Méritons notre territoire...
Dans quelques semaines la Communauté d'agglomération du Sud Manche portera le nom prestigieux de Mont-Saint-Michel-Normandie, deux noms qui, associés, symbolisent le combat et la liberté et nous obligent à vaincre le démon de l'individualisme. Enfin, on peut l’espérer..C'est cet esprit que les membres du groupe de travail chargé d'élaborer la charte de gouvernance ont voulu inscrire dans le document qu'ils ont présenté dernièrement au comité de pilotage de leur future communauté. La liberté est un combat permanent qui exige engagement et disponibilité des élus choisis pour constituer une équipe compétente, complémentaire et représentative de l'ensemble du territoire . Pour autant, reconnaissons le, écrire une charte est un exercice acrobatique dans la mesure où elle est censée exprimer une volonté collective susceptible de mettre à mal d’éventuelles velléités individuelles.
Dans quelques semaines la Communauté d'agglomération du Sud Manche portera le nom prestigieux de Mont-Saint-Michel-Normandie, deux noms qui, associés, symbolisent le combat et la liberté et nous obligent à vaincre le démon de l'individualisme. Enfin, on peut l’espérer..C'est cet esprit que les membres du groupe de travail chargé d'élaborer la charte de gouvernance ont voulu inscrire dans le document qu'ils ont présenté dernièrement au comité de pilotage de leur future communauté. La liberté est un combat permanent qui exige engagement et disponibilité des élus choisis pour constituer une équipe compétente, complémentaire et représentative de l'ensemble du territoire . Pour autant, reconnaissons le, écrire une charte est un exercice acrobatique dans la mesure où elle est censée exprimer une volonté collective susceptible de mettre à mal d’éventuelles velléités individuelles.
C'est
ainsi que l'unité du comité a pu s'obtenir autour d'une organisation constituée de six pôles territoriaux et de sept pôles thématiques également
répartis sur le territoire. En revanche, les divergences ont commencé à émerger
lorsqu'il a été question d'associer sur le papier compétences et
vice-présidences. Ou bien encore lorsqu’il s’est agi d’avancer l'idée d'un
président préfigurateur du nouvel EPCI jusqu'au renouvellement des élus en
2020. Personnellement
cette idée ne m'a pas choqué, dans la mesure où j'ai le sentiment que ces trois prochaines
années ne seront pas de trop pour consolider les bases de l'organisation
politique et administrative de la Communauté d'agglomération du
Mont-Saint-Michel-Normandie. À condition, bien entendu, d’ouvrir grandes nos oreilles pour
prendre en compte les conseils et les orientations de l'assemblée de cette nouvelle collectivité qui a
vocation à exister pendant de nombreuses années . Toute organisation doit être en
mesure de s'adapter aux difficultés rencontrées et aux attentes qui se
présenteront sous peine d'affaiblir une démocratie qui n'a pas besoin de cela... Pour preuve, la réunion de ce premier comité de
pilotage dont les 2/3 des membres n'étaient déjà plus présents dès
12h15. Quand l’estomac appelle, il ne faut pas le faire attendre. À moins que
la question abordée peu de temps auparavant n’ait provoqué une poussée
d’hypoglycémie chez les participants quand il a été question d’aborder la compétence et
la disponibilité des vice-présidents et du président. Et par là même, de la
stabilité de la gouvernance au cours de la première année. Ainsi, en toile de fond, c'est la question du cumul des mandats qui était abordée, une question importante qui visait sans le dire
le parlementaire local , mais pouvait aussi être étendue à des vice-présidents
du Conseil départemental ou à tout autre élu en possession d'un autre mandat
que celui de maire. Sauf que la loi sur le
cumul des mandats ne concerne que les députés qui devront choisir entre leurs
deux mandats en juin 2017, six mois à peine après la création de la nouvelle
communauté. Un choix crucial car il est impensable que la présidence d'une
Communauté d'agglomération de 89000 habitants ne puisse être exercée
autrement qu’à plein temps.
Nonobstant que le planning des réunions ne peut dépendre du bon vouloir
d'un président courant d’air, sauf à ignorer les obligations d'une grande
majorité d'élus et d' administratifs qui ont aussi une vie de famille. Avec 145
élus, nous aurions tôt-fait de ne plus avoir le quorum dans les assemblées et
nous nous trouverions dans une situation d'incertitude et d'instabilité dont la démocratie et peut être notre territoire seraient les grandes victimes. Le risque d'une démocratie fantôme existe.
100 députés sont président d'un EPCI, soit 17% de l'Assemblée Nationale. Le cumul est une exception française... 83% des députés ont un mandat local contre 23% en Allemagne,20% en Espagne, 3% en Angleterre, 0% aux USA. Juppé a dit qu'il aura d'autres chats à fouetter que de revenir sur la loi du cumul des mandats. Il faut mettre un terme à cette situation. Jean François
RépondreSupprimerEt il va devoir en fouetter pas mal des chats!
RépondreSupprimerJuppe arrivera à la tête du pays comme hollande, parce que l on votera contre un autre, mais pas pour lui même. Ça nous promet des jours de grève.
Toujours autant d'humour, et t il compris pas tout le monde, il y pas mal de coincés dans votre assemblée et j en sais quelque chose. Maintenant
RépondreSupprimerIl faudrait abattre les cartes
Je pense que les cartes sont abattues depuis un certain temps mais il importe d'éviter la personnalisation. La réflexion pour la création de cette communauté doit continuer d'être partagée. Une équipe doit se constituer dans un esprit de collégialité qui respecte la diversité des idées.
RépondreSupprimerJe reconnais dans les orientations de ce comité de pilotage beaucoup de vos idées ; est ce vous qui l'animait ?
RépondreSupprimerVous seriez légitime.
Le comité de pilotage est animé par David Nicolas qui avait été désigné comme assesseur par le préfet. Ce groupe était composé des 5 présidents de communauté d'abord. Nous l'avons ouvert ensuite à une dizaine d'élus et créé des groupes de travail thématiques pour permettre á d'autres élus de nous apporter leur savoir dans le domaine de compétences qui leur a été confie sur leurs territoires respectifs. Il était essentiel d'impliquer le maximum d'élus dans la réflexion et d'intégrer des administratifs au sein d'un comité technique. Tout cela était bien utile. De plus nous avons été accompagnés par un cabinet financier et un cabinet RH
RépondreSupprimerCe serait bien de donner des critères de légitimité en politique. Ce serait plus facile localement au regard des travaux réalisés,de l'action économique et sociale, du travail et de tant d'autres qualités, mais en politique ce ne sont pas ces questions là qui comptent le plus. Si seulement on pensait à l'avenir de notre territoire rural
RépondreSupprimerEntre nous une assemblée de 145 élus, ce n'est pas très sérieux;une fois encore on a mis la charrue avant les boeufs. On peut craindre qu'à l'avenir on vous impose des listes électorales qui seront faites de copains comme au conseil régional.
RépondreSupprimerlol pas besoin de listes à ce niveau de politique locale : un titre et des micro enveloppes de subventions suffisent...
SupprimerEntre des copains et des potiches qu'est-ce qui est préférable ? Vu que les copains en politique c'est aussi fréquent que la pluie sur la lune.