à la demande d'Henri Jacques Dewitte en favorisant l'organisation d'une réunion à la préfecture de la Manche à laquelle j'assistais aux côtés des services de l'Etat et de la BPI. Elle fut utile. Les résultats sont là. Aujourd'hui, bien qu'écarté de l'étude du projet , j'apprécie l'intérêt que Matthieu Millet porte à l'écoparc, "un projet couillu" a t-il dit. Son souhait d'y implanter un "campus à l'américaine" ne peut que valoriser ce site et l'action des élus de la communauté de communes de Brécey  puis du Val de Sée qui m'ont fait unanimement confiance. Bien sûr, une telle implantation ne doit pas faire de laisser pour comptes. Le chef d'entreprise comme le président de l'agglo m'en ont fait la promesse. Pour autant les obstacles à lever ne sont pas négligeables car la concrétisation de cet écoparc  a nécessité beaucoup d'experts  qui seraient bien utiles aujourd'hui pour démêler l'écheveau administratif, financier et juridique et respecter les intérêts de tous les partenaires. A l'époque nous étions entourés par les services nationaux d'EDF, les partenaires de Séenergie et des services juridiques et notariés forts compétents. C'est pourquoi j'ai toujours pensé qu'il était indispensable de mettre sur la table toutes les questions nécessaires à la compréhension du projet afin de pouvoir s'engager sans crainte de part et d'autre. Je ne doute pas que nous puissions arriver comme hier à un accord entre toutes les parties prenantes s'il y a volonté de les associer. Un projet comme celui-la ne peut pas se gagner  à la hussarde même si Marc Twain disait " ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait." Pour ma part, que les choses soient  claires, j'entends faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que nous puissions arriver comme hier à un accord entre les différentes parties. C'est mon plus grand souhait. Je ne me suis pas impliqué depuis si longtemps dans le développement économique du territoire et du département pour déboucher sur un hiatus.

37 commentaires:

  1. Anonyme12/15/2017

    Même les géants des hautes technologies n'ont pas fait seuls la silicon valey. Y en a qui ont vraiment le melon dans votre secteur.
    Il y aura donc de l'incubation de startups ? De la formation ? Un centre de recherche ? Une antenne de l'université ? Des hébergements ?
    Un campus quoi...
    L'innovation = technologies & brevets + marché
    Avez vous l'étude de marché pour vous lancer tête baissée derrière les beaux parleurs ?
    PYB

    RépondreSupprimer
  2. Anonyme12/15/2017

    Le canton - rural- de Zoug a réussi à amener de nombreuses entreprises crypto-monnaies sur son territoire et à recréer une économie autour. Il y a eu des effets stimulant comme la reconnaissance des crypto monnaies comme actif légal et une réglementation pour favoriser ainsi qu'un vraie vision d'ensemble, une association pour favoriser l'incubation etc... https://www.usine-digitale.fr/article/zoug-la-bourgade-suisse-devenue-capitale-de-la-crypto-valley.N587898

    RépondreSupprimer
  3. Anonyme12/15/2017

    Je ne voudrais pas être à votre place. Entre un coup de poker et un développement économique serein et équilibré, le choix n'est pas évident mais les engagements doivent être chiffrés et respectés. Voilà une question pas simple dans un contexte difficile

    RépondreSupprimer
  4. Anonyme12/16/2017

    Projet très ambitieux, trop ambitieux ? Comme le porteur du projet dont tout les hommes politiques saluent la réussite. N'est-il pas un peu tôt pour parler de réussite ? Tous semblent avoir déjà oublié comment s'est soldée la précédente aventure...LJ

    RépondreSupprimer
  5. Anonyme12/16/2017

    Notre maire n'a pas dit autre chose. La transparence doit être totale sur ce projet et les engagements ne peuvent se limiter á des promesses qui ne valent que pour ceux qui les entendent. Les risques sont aussi grands que les espoirs.

