Il y a comme ça, des synergies qui
peuvent déboucher sur des projets communs, pour peu que les objectifs soient
partagés. C’est le cas avec Compoline qui vient d'aboutir à la
signature d'un protocole d'accord entre l'ISPA d'Alençon ( Institut Supérieur de Plasturgie d'Alençon), et les sociétés Rémi
James et Barrain, respectivement de Saint Laurent de Cuves et Mortain.
Il aura tout de même fallu près de 9 mois pour que le médiateur, engagé par la SEM
Séenergie , bras armé de la communauté de communes du Val de Sée, obtienne cet
accord. Aujourd’hui tous les partenaires s'en félicitent, car cet accord va permettre de
passer à la phase d'industrialisation du SÉLUN, un matériau entièrement
biosourcé et thermoformable, composé de 60% de poudre de bois et de 40% d'acétate
de cellulose. Le tout est associé à un liant naturel dont la formule est
bien gardée. Ce matériau révolutionnaire promis à un grand
avenir, est soutenu par le Conseil général de la Manche, la Région de Basse
Normandie et l'Europe. Au-delà de l’aspect technologique, cet accord prouve aussi
qu’un projet commun à deux communautés, essentiel pour le développement économique de
leur territoire et de ses entreprises, peut aboutir, sans qu’elle soient obligées de fusionner pour réussir.
Sans l’engagement des collectivités locales, une invention aussi extraordinaire qu’elle soit, risque de rester dans les tiroirs. C’est ce qui aurait pu se produire avec LE SELUN. Ce nouveau matériau dérivé du bois aurait fini ses jours au feu s’il n’avait eu le secours des mains tendues. Consumant du même coup, excusez du peu : 2millions d'euros partagé à parts égales entre public privé pour la 1ère phase de Compoline. Pour aller plus loin, le conseil général a eu l'idée de créer une société d'économie mixte avec les deux Communautés du Sud Manche : la Communauté du Val de Sée et celle du Mortainais, pour favoriser l'émergence des bio matériaux dont le SELUN. Mais pour cela, il lui faut racheter la part de l'entreprise mortainaise dont le patron possède la technique et le matériel pour réussir la 2ème étape du projet. Ses finances faisant défaut. On peut toujours gloser, et dire que l'innovation coûte cher mais c'est à ce prix que la France pourra rattraper son retard sur l'Allemagne. Si ce n’est pas déjà trop tard…
Sans l’engagement des collectivités locales, une invention aussi extraordinaire qu’elle soit, risque de rester dans les tiroirs. C’est ce qui aurait pu se produire avec LE SELUN. Ce nouveau matériau dérivé du bois aurait fini ses jours au feu s’il n’avait eu le secours des mains tendues. Consumant du même coup, excusez du peu : 2millions d'euros partagé à parts égales entre public privé pour la 1ère phase de Compoline. Pour aller plus loin, le conseil général a eu l'idée de créer une société d'économie mixte avec les deux Communautés du Sud Manche : la Communauté du Val de Sée et celle du Mortainais, pour favoriser l'émergence des bio matériaux dont le SELUN. Mais pour cela, il lui faut racheter la part de l'entreprise mortainaise dont le patron possède la technique et le matériel pour réussir la 2ème étape du projet. Ses finances faisant défaut. On peut toujours gloser, et dire que l'innovation coûte cher mais c'est à ce prix que la France pourra rattraper son retard sur l'Allemagne. Si ce n’est pas déjà trop tard…
Reste que passer de l'étape de
création à celle de l'industrialisation pour, in fine produire un matériau
qui soit compétitif n'est pas une mince affaire. C'est l'objet de la 2ème phase
du projet Compoline. Un pari que se sont fixés les collectivités
en apportant dans la corbeille de mariage 300000€ répartis entre le Conseil général (
200000€) et les Communautés: 50000 chacune. Un montage qui a fait
l'unanimité de la part des élus, tant au sein du Conseil général que des collectivités
locales...Le département a
été visionnaire et innovant avec la fibre optique, au début des années 2000, au point que la
Manche peut se targuer aujourd'hui d’avoir une sérieuse longueur d’avance sur le maillage
numérique par rapport au reste de la France. Preuve qu’il faut croire en
l’avenir. Pour cela, il faut que la notion de développement durable n'en reste pas à des intentions, mais s’inscrive
dans une politique de rupture, tant sur le plan économique qu'administratif.
Bonsoir M Trehet ,
RépondreSupprimerTOUT SIMPLEMENT GENIAL , merci, la presse n'a plus qu'à envoyer les signes positifs de l'essor de l'économie avec le travail du CG 50 et ici deux cantons !
Aussi, faut-il s'inquiéter des propos rapportés par Ouest France de M.BAS, qui prend l’option de l’abandon de l'économie dans les nouvelles compétences du conseil départemental, les confiant au seul conseil régional bientôt réunifié ? La connaissance des territoires par les élus du département est me semble-t-il un facteur majeur de l'action des conseillers généraux.
Je prendrais un exemple d'importance départementale... le numérique est un savant dosage d'actions de l’État, la Région, le département, certains conseillers généraux, les élus des communes et communautés de communes par leurs délégués à Manche Numérique et dont le président de Manche Numérique est un Vice Président du conseil général en place : avec le retrait de la compétence de l'économie, le développement et l'innovation qui sera le relais sur le territoire ? C'est un débat qui va venir avec la future échéance électorale, je souhaite au moins qu'il y ait débat, je suis peut-être en avance mais l’intérêt de savoir vers qui pourront se tourner les innovateurs est crucial dans les territoires du Sud Manche, et je vous remercie par avance de vos réponses ou vos positions sur le sujet.
bonne fin de dimanche
Salutations à vos lectrices et lecteurs
Alain Thomasse
De fait la compétence économique reviendra à la grande Région mais on peut espérer que des délégations de la Région seront données aux départements dont quelques délégations économiques. Cela dit la création de sociétés d'économie mixte dans lesquelles le département sera présent lui permettront d'être toujours présent aux côtés des entreprises. Pour autant la réforme territoriale a de quoi nous inquiéter si les hauts normands nous méprisent.
RépondreSupprimerMonsieur,
RépondreSupprimerMerci de votre réflexion, il est important de noter le poids de la Haute Normandie dans l'intervention économique pour les entreprises de leurs deux départements ( ( ex OSEO 100 Millions) au delà de toute polémique, espérons surtout que les interventions soient toujours possibles par quelque moyens que ce soit ! l'avenir est à créer de l'emploi par le soutien des entreprises et des innovateurs dans tous les domaines,
A très bientôt partager les projets du territoire du Sud Manche.
bien cordialement
Alain Thomasse
La presse fait état de toutes les difficultés des nouvelles communautés de communes, ordures ménagères, impôts, nominations et on voudrait de nouvelles fusions. On marche sur la tête ce serait casser votre action économique. Alex.
RépondreSupprimerJe ne suis pas certain que la réforme territoriale atteigne tous ses objectifs. Pour l'heure je travaille au développement économique de mon territoire sans trop me soucier de l'avenir des communautés. J'ai un naturel optimiste.
RépondreSupprimerLa Manche libre vient de parler de l'arrivée dans le Sud Manche d'une société de leds. Pouvez vous nous en dire plus JH P ingénieur
RépondreSupprimerIl n'y a pas que la Manche libre qui en a parlé..
RépondreSupprimerOuest France 2 fois cette semaine ; La gazette ; la Manche libre ; tendance Ouest.
L'article/contribution du président doit être en gestation :)
Brécey capitale des Leds après être annoncé comme capitale des tomates ?
JCE