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jeudi 24 décembre 2015

Joyeuses fêtes et Bonne année 2016




Chers amis, chers lecteurs,

J’espère que vous pardonnerez ce billet un peu long, mais passer en revue une année aussi noire méritait bien une page de plus.




L’année 2015 a été marquée par une série de catastrophes; le pays n’avait  pas connu cela depuis la seconde guerre mondiale. On voudrait chasser de notre mémoire les images terribles des massacres de Charlie Hebdo, de l’Hyper Casher, du Bataclan et des bars environnants mais l’on n’y parvient pas. Elles resteront à jamais gravées dans nos mémoires; nous n’oublierons jamais. Alors que souhaiter pour 2016 ? les pages des agendas étant encore à remplir, je souhaite qu’elles ne soient pas écrites en lettres de sang. Nul ne peut prédire l’avenir; mais il semble bien incertain aujourd'hui. À L’aune des attentats terroristes qui ont ensanglanté la France, les plus pessimistes ne croient plus beaucoup en l’homme, et encore moins aux discours politiques même si les sondages remontent sur fond d'union nationale... Une union qui a vite fait de prendre l'eau une fois passée la peur. Pour preuve, le projet de déchéance nationale pour les terroristes qui usent de leur double nationalité afin d'agir sereinement en France déchire même le
 gouvernement, plaçant le président dans une situation pour le moins instable. Décidemment il n'a pas de chance avec la gent féminine. Taubira lui montre de quel bois elle se chauffe au point que le Canard enchaîné se plait á en faire son titre(23/12) : Hollande : « J’ai déjà assez  déchu comme ça ! »
Les drapeaux français ont poussé aux fenêtres des immeubles des grandes villes, mais ces fleurs ont été bien éphémères. La vie a repris son cours, les terrasses des cafés sont remplies, et le soir venu les bars à Paris font trottoir comble. Un verre de vin ou de bière à la main, les jeunes gens de la capitale ne veulent pas capituler devant une poignée de décérébrés se réclamant d’un état imaginaire peuplé de fous. Il est vrai que les habitants et fêtards des 10ème et 11ème arrondissements, particulièrement visés par les attentats, ont été rassurés par les discours patriotiques de François Hollande; toutefois qu'ils n'oublient surtout pas que le chef n'est pas toujours le patron dans sa boutique.


Heureusement, l’exécutif (sur)veille 

Le Premier ministre vient de nous sortir un nouveau plan anti-chômage. Un de plus serais-je tenté de dire. Les plus optimistes veulent encore y croire, ne serait-ce que pour oublier  leurs difficultés. Les autres, se résignent à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête, car ils savent maintenant que le chômage ne baissera pas d’un coup de déclaration magique. Le tout est de savoir comment on fait. Chacun cherche la martingale contre ce fléau. On espère une solution miracle; Pierre Gattaz, président du Medef, l'aurait; il rêve d'un "pacte républicain". Une concorde pour l'emploi est-elle envisageable? François Hollande y croit. Surfant sur la vague des sondages,  iI a inscrit à son programme la loi El Khomri destinée à simplifier le Code du travail, et une loi Macron 2 pour doper les créations d'entreprises et former les chômeurs , se rappelant que ceux de Gad avaient besoin d'apprendre à lire. C'est urgent, car les prévisions extrêmes des économistes de Saxo Bank pour 2016 promettent des nuits blanches. Selon eux, les cours des produits agricoles vont flamber, les "licornes" de la Silicon Valley, ces start-up qui pèsent plus d'un milliard de dollars, connaîtront une année noire, le pétrole remontera par à coups à 100 dollars le baril, l'euro se renforcera à 1,23 face au dollar, le marché des obligations va s'effondrer.Depuis 13 ans, les analystes de la jeune banque d'investissement en ligne danoise cherchent les fameux "cygnes noirs" susceptibles de faire bouger les lignes des marchés et des portefeuilles des investisseurs. Leurs dix scénarios - un rendez-vous attendu qui fait le buzz et parfois mouche - vont à l'encontre du consensus des prévisionnistes. Tant mieux! En 2013, ils avaient anticipé la chute des cours du pétrole sous les 80 dollars. Il est aujourd’hui à 30 dollars avec un litre de gazole à 1 euro mais pour combien de temps ? Vous l’aurez compris, il reste à chacun de nous de s’inventer une part de bonheur. Une toute petite part si l’on considère que les biens matériels et l'argent ne font pas le bonheur. Le consumérisme a ses limites en effet. La liberté est en soi un gage de bonheur, mais cette condition est elle même soumise aujourd'hui à des conditions matérielles et financières à minima que la société n'est plus en mesure de garantir à tous ses membres.

Faisons un rêve.

Pour ma part, je souhaite que 2016 soit une année qui renforce la citoyenneté et le civisme, qu’elle développe l'altruisme et la solidarité. Le temps est venu de mettre un terme à nos  égoïsmes et aux batailles politiques qui ne servent qu'à diviser les français avec au bout, le danger d’une confrontation. 2016 sera l'année de préparation d'une réforme territoriale qui se doit d'être sereine et sans conséquences pour nos concitoyens... Une grande année qui engagera l'avenir de nos territoires ruraux... Puisse t-elle nous permettre de participer à ce grand rendez-vous dans l'unique souci de construire la Manche et la France de demain. Ceux qui me connaissent savent que je continuerai à agir pour le bien de tous.
Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes, et je vous adresse mes meilleurs voeux pour l'année 2016, en espérant qu'elle soit pour vous et tous ceux qui vous sont chers, le couronnement des rêves et des espoirs que l'avenir vous permet d'avoir.



25 commentaires:

  1. Anonyme12/25/2015

    Votre analyse est bien, mais vous écrivez je cite :"Décidemment il n'a pas de chance avec la gent féminine. Taubira lui montre de quel bois elle se chauffe". C'est tout le contraire l'annonce de Hollande contredit ce qu'annonçait Christiane Taubira la veille sur une radio algérienne. "C'est un sujet qui va s'éteindre", promettait la ministre de la Justice, elle est bel et bien désavouée par le Premier ministre et le Président et ce n'est pas un mal. Au moins pour ce coup là il a eu de la clairvoyance.Vite qu'on se débarrasse de ce colis très encombrant
    Cordialement

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  2. Oui vous avez raison mais quelques femmes á gauche ne lui font pas de cadeau. Je pense aussi á Marie Noëlle Lieneman et d'autres. Cela dit c'est incompréhensible que la ministre de la justice puisse s'exprimer ainsi. Ce désavoeu devrait entrainer sa démission. Entre Macron et Taubira nous sommes dans le grand écart.

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  3. Anonyme12/26/2015

    Si vous regardez Ouest France d'aujourd'hui, trois femmes sont á l'affiche pour le même sujet dont son amie Martine et sa future et incontrolable concurrente écolo en 2017

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  4. Anonyme12/27/2015

    Démission immédiate de Taubira c est la première reponse

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  5. Anonyme12/27/2015

    Bonjour Monsieur Tréhet,
    j'ai lu avec attention votre billet, toujours intéressant, même quand il est long.
    un constat reste un constat et si il ne faisait place à des solutions, il resterait lettre morte.
    Je trouve votre discours emprunt de politique plus nationale que locale. Oui, la France a souffert de ces attentats et encore plus de ceux de Novembre. malheureusement, la proximité des élections régionales, les impositions de ni-ni de l'agité de l'épaule ont eu comme conséquence une scission de l'unité nationale et au sein de son camp avec NKM. Comme quoi de droite et de gauche, les chefs de clan n'ont "pas de chance avec la gent féminine". je voudrais que nous dépassions ces discours stériles de droite contre la gauche pour revenir à une vraie union de bon sens.
    lors des dernières élections européennes, le FN a fait un score historiquement haut. Les analystes y ont vu les conséquences du discours que profèrent nos politiques de droite et de gauche contre Bruxelles à l’approche de la première difficulté. Devons nous en conclure que les résultats historiquement hauts du FN sont une conséquence du discours "anti"-état de nos représentants locaux à l’approche de la première difficulté ? Pas forcément, mais nous avons une part de responsabilité.
    Qu'ils soient de gauche ou de droite, nous nous insurgeons, (peut-être à juste titre) contre les décisions que nous jugeons anti-rurale. Il est temps de proposer des solutions. je vous sais capable de cela et attends de vous en 2016, un blog de construction.
    Nous sommes face à une restructuration, sans précédent, de nos communautés de communes et communes (même si la nomination de notre préfète, dans le Puy de Dôme, changera peut-être la donne ?). Nous devons face à cela être les moteurs d'une nouvelle politique.
    - apprendre aux jeunes générations (et même aux anciennes) le vivre à travers un apprentissage du message commun que véhicule les trois grandes religions monothéistes.
    - sortir la ruralité de l'oubli dans laquelle elle semble ancrée, à travers une mutualisation des ressources et des moyens afin de conserver un dynamisme indispensable à notre attractivité.
    - cela passera évidemment par l'économie. Comment attirer des entreprises quand les réseaux téléphoniques sont aussi mauvais ? et que nos liaisons routières se limitent à la D911 ? Dans ce cas, nos efforts en réseaux internet seront vains.
    Le travail ne manque pas. Votre rôle local est de plus en plus nécessaire et votre vision sur l'avenir (court, moyen et long termes) est indispensable. je souhaite donc que 2016 soit l'année d'une projection et non du constat pré-établi, des solutions locales et non des plaintes nationales. En d'autres termes, que nous nous montrions vivants pour ceux qui ont péri à vouloir être libre.
    Xavier Tassel