    RépondreSupprimer
  6. Anonyme12/16/2017

    N'empêche que ça fait rêver. De son côté, Villedieu rêvé aussi d'en profiter. Ouest France de ce jour comme par hasard.jce

    RépondreSupprimer
  7. Anonyme12/16/2017

    Après tout Villedieu C'est le Sud Manche; la sphère prėvoit déjà de s'y installer, pourquoi pas d'autres mais faut le savoir

    RépondreSupprimer
  8. Anonyme12/17/2017

    En politique, beaucoup d'individus tentent de faire leur propre histoire en jouant le coucou mais en mettant tous ses oeufs dans le même nid ce n'est pas penser au futur du territoire mais à son propre présent.

    RépondreSupprimer
  9. Anonyme12/17/2017

    Les tomates feront-elles partie du futur du territoire?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai toutes les raisons de le penser mais le lobbying auprès de certains financeurs à été un nouvel obstacle qu'il a fallu contourner malgré 50% de fonds propres. L'obstination va payer d'ici peu.

      Supprimer
    2. Quand un président de banque régionale refuse de présenter un tel projet à son comité d'engagement sous de faux prétextes qui n'ont pas empêcher des banques concurrentes de s'engager je pense surtout qu'il y a abus de pouvoir et que la balance commerciale de la France n'est pas son problème

      Supprimer
  10. Anonyme12/17/2017

    Lobby ou trafic d'influence ? Il y a la dgccrf pour ce type de cas... vous devriez les saisir.
    Cdt

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Compte tenu d'une intervention au niveau national auprès de la dite banque, je pense que la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes aurait peu de pouvoir sur un tel sujet. Nous aurons certainement l'occasion d'en reparler.

      Supprimer
  11. Anonyme12/20/2017

    Comment voulez vous que la France s'en sorte. Les réglementations administratives, le pouvoir des banques, l'absence de politique locale et de fil conducteur, le départ des jeunes, l'absence d'attractivité, si nous y ajoutons les réglements de compte et les jalousies. Pas joli tout ça.

    RépondreSupprimer
  12. Anonyme12/20/2017

    Quand on lit le site de la Manche libre et le Ouest de ce matin on s'interroge... photo coupée et entreprise oubliée ; interprétation ; positions déformées. Peut-être le budget pub de Remade n'y est pas étranger ? Çà pose question.
    En revanche il est dit que l'achat va désendetter la collectivité. Vous aviez endetté votre comcom ? Et quid du coût de réinstallation des entreprises et du remboursement des emprunts ? Ils disparaissent ?
    Quant aux accusations de conflit d'intérêt du maire de Tirepied c'est plutôt grave et cela rappelle les propos d'un autre élu cycliste.
    Un citoyen

    RépondreSupprimer
  13. comme je l'ai dit dans ce dernier article, évitons de mettre de l'huile sur le feu. Les journaux reprennent ce qui est dit mais en dehors du contexte, les propos peuvent avoir une connotation différente. Pour ce qui est de l'endettement, ne confondez pas l'investissement productif avec celui nécessaire au fonctionnement sportij culturel ou autre du territoire. Je vous ai donné dernièrement l'épargne de gestion. comme on dit dans le Sud Manche, quand on achète une vache, elle vous donne du lait. c'est le B.A. BA de l&a politique économique. Quand à la présence du maire de Tirepied dans l'administration de la SEM, c'est la moindre des choses, l'écoparc étant sur son territoire. Il doit veiller entre autres à ce que son PLU soit respecté. Sachez que nous avions fait un comité de vigilance composé des riverains, des élus, des employés et de entreprises pour éviter tout conflit environnemental. Quant au chef d'entreprise, il nous a permis de faire un batiment témoin. Il a du attendre deux ans . Soyons zen.

    RépondreSupprimer
  14. Anonyme12/25/2017

    On a bien l'impression que les conflits initiaux entre deux hommes se prolongent par personnes interposées sans se soucier trop des données et des règles. Pourriez vous conseiller à quelques uns de relire La Fontaine. J'aime beaucoup le rat et l'huitre.MP

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Anonyme1/02/2018

      Ça pourrait bien se terminer par l'arroseur arrosé à plus d'un titre.VN

      Supprimer
  15. Anonyme12/26/2017

    C'est ce que j'ai cru comprendre ce soir sur FR3. C'est tout de même pas terrible de virer les partenaires du site JCE

