Bien sûr....Si on ne nous joue pas encore un tour de cochon. Pour autant, ne revenons pas sur le passé; seul l'avenir nous intéresse mais prenons en compte les erreurs d'hier pour organiser sereinement le futur, quitte à repasser par la case départ. Les abattoirs industriels de la Manche ont un atout considérable lié à la qualité des porcs produits par les éleveurs de CAP 50 qui s'est engagé à fournir par semaine 3500 animaux élevés dans des conditions sanitaires exceptionnelles et sans antibiotiques.
De plus, si l'outil d'abattage nécessite une modernisation qui permette une meilleure productivité, l'idée d'offrir un porc normand de grande qualité valoriserait et pérenniserait à coup sûr une entreprise qui a toute sa place dans l'industrie agro alimentaire de Normandie dont l'image est resplendissante à l'internationnal comparativement à certains monstres bretons comme la Coperl, numéro 1 français du cochon avec 5,6 millions d'unités transformées chaque année en pièces à choucroute, saucissons secs, rosette, mousse de foie, jambons ,lardons et autres produits issus de viande séparée mécaniquement fabriquée avec des chutes d'abattoir que l'on retrouve en pâte, façon guimauve dans les merguez et saucisses cocktail.
Avec 2700 éleveurs, 4800 salariés et plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires, une telle entreprise est indispensable à l'économie française mais elle laisse aussi la place à une autre industrie qui ne joue pas dans la même cour mais a les moyens de surfer sur le créneau de l'hygiène et de la santé. Il faut savoir qu'en Europe, un tiers des élevages industriels sont contaminés par la salmonelle, une bactérie responsable de la moitié des intoxications alimentaires. C'est d'ailleurs à cause de ce satané microbe que sept cadres de la Cooperl ont été appelés à comparaître le 24 mars devant le tribunal correctionnel de Saint Brieuc. Ne jetons pas la pierre au roi du cochon français. La France et les éleveurs ont besoin de lui dans la concurrence internationale mais acceptons l'idée que nos bouchers et salaisonneries artisanales ont également besoin des AIM dont leur nouvel avenir doit se construire sur un porc durable, sans odeur et garanti sans antibiotique. Vouloir lutter avec la grande industrie serait une erreur.
C'est pourquoi, le tribunal de Coutances a renvoyé au 31 mars l'étude de la proposition de reprise faite par les employés de l'entreprise ,arguant d'une question juridique liée à la date de dépôt de la dite reprise. A toute chose malheur est bon car samedi après midi sur la pression de toutes les parties concernées, le secrétariat d'Emmanuel Macron s'engageait au nom de l'Etat à boucler le budget à hauteur de 2,5 millions d'euros. Ainsi, l'espoir renaît à Villedieu les poèles et à Sainte Cécile d'autant que la société d'économie mixte IMAGINE, propriétaire des locaux grâce aux fonds des collectivités, reste présente pour accompagner la scoop qui sera créée par les employés. Manifestement, on revient de loin, mais tout n'est pas joué. La victoire sera au bout du chemin avec le travail et une réorganisation qui demandera beaucoup d'efforts et de confiance pour retrouver la progression attendue. Tous les ingrédients sont là pour réussir le projet de reprise. Le maçon est maintenant au pied du mur. Souhaitons lui de réussir.
merci pour votre aide et excusez quelques uns de nos collègues qui dans l'inquiétude ont parfois été un peu durs avec les élus qui les ont aidés? R.B
RépondreSupprimerOn vous savez derrière ce dossier... Accompagnez vous la constitution d'une scop ou sinon qui pilote ce complexe projet ? Paradoxalement les collectivités ne sont généralement pas très impliquées dans ce type de reprise.
RépondreSupprimerJaja
Vous posez une vraie question à la quelle il faudra répondre pour mettre toutes les chances avec nous
RépondreSupprimerAvec la CGT en embuscade? bon courage
RépondreSupprimerIl est évident que chacun doit avoir conscience de ses responsabiltés. Seule la sérénité et un bon patron peut redonner confiance
RépondreSupprimerSelon Sébastien Lafon, délégué CFE-CGC de l'entreprise, "AIM est mort", a-t-il déclaré peu avant le début de l'audience du tribunal de commerce, qui se tenait à huis clos.
RépondreSupprimerA ce stade, pour le financement du projet, "on n'a que les 500.000 euros rassemblés par les salariés", a ajouté Mme Brand.
Alors tant mieux si nos impôts servent à renflouer les caisses du privé. Dans la rubrique argent gâché,par l'État celui-ci est un plus moral
Il va falloir maintenant regagner la confiance des clients qui n'ont pas eu d'autres solutions que de s'approvisionner chez les concurrents d'AIM.
RépondreSupprimerEspérons que les individus à l'origine des grèves destructives dans ce dossier, qui ont entrainé la fuites des clients vers d'autres abattoirs concurrents, ne seront pas de l'aventure.
Sinon bon courage aux repreneurs et bonjours les dégâts !
Heureusement les porcs de CAP 50 ont la qualités pour rivaliser avec ceux des autres abattoirs comme COPERL.
Bravo à tous les participants qui ont contribué à monter cette nouvelle SCOP dans la Manche !
RépondreSupprimerJe souhaite un avenir pérenne à cette SCOP. Ce modèle d'entreprise est, pour moi, le meilleur. Celui-ci permet d'impliquer fortement les salariés qui sont également actionnaires.
Sans nul doute que ces nouveaux actionnaires seront récompensés de leurs efforts (aussi bien sur le plan moral que financier bien sur).
