Régénérons les esprits.
Vouloir : « Le beurre, l'argent du beurre la crémière et le pot à lait » Tout le monde a entendu cette expression populaire qui désigne celui qui veut tout sans rien donner. Elle est hélas très souvent dans les esprits lorsqu'on parle économie. C'est regrettable quand bon nombre de collectivités se trouvent étranglées par les réductions successives des dotations d'un État glouton et hypocrite. Par manque de courage, il n’a pas eu l'audace de faire les réformes qui s'imposaient, préférant créer des super structures comme celle de la Communauté d'Agglomération du Cotentin qui, avec ses 221 élus, a mis près d'une heure et demie pour élire JL Valentin avec 113 voix contre 100 à son concurrent D.Marguerite. Mais c'est ainsi, il va falloir s’habituer à faire avec. En revanche, avec 221 élus et le vote électronique qui leur donne le sentiment de voter secrètement, il va falloir faire preuve d'une très grande pédagogie pour faire admettre à quelques uns que le développement économique, source d'emplois et de ressources nouvelles, nécessite quelques efforts financiers en faveur des porteurs de projets d'entreprises, qu'il s'agisse de créations, d'extensions ou d'expérimentations innovantes. Ils ne doivent pas oublier que l'économie est la priorité des priorités des nouvelles communautés. Je n'ose ’imaginer que quelques esprits formatés puissent penser encore que le retour de l'investissement économique doive être immédiat en ayant une position purement comptable.
Vouloir : « Le beurre, l'argent du beurre la crémière et le pot à lait » Tout le monde a entendu cette expression populaire qui désigne celui qui veut tout sans rien donner. Elle est hélas très souvent dans les esprits lorsqu'on parle économie. C'est regrettable quand bon nombre de collectivités se trouvent étranglées par les réductions successives des dotations d'un État glouton et hypocrite. Par manque de courage, il n’a pas eu l'audace de faire les réformes qui s'imposaient, préférant créer des super structures comme celle de la Communauté d'Agglomération du Cotentin qui, avec ses 221 élus, a mis près d'une heure et demie pour élire JL Valentin avec 113 voix contre 100 à son concurrent D.Marguerite. Mais c'est ainsi, il va falloir s’habituer à faire avec. En revanche, avec 221 élus et le vote électronique qui leur donne le sentiment de voter secrètement, il va falloir faire preuve d'une très grande pédagogie pour faire admettre à quelques uns que le développement économique, source d'emplois et de ressources nouvelles, nécessite quelques efforts financiers en faveur des porteurs de projets d'entreprises, qu'il s'agisse de créations, d'extensions ou d'expérimentations innovantes. Ils ne doivent pas oublier que l'économie est la priorité des priorités des nouvelles communautés. Je n'ose ’imaginer que quelques esprits formatés puissent penser encore que le retour de l'investissement économique doive être immédiat en ayant une position purement comptable.
En
matière d'immobilier connaît-on un bailleur capable de trouver un
locataire qui accepte de lui couvrir le coût de la construction de son
habitation par le montant de son loyer ? Si c'était le cas ça se saurait. Et bien en économie c’est
la même chose,on ne peut vouloir le beurre et l'argent du beurre sous prétexte que l'entreprise est sensée se faire du blé; nous devons concevoir les choses autrement. Une collectivité
propriétaire d'un atelier, ou de locaux industriels, doit admettre qu’une
location ne couvre pas le montant de ses annuités d'emprunt. Pourquoi? D’abord, parce qu'elle fructifie son capital et perçoit deux taxes de l'entreprise,
la CFE et la CVAE . Mais aussi parce qu'elle génére de l'emploi
et, par là même, de l'habitat qui engendrera des taxes locales (habitat et
foncier bâti notamment) et confortera le commerce et l'artisanat. C'est le B.A BA de
l'économie qu'un gamin de CM2 comprendrait. Mais il y a un hic. Gangrené par
l’idéologie politique ou des a priori négatifs, quelques élus pensent encore que la
gestion d’une collectivité se résume à payer des factures de voirie et
d’assainissement. Qu’une collectivité n’est pas une Banque, et que l'argent du
contribuable ne doit servir qu'à améliorer son cadre de vie. C'est oublier que c'est l'argent du contribuable qui sert à financer le RSA pour les
chômeurs en fin de droit, et que le nombre d'allocataires du RSA serait moins
important s'il y avait plus d'emplois. Et pour en créer il faut des entreprises; de plus, bon nombre de chômeurs peuvent être des entrepreneurs en puissance
dès lors qu’on les aide à concrétiser leur projet quand les banques refusent de
le faire. C'est le serpent qui se mord la queue, mais il n'y a pas pire sourd
que celui qui ne veut pas entendre. Ne renonçons pas pour autant; la méthode Coué est une pédagogie qui a fait ses preuves.
Je pense que la majorité de vos confrères élus vous font confiance en la matière.
RépondreSupprimerMais il est vrai que le temps de l'économique n'est pas celui du politique. Espérons que le gros machin du sud manche ne soit pas un paquebot de type titanic.
La région a fini par comprendre ces principes et semble avoir mis en place une structure plus efficace avec l'ADN. Sur le papier les dossiers semblent traités plus rapidement.
Pays, CCI, Comcom, ADN, dirrecte, CA, CMA, etc... çà fait du monde lol
Bonne journée
JMJ
Tout le problème est de savoir si vous avez les moyens financiers et humains pour agir. Replacer une banque pour aider un jeune à s'installer ce n'est pas le rôle d'une communauté de communes. En revanche, rechercher des entreprises à s'installer et créer des emplois c'est le sien. Mais question: qui veut venir dans la Manche?
RépondreSupprimerLes aides sont multiples. Il ne s'agit pas de remplacer les banques évidemment. Le montage d'un dossier peut suffire. Le partenaire de ma SEM a fait le dossier financier pour un porteur de projet qui s'est installé dans le Sud Manche...
RépondreSupprimerMettre le pied à l'étrier d'un jeune porteur de projet est important. Toute idée doit être étudiée. Lorsque j'ai créé mon entreprise on m'a fait recevoir par des administratifs dans une commune du Sud Manche et dans une chambre consulaire dont je tais le nom. Je suis parti déçu car on a pas cru en mon projet. Aujourd'hui, grâce à un élu qui m'a reçu personnellement j'ai mon entreprise et j'emploie une dizaine de personnes dans l'Orne. Peut être me reconnaîtrez vous. En tout cas je vous suis.
RépondreSupprimerProbleme, combien d'élus ont le même dynamisme que vous? Je connais votre réponse, vous allez nuancer, mais vous direz ce que vous voudrez, vous êtes le seul à être aussi réactif
RépondreSupprimerun chef d'entreprise qui est heureux de vous avoir rencontré
cordialement