    RépondreSupprimer
  16. Anonyme12/27/2017

    Dans le jt il parle de 350 emplois. Dans Ouest France depuis 2 ans de 700. N'est-ce pas en rapport avec les 700 emplois annoncés pour les subventions et pour lesquels son site de Poilley était bien suffisant.
    Quel était le potentiel emplois sur le parc ?
    De plus il annonce une campagne de recrutement depuis plus d'un an : 150. Si c'est compliqué pour si peu en 5 ans, interrogez vous pour plus...
    En cas de retournement de marché et de la prise de contrôle par les marques du reconditionné votre agglo aura beaucoup de chômeurs à gérer, une friche industrielle, et plus d'activités en backup. Or d'où tireront leurs recettes les collectivités ?

    RépondreSupprimer
  17. Anonyme12/27/2017

    L'agglo s'est laissée prendre dans une souricière... Y en a qui déchenteront rapidement

    RépondreSupprimer
  18. Anonyme12/28/2017

    Après avoir lu les nombreux articles parus ces dernières semaines et en reprenant les plus anciens (1an et demi) on peut mettre en perspective la stratégie de communication de Remade.

    Cette communication a plusieurs objectifs :
    - rassurer les fonds d'investissement
    - convaincre les élus ou les empêcher de réfléchir
    - éviter le contrôle des engagements pris avec l'état et la Région

    Il s'agit d'une sorte de fuite en avant.

    Le marché du reconditionné est extrêmement concurrentiel et préempté par les marques elles mêmes vu la progression. Il sera compatible avec la mise en place des flottes captives 2.0.

    La configuration de votre parc est parfaitement incompatible avec de l'optimisation industrielle annoncée.
    Rien que 2000 places annoncées devrez vous interpeller. Le dossier loi sur l'eau vous autorise t'il à artificialiser tout le bassin versant ? 12m2 x 2000 = 2ha4 de places hors zones de roulage et de manoeuvre. Prévoyez donc le double. Comment éviterez vous le recours inévitable des associations environnementales ?

    L'innovation annoncée est dépendante des changements de matériaux et de technologies des grandes marques. Elle ne vaut donc que pour les anciennes générations.
    Je vous recommande de faire un tour à l'INPI...
    Mr Millet n'est d'ailleurs virtuellement plus propriétaire de sa société s'il a eu recours aux convertibles.

    En revanche, l'acquisition du parc sera idéale pour reimplanter des sociétés différentes quoi que l'on vous raconte la main sur le cœur. Et en droit français vous n'aurez aucun moyen d'éviter le potentiel massacre pour votre territoire.

    Reprenez ses annonces et analysez les. Il n'a pas besoin de plus que ce qui est déjà bâti pour l'instant.

    Un conseil prenez l'attache d'un bon avocat. Je connais ce chef d'entreprise.

    NL

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Anonyme12/30/2017

      Plus C'est gros plus ça passe C'est bien connu. Il prend tout de même un peu les élus pour des mecs prêts à tout gober

      Supprimer
  19. Anonyme12/28/2017

    Et si tout cela n'était qu'une farce ?

    RépondreSupprimer
  20. Anonyme12/29/2017

    Pourquoi suis-je censuré ? Je n'ai pas fait de polémique mais juste donné un avis pour éclairer. Nous ne sommes pas tous les politiques.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Votre texte était en SPAM. Je viens de le publier.

      Supprimer
  21. Anonyme12/29/2017

    L'ancien président de communauté avait fait acheter des terrains sur Pont sous Avranches pour une zone d'activité.
    Pourquoi ne pas avoir orienté le Campus là bas ???
    Un campus n'est pas une silicon valley. Au contraire c'est tout l'inverse.
    Si vous faites allusion à google et Apple je vous recommande d'aller sur leurs sites. Vous verrez qu'on est très loin de la configuration de votre site.
    Un campus s'appuie sur un centre de recherche universitaire public et un centre de recherche appliquée. En quoi 300 voir même 700 employés ou 1000 pourraient justifier un pôle de recherche ?? Quelle est la valeur ajoutée du reconditionneur sur les technologies qu'il va subir sans pouvoir anticiper ?

    RépondreSupprimer
  22. Anonyme12/29/2017

    Cette situation et ce projet dépasse la compétence de beaucoup d'élus dont je fais partie. Il s'agit là d'un pari à risques. Je vous conseille de vous entourer d'un conseil de haut niveau. Je crains que vous ne les ayez pas dans vos services. JCE

    RépondreSupprimer
  23. Anonyme12/29/2017

    Je travaille dans la société pour laquelle ce monsieur a interdit l'accès au site. Nous sommes pour ce secteur environ 280 personnes et 20 seraient en cours de recrutement.
    Nous sommes impliqués dans l'innovation au niveau du groupe.
    Donc nos emplois valent moins ?
    Nous pouvons patienter à l'étroit quand d'autres ont juste besoin d'espaces de stockage ?
    Je suis fière de ma société.
    On nous fait poireauter depuis le début d'année et quand enfin on nous annonce que tout est réglé on apprend que les élus ont bossé dans notre dos pour un autre projet.
    Bravo aux résistants.
    Tout çà va se régler dans les urnes.

    RépondreSupprimer
  24. Anonyme12/29/2017

    On peut vous comprendre. Vous n'avez pas donné le nom de votre entreprise mais qu'elle qu'elle soit vos 300 emplois comptent. Même si vous en aviez que 50.

    RépondreSupprimer
  25. Anonyme12/30/2017

    Une personne a dit plus C'est gros plus ça passe. 2000 places de parking C'est au minimum 2,5ha. Ça fait des pluies de ruissellement. Ce serait étonnant que le permis de construire l'ait prévu. Et l'assainissement pour combien d'équivalent habitant le site à t-il été prévu? Ça m'étonnerait que ça passe.Quant aux 1500 à 2000 emplois franchement vous y croyez? Dans quel bourbier vous à t-on mis?

    RépondreSupprimer
  26. Anonyme1/02/2018

    Tiens il remet çà dans la presse nationale. Un article d'il y a 2 ans (de Ouest eclair) où il va devenir 3ème mondial, où il a 750 emplois après avoir dit 350 à la télé la semaine dernière. Il prend vraiment les gens pour des buses.
    L'histoire serait intéressante si elle n'étaient pas aussi tirée par les cheveux.

    RépondreSupprimer
  27. Anonyme1/07/2018

    Il y en a qui vont se prendre les pieds dans le tapis en se mêlant d'un conflit né à l'issue des élections municipales de Tirepied qui mettaient deux listes en concurrence. La liste du maire actuel était brillamment élue. Le candidat adverse était élu de justesse au 2ème tour. Il portait plainte à propos de la vente des terrains visant en particulier 2 ou 3 élus de la liste gagnante. L'enquête dura près de trois ans et fût sans suite. Et voilà que le maire-chef d'entreprise est à nouveau concerné. Il doit déménager de l'écoparc pour que le projet aboutisse. Si le projet n'aboutit pas on l'accusera . Il faut vraiment une bonne santé et un bon moral pour faire face.

    RépondreSupprimer
  28. Anonyme1/07/2018

    Je connais un élu qui a écrit la vie publique a un prix ou quelque chose de similaire.JCE

    RépondreSupprimer
  29. Mr trehet, Le projet du campus de Remade au lieu dit " l'Ecoparc", ne devrait même pas se poser. Là où est implanté remade il y a assez de terrain libre pour faire face aux ambitions de Mr Millet. ha oui !! Mr Millet, tiens le même nom de famille figure dans les élus de la commune de Tirepied !!! Ha oui c'est son PAPA... ne peut-on donc pas se poser la question "du conflit d’intérêt" si c'est le terme exact ?? Nos enfants on plus besoin d'autre choses que d'un campus à l’américaine... Prenez plutôt exemple sur le parc familiale de "l'ange michel" voilà quelques chose d'utile et qui fonctionne.

    RépondreSupprimer
  30. Anonyme2/25/2018

    Espérons que ce sujet ne deviendra pas une affaire et l'écoparc une friche

    RépondreSupprimer
  31. Anonyme2/26/2018

    L'appétit de l'acquéreur ne se limite pas à l'écoparc. On parle de lui à nouveau de ses projets sur Avranches et Granville. On ne prête qu'aux riches C'est bien connu. JÉRÔME

    RépondreSupprimer