Bonjour
RépondreSupprimerTous les gens qui vous soutiennent sont partagés entre joie et déception du choix de votre ami Bas de vous confier les affaires sociales.
En effet, il s'agit d'un poste extrêmement chronophage et politique. Or nous avons besoin plus que jamais de vos compétences économiques et d'aménagement (filières d'avenir) sur le territoire et au delà.
N'est-ce pas une façon de vous enlever des dossiers que vous suiviez ou dont vous étiez à l'initiative (offshor, hydroliennes, AIM, Ecoparc, tomates, etc..) ?
En lisant la presse, du reste bien peu informée, on s'aperçoit que le nombre de vice-présidents augmentent mais que l'économie est abandonnée. Ou est passé l'aménagement du territoire?
Vous n'êtes pas de la famille langue-de-bois. Aussi peut-on espérer une réponse claire comme vous nous y avez habitué.
Nico
À question claire réponse claire se doit. Tout d'abord, je reste président de la communauté de communes de la Vallée de la Sée et vice président du Pays de la Baie chargé des affaires économiques. À ce titre, je n'abandonne pas les tomates, les leds, le Sélun, l'écoparc et autres projets économiques essentiels pour notre territoire. Hier encore je recevais un industriel chinois qui souhaiterait s'implanter sur l'écoparc.
RépondreSupprimerL'économie du département sera t-elle abandonnée... Je ne le pense pas. Elle sera resserrée autour du président avec une équipe administrative restreinte pour négocier avec la Région au cours des deux prochaines années. Cette négociation revient de droit au président.
En ce qui concerne les affaires sociales, 60% du budget, il est essentielles qu'elles n'amputent pas en permanence le budget du Conseil Départemental et celui consacré à l'économie et à l'investissement. Économiser en faisant mieux socialement, je suis persuadé que c'est possible... C'est alors libérer de l'argent pour l'économie et l'emploi. Pour cela, il faut être innovant dans la manière de gérer le social sur le terrain
Enfin, je serai dans l'équipe gouvernante dans laquelle j'apporterai en direct mes idées en matière économique. Bien à vous
Merci de critiquer les bretons, mais ils vous ont bien aidé à abattre vos porcs pendant vos grèves, arrêter de salir les gens
RépondreSupprimerAnonyme n'a pas l'air satisfait. Votre article n'attaque pas les bretons... Par contre j'ai bien peur que cette avocate et son copain syndicaliste qui n'a rien à voir avec les AIM, entraînent dans le mur les employés et les collectivités qui ne seront pas en mesure d'exiger grand chose malgré l'argent qu'elles ont mis. On en reparle dans six mois. Les membres du tribunal ont été bien généreux... Une question de tripes.
RépondreSupprimerLes Bretons se sont faits enfumés. Ils ont fait tomber l'eco taxe qui les aurait protégé des allemands...
RépondreSupprimerL'industrie intensive du porc breton est en concurrence directe avec l'industrie européenne. Elle est donc vouée à disparaître si elle n'est pas subventionnée.
En revanche, idem que le contributeur précédent je n'ai pas vu d'agression envers les bretons dans la note. Encore un névrosé de sortie.
Les AIM ont une carte à jouer avec les producteurs locaux de CAP50 pour se différencier sur le marché.
Toutefois, les salariés devraient militer pour une scop sous leur total contrôle qui nommerait un directeur d'expérience. Des aides et prêts existent pour soutenir ce type de reprise.
Aussi je ne comprends pas quelle mouche les a piqué pour privilégier une reprise en SAS dont la Scop sera minoritaire au regard des apports salariés. Comptent-ils s'émanciper des anciens actionnaires? Si ce n'est pas le cas on reparle du Crash version 2 dans 1 à 2 ans... Et à ce moment là je n'aimerais pas faire parti des collèges privés...
Bonne nuit
Martial
Écho m'est parvenu d'une altercation entre vous et deux syndiqués qui accompagnaient Laffont lors d'une rencontre du représentant de la future SCOOP et des dirigeants de la SEM... Vous auriez quitté la réunion. Excusez mon anonymat mais la situation n'est pas simple aux AIM
RépondreSupprimerJe vous prie de m'excuser de ne pouvoir vous donner d'explications sur le fait que vous relatez. Je souhaite la réussite de l'entreprise pour les employés. Je conseille tout de même au président Laffont de prendre les rênes de la Scoop pour entretenir de saines relations avec son futur associé-payeur.
RépondreSupprimerLe futur associé payeur = la SEM imagine = le contribuable.
RépondreSupprimerLa question va peut-être sembler bête mais pourquoi la scoop est-elle obligée de s'associer avec le contribuable ?
Il existe un grand nombre de scoop rentables et bien gérées.
Cela veut-il dire que les syndicats, ou leur représentant local croit tellement à son projet de reprise qu'il se sent obligé d'impliquer la collectivité à ses côtés ?
Je trouve çà plutôt inquiétant...
De plus j'ai lu dans la presse que seulement 200 et quelques emplois sur le site de Ste Cécile seraient repris. Or il m'avait semblé comprendre qu'au départ le projet pouvait fonctionner avec 250. Quel épisode ai-je loupé?
Sachant que Mr Trehet vient d'utiliser son joker avec la réponse de normand, j'espère qu'il pourra répondre.
Cdt
Nico
La Scoop a besoin d'être accompagnée pour une question de finances. Elle ne peut pas s'engager avec seulement 500000€ dégagés par les employés. Quant aux 250 employés, c'était en effet une proposition de reprise avec Lhoste et Brient... Proposition qui a avorté avec Sofiproteol qui souhaitait avoir 50% des actions etc...
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