Dès
le 1er tour de l'élection à la première vice-présidence de la Communauté
d'Agglomération du Mont-Saint-Michel-Normandie, 64,5% des élus m'ont accordé
leur confiance; qu’ils soient ici remerciés. Face à moi, il y avait Albert
Bazire, fidèle lieutenant du député du Sud Manche qui s'était plu à mettre en
évidence l'endettement de la Communauté de communes du Val de Sée dans l’hypothèse de ma candidature à la présidence de cette
collectivité à laquelle il espérait se présenter si Juppé avait été élu à la primaire. Pas de chance, j'ai choisi une autre option. Ceci étant dit, je me réjouis du
résultat de ce vote qui me rassure pour l'avenir de notre communauté, laquelle
doit porter ses efforts en priorité sur l'aménagement de notre territoire et
son développement économique. Certes les résultats en termes d'emplois sur le
territoire de la Communauté de communes du Val de Sée sont édifiants, mais le
dernier compte administratif de cette ex collectivité qui vient de m'être
présenté m’oblige à avancer un argument supplémentaire pour convaincre ceux
qui n'ont pas compris (ou qui ne veulent pas comprendre) que les
investissements économiques sont productifs de recettes nouvelles qui
permettent de réduire la précarité, de développer le cadre de vie et de palier
au trou d’air provoqué par la diminution
des dotations.
Un compte
administratif s’interprète à trois
niveaux
1) L'épargne de gestion qui correspond à la
différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement. Celle-ci ne
prend pas en compte les intérêts d'emprunt, pourtant comptabilisés en
fonctionnement alors que le capital remboursé annuellement se trouve dans le
budget d'investissement.
2) L'épargne brute est égale à
l'épargne de gestion diminuée des intérêts d'emprunt.
3) L'épargne nette correspond à
l'épargne brute diminuée du remboursement annuel du capital. Cette épargne est
aussi appelée Capacité d'Auto-Financement (CAF nette).
En
clair, la comparaison de ces épargnes entre collectivités ne peut se faire que
si elle est faite au regard du nombre d'habitants.
Ainsi
pour 2016, l'épargne de gestion a de nouveau augmenté passant à 1,400981€ soit
153,34€ /hab. Quant à l'épargne nette, elle progresse de 23,36%, se situant
aujourd'hui à 27,14€/hab. Par voie de conséquences le bas de laine s'amplifie
au bénéfice de l'aménagement du territoire. Inutile de préciser que ce genre
de résultats ne suffit pas aux
esprits formatés, chargés d'analyser la gestion des
collectivités. Formatés par des enseignements basés sur le postulat qu'une
collectivité n'est pas une entreprise mais une grande famille qui n'a que son
revenu et les allocations de l'État pour vivre. Autrement dit des impots et des
prélèvements de toutes sortes qui ne cessent d’augmenter puisque c’est la seule
source de financement. En fait, toutes ces épargnes ne peuvent être analysées et
comparées au regard des critères de gestion habituels dont celui de l'emprunt et de la
capacité de la collectivité à le rembourser dans un temps donné. Il va falloir
s’y habituer, on ne peut plus gérer une collectivité comme au siècle dernier.
Les habitants
en demandent toujours plus et l’état en donne toujours moins.
Le
rayonnement d’un territoire implique que l’on s’investisse au propre comme au
figuré. Par comparaison, une entreprise qui n'investit pas pour améliorer son
outil de production est vouée à disparaître. Nonobstant le fait qu’une petite PME n’a
pas les mêmes facilités d’emprunt qu’une collectivité. Voilà pourquoi, je suis
satisfait de constater que l'excédent de gestion et la capacité d'auto
financement augmentent malgré les baisses considérables des dotations de l'État
et la perte de la TCFE (taxe sur l'électricité) que le syndicat départemental
d'électricité a puisé dans nos poches grâce à la loi pour remplir les siennes. Seule notre
action économique nous a permis de respirer ces dernières années et le permettra demain. Une fois de plus, je remercie les
électeurs qui m'ont fait confiance, ils ont eu le bon sens de balayer les idées
reçues et les manipulations politiques. C'est un signe d'espérance pour
l'avenir de notre nouvelle communauté.
On compte sur vous pour faire avancer notre territoire. Quand un pays n'investit plus tout s'effondre.La France et l'Europe n'ont pas tout compris à ce sujet. H.Morin dit comme vous mais on l'attend pour l'instant dans les actes. C'est un chef d'entreprise qui vous le dit
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec le commentaire de ce chef d'entreprise: DES ACTES
RépondreSupprimerEn fait il faut que le Sud Manche se fasse connaître au delà de ses frontières et qu'il soit attractif autrement que par le mt st michel. Il faut cesser avec la culture de la poisse nous avons les ressources nécessaires, les hommes une main d'oeuvre de qualité, il s'agit maintenant de la faire connaître intelligemment. En finir avec le p tête ben que oui p tête ben qunon. Bousculer ce petit nombre monsieur Tréhet, je sais que vous savez vous entouré de spécialistes en économie.jai assisté à la soirée que vous avez organisé à pont très réussie. Il faut aller plus loin ou continuer sur cette lancée.
RépondreSupprimerBravo pour votre élection
Nos meilleurs atouts pour notre attractivité,ce sont nos entreprises...Tricots Saint James, Stelmi, Acome, Lactalys, Mae 50 et la silver économie, Électropoli, Chereau, Remi James, Alphonse James, pôle Equin,... Et tant d'autres comme Atoll, Contact etc qui nous exportent en France ou dans le monde dans les domaines les plus divers.
RépondreSupprimerVous avez oublié Nomotech avec le filS Legrand et ses 205 emplois et Remaide in France avec Mathieu Millet, votre ancien élève. Avec de telles entreprise et Vuiton,vous avez de quoi vous faire plaisir pour valoriser votre pays. EM.
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