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  6. Je n'ai rien á ajouter sinon qu'il faut partir du constat pour agir... Constat local bien sûr pour agir localement même si nous ne disposons pas de tous les pouvoirs pour agir, la réglementation nous laissant une voie de plus en plus étroite. Bonne année 2016.

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  7. Anonyme12/27/2015

    Curieuse la réaction de Xavier pour qui le rôle d un élu local ne se bornerait qu a s intéresser qu a l actualité locale. Je suis votre blog, et je peux vous dire que votre billet prouve que vous êtes en phase avec le monde qui vous entoure plutôt que d être replié sur vous meme comme c est trop souvent le cas avec nos petits conseillers et leur vision étriquée. N en déplaise à certains, la réussite d une politique locale ne peut réussir que si on connaît bien celle au plan national. C'est à ce prix que vous reussirez vos projets comme celui des tomates par exemple.
    bonne année, cordialement

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  8. Anonyme12/28/2015

    Je vous ai souvent entendu dire qu'il fallait faire croiser les problématiques locales avec les nationales pour agir. C'est ce que vous avez fait pour traiter la question des personnes âgées que vous avez croisée avec celle de l'habitat local que vous avez restauré. Cela vaut pour tous les sujets. Le commentaire précédent parle des tomates. Il a raison. On aurait pu parler aussi des énergies renouvelables. Vous en avez fait un parc économique. La fusion avec Juvigny le tertre. Vous y avez fait un pole administratif.La question de la ruralité est une problématique nationale.jcb

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  9. Le propos de Xavier Tassel touche un sujet d'actualité qui peut être très négatif pour le territoire du Sud Manche s'il est mal traité. Il s'agit de la réforme territoriale et de l'économie en corollaire. Cette réforme nous étant imposée, il nous appartient de l'adapter à notre territoire. Je pense que tout le monde est d'accord sur ce point. Avec quelques élus nous y travaillons déjà. Quant à l'économie qui ne semble pas toujours émerger des contrats de territoire, elle devra être en effet une priorité de la future communauté.

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  10. Anonyme12/28/2015

    Xavier et Bernard disent la même chose. Leur approche politique diffère légèrement.
    Et je rejoins Bernard sur l'importance d'analyser et d'anticiper les conn_ries parisiennes (états majors, État, gouvernement, Élysée) pour se préparer aux conséquences et effets collatéraux des décisions, voir de la non application des lois par les corps de l'administration.
    Le photovoltaique étant l'un des meilleurs exemples en réf à l'Eco Parc. Le contexte agricole et le poids des lobbies et groupuscules extrémistes le seront également pour les tomates.
    JCE

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  11. Anonyme12/28/2015

    Il faut à tout prix sortir la Manche de son isolement. Son attractivité sur le plan économique est médiocre. La force repose sur une bonne connexion avec les sphères d’influences parisiennes. Hélas, je crains qu’il faille attendre 2017 que l’on se débarrasse de certains parlementaires incompétents ( gauche et droite confondus ) incapables de prendre des mesures cohérentes. La dernière en date étant le projet de déchéance nationale. Si ça cafouille autant au niveau national comment voulez-vous parvenir à une politique cohérente à votre niveau. Je connais votre parc photovoltaïque. Sa situation géographique est bonne, mais il faudrait qu’il soit géré par un groupe privé pour le booster et le faire rayonner au-delà de votre territoire. Vous le savez aussi bien que moi, il manque de notoriété. De ce côté là aussi ça cafouille.

    Un chef d’entreprise

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  12. Anonyme12/28/2015

    Votre article est très bien. Pour une fois, c’est bien de rappeler à ces ruraux qui ont la mémoire courte que les attentats et les problèmes économiques les concernent aussi. Et peut-être plus qu’ils ne le pensent… Vous les entendrez bien râler quand ils paieront le gasoil plus cher dans quelques mois car il ne va pas rester à 1euro bien longtemps, les requins du gouvernement vont s’en occuper.

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  13. Anonyme12/28/2015

    A chef d'entreprise
    L'Eco Parc est réalisé en partenariat avec une SEM qui est propriétaire des coques et responsable de son développement. Celle-ci est déjà associée à des partenaires dont les réseaux dépassent largement la Normandie.
    Mais ce site ne sera rien de plus qu'une zone, certes exceptionnelle, si le territoire autour ne construit pas une offre économique, environnementale, et sociale cohérente avec lui.

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  14. Anonyme12/28/2015

    Ces ruraux ? Si on ne sentait pas un peu de condescendance de l'auteur anonyme précédent, son commentaire n'en appelle pas moins à certaines remarques.
    Outre le fait qu'ils se sont mobilisés partout en France en soutien aux victimes, qu'ils ont payé également un lourd tribut humain en passant (origine des victimes), je pense qu'ils sont beaucoup plus impactés que les citadins et très bien conscients des choix iniques de l'État au sens large.
    Dans tout secteur confondu (urbain, peri-urbain, rural) vous avez ceux qui comprennent mieux que d'autres, ceux qui s'en foutent tant qu'ils ne sont pas affectés directement, ceux qui sont persuadés de tout comprendre grâce à leurs diplômes, ceux qui s'intéressent et sont silencieux, ceux qui sont inondés d'informations contradictoires et sont perdus, ceux qui veulent tout renverser en picolant les 20h et autres émissions prémachées.
    Sortez de votre appart svp.

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  15. Anonyme12/28/2015

    C’est vrai que les attentats ont aussi impacté des provinciaux de Paris qui avant tout peuplé de ces derniers. Faut-il rappeler que les grands boulevards ont été construits par un grand nombre de normands au xix siècle. N’empêche que l’on n’a pas vu beaucoup pousser de drapeau aux fenêtres dans les environs

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  16. Anonyme12/28/2015

    Pas beaucoup de drapeaux dites-vous ? Peut-être qu’ils sont moins « moutons » que les autres. Cet élan de patriotisme n’est rien d’autre qu’une récupération pour bobos par un état qui a fait preuve de légèreté depuis janvier et la première attaque de Charlie. C’est de l’intox pour nous faire croire que Hollande et sa troupe s’occupe de nous. L’intox règne en maître dans les médias.

    Salutations à ceux qui croient encore à la parole des politiques, et condoléances aux familles qui ne sauront jamais pourquoi une bande de cinglés a assassiné leurs enfants, maris, frères et sœurs.

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  17. A la veille de cette fin d'année 2015, oublions quelques instants nos douleurs physiques et morales et parions sur 2016 pour qu'elle nous donne la santé,le meilleur cadeau qu'elle puisse nous faire, et la forme pour être en mesure de la donner à ceux qui l'ont perdue.Allez, gardons l'espoir. Bonne année à tous.BT

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  18. Anonyme12/30/2015

    J'ai découvert ton blog récemmment. Je ne fais pas de politique mais j'ai plaisir á te lire. Il me permet de m'intéresser á mon département d'origine étant exilé en corse où ça chauffe H.Philippe

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  19. L'un des commentaires évoque l'avenir de l'écoparc. Il ne sera qu'une zone économique exceptionnelle, certes , mais pas plus si une offre spécifique n'y est pas proposée. Ce commentaire touche une vraie question que je souhaite développer dans mon prochain billet. Cet écoparc doit pouvoir devenir une vraie technopole mais un tel projet n'est pas de la dimension d'une communauté de la taille du Val de Sée. Une technopole doit s'inscrire dans une politique, locale, départementale et régionale. Il faut espérer l'émergence d'une nouvelle communauté unie pour avoir une politique économique d'envergure.

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  20. Anonyme1/02/2016

    Après tout ce ne serait que justice. Cherbourg a sa technopole et Saint Lo a son pôle agroalimentaire avec Actalia. Le Sud Manche doit pouvoir revendiquer un pôle de développement sur l'A84 auquel vous pourriez rattacher le centre de Novea.

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  21. Anonyme1/02/2016

    Vous oubliez le centre du Fleurion de Saint Lo financé par le département sur une zone bien déserte que l'entreprise Marietoit veut abandonner. Le sud manche a été le grand oublié.H.Philippe

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  22. Anonyme1/03/2016

    Bonjour
    Il y a confusion entre technopôles, zones de développement économique, zones d'activités, etc.
    Les technopoles ont souvent été créés à l'initiative de l'État (sud-ouest de Paris, Sophia Antipolis, Rennes Atalante, Nancy-Brabois, Inovallée-Grenoble, Futuroscope, EPALE...). La Technopole de Sophia Antipolis (cité de la science et de la sagesse près de Nice) actuellement la plus ancienne et plus grande d'Europe (1969, 2 400 ha) a été fondée sur un projet d'intérêt national sous la gouvernance d'une mission interministérielle.
    Il en existe de plusieurs types et tailles. Elles sont souvent liées à des centres universitaires.
    Raisonner ce type de structure à l'échelle communale est aussi stupide que raisonner des pépinières dans les zones artisanales... Pour une raison simple : la concurrence. Comment rivaliser avec Villeneuve D'asq, Sophia Antipolis, Compiègne, Saclay etc ? Pourquoi une entreprise viendrait se perdre dans un territoire sans formations High Tech, sans fluides, sans Laboratoires et équipements innovants et chers ?
    En revanche on devrait se poser la question : comment conserver les pépites industrielles existantes ? Le début de la fin commence quand une entreprise innovante ou leader d'un secteur d'activité délocalise son pôle de recherche.
    Repérer les innovations locales, les entreprises majeures en perte de vitesse et en recherche de débouchés, les brevets en recherche de financement et d'outils industriels. Une fois l'état initial du territoire établi vous pourrez développer une stratégie de technopoles à l'échelle d'une vallée ou du pays de la baie.
    Votre centre de développement ne sera pas spécialisé au départ mais permettra de construire une offre en adéquation avec les besoins locaux et la future technopole... En supposant qu'il y ait des synergies à trouver entre un Acome, une Stelmi, un Electropolis, ou un Président...
    Enfin cette offre devra être lisible et pointue pour inciter les gens à venir et surtout rester quand ils auront fait le tour des aides...
    JCE

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  23. Le terme technopole non expliqué a certainement été utilisé abusivement. Mais vous développez de votre côté l'idée que je défends... Soutenir bien entendu les entreprises existantes.j'ai plusieurs exemples que je peux mettre á mon crédit sur ce point. La création de la SEM Imagine pour sauver les AIM et la SEM Biomatériaux pour développer la recherche, le SELUN et la société Rémi James en sont les derniers exemples. Quant á l'écoparc il doit devenir un centre de développement pour le Sud Manche et favoriser l'émergence de nouvelles activités et de synergies. Le dernier billet que je viens d'émettre complète ma réponse, notamment en ce qui concerne le développement endogène grace aux jeunes "pousses" que nous devons tenter de garder chez nous en les accompagnant dans leurs projets.

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  24. Anonyme1/04/2016

    Ne croyez vous pas mettre la charrue avant les bœufs. Pour que des jeunes puissent suivre une formation technologique, il faudrait un accord avec des entreprises et l’éducation nationales. De plus, je rejoins la réaction du dernier message, une technopole est irréalisable ici. Il faudrait que la région avec un nouveau président veuille mettre le paquet sur l’emploi et la formation et s’investisse avec l’aide di conseil général. Mais seul, je ne vois pas comment vous pourrez vous en sortir. Sauf si vous avez des connexions que je ne connais pas

    Salutations

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  25. Le réseau est en effet important. Il est difficile de faire les choses seul. Nous en sommes bien d'accord.

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