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mercredi 24 août 2011

Tu seras un Homme, mon fils...la bataille du Sexe s'invite au lycée

Désormais, à la rentrée scolaire prochaine, les enseignants de sciences et vie de la terre devront traiter de l'identité sexuelle dans les classes de 1ère ES et L; elle ne serait plus déterminée par le sexe biologique mais serait une construction sociale...nous sommes évidemment loin de l'esprit du poème de Rudyard KIPLING.

Les pétitions n'ont pas tardé mais Luc CHATEL est resté insensible et ne reviendra pas sur cette partie du programme: l'étude de la sexualité ou comment devient-on homme ou femme. Tout d'abord, est-ce bien aux professeurs de sciences d'aborder ce genre de sujet  qui relève plus de la sociologie ou de la philosophie que de la biologie?

L'ouvrage de BORDAS indique: "l'identité sexuelle dépend du genre conféré à la naissance et du conditionnement social"; HACHETTE reprend: "le sexe nous identifie mâle ou femelle mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin"; quant à HATIER ,l'un de ses exercices a l'énoncé suivant: "l'identité sexuelle se réfère au genre par lequel une personne est socialement reconnue; montrez que d'autres facteurs peuvent intervenir pour définir l'identité sexuelle d'une personne".

L'Education Nationale rappelle toutefois que l'orientation sexuelle fait partie de la sphère privée...Est-ce donc bien à l'Education d'aborder cette question? L'enseignant a-t-il la formation et la neutralité pour traiter un tel sujet?

L'excellent livre "XY,de l'identité masculine" d'Elisabeth BADINTER, philosophe, est une approche intéressante de l'évolution masculine du garçon qui peut-être déterminée par des conditions indépendantes de sa personnalité... mais il revient à chacun de décider du moment et de la manière d'approcher cette question qui nous remet au coeur de l'adoption par une mère seule ou par un couple d'homosexuels..

Si on accepte l'idée que l'identité et l'orientation sexuelles sont conditionnées par l'environnement social, faudra -t-il aussi revenir sur la féