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mercredi 13 avril 2011

Rentrée scolaire 2011 dans la Manche

Une seconde fois en deux semaines, j'ai rencontré l'Inspecteur d'Académie d'abord pour évoquer les questions concernant mon canton puis, avec le Président du Conseil Général et quelques collègues, celles inhérentes à la rentrée dans l'ensemble du département... ce matin j'entendais à la radio que l'inspecteur n'avait rien voulu entendre... c'est une manière de voir mais la discussion laisse entrevoir des aménagements possibles.

A l'évidence, ce n'est pas une sinécure d'être inspecteur d'Académie et d'assumer seul sur le terrain des décisions imposées et votées au niveau national. Le département de la Manche doit rendre 56 postes  compte tenu des prévisions négatives pour  la rentrée scolaire prochaine: 887 élèves en moins dans le premier degré dont 754 en maternelle du fait notamment de la non inscription des enfants de deux ans. En trois ans, la Manche a perdu plus de 1700 enfants en maternelle et primaire.

Cela dit, c'est l'Inspecteur d'Académie qui représente l'ETAT et qui a la charge d'assurer la répartition des moyens qui lui sont attribués. A lui de résoudre la quadrature du cercle face à des parents, des enseignants et des élus qui oublient quelques fois que les décisions nationales ont toujours des retombées locales qu'il faut assumer. Le PENSER GLOBAL, dans l'intérêt de la FRANCE, pour AGIR LOCAL a parfois des incidences inattendues. C'est pourquoi il est bien qu'un élu national ait un mandat local... s'il sait se faire entendre ou s'il en a les moyens.

Toutefois il peut arriver qu' un élu subisse aussi des décisions prises bien antérieurement par ses prédecesseurs. J'ai souvent dit que nous payons aujourd'hui les erreurs ou les insuffisances d'hier. Aussi est-il  important d'anticiper les problèmes pour ne pas les subir ou les faire subir à d'autres 20 années plus tard. Un élu se doit d'avoir des visions d'avenir pour son territoire afin de ne pas le rendre tributaire de lendemains plus difficiles.

Nous l'avons vécu  récemment pour le traitement des ordures ménagères ou bien encore avec la suppression des barrages de la Sélune. Nous le vivrons peut-être demain avec le recul de l'ETAT sur les énergies renouvelables. Nous le vivons aujourd'hui avec cette rentrée scolaire tout simplement parce nous n'avons jamais été capables de faire prendre en compte la ruralité de notre département, lequel aurait du être classé comme les zones de montagne pour lesquelles une discrimination positive est acceptée.

Une fois encore, et ce n'est pas fini avec la réforme territoriale qui nous attend, nous constatons les écarts entre les promesses en faveur des territoires ruraux et les réalités... nous assistons à leur démantèlement. Chacun le déplore en se retranchant derrière un lampiste, l'inspecteur d'académie en l'occurence.








3 commentaires:

  1. Anonyme4/15/2011

    sur le mandat national et local on peut en discuter quand on voit ce qu'obtiennent le sénateur et le député pour le sud manche; bien joué pour votre école primaire.N.V. enseignant

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  2. sans mandat local un parlementaire serait déconnecté du terrain;ce serait probablement pire

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  3. Il est toujours plus efficace d'être dans le systeme qu'en dehors même si les résultats ne sont pas au rendez vous .
    Dans la vie civile comme en politique , il faut s'engager et participer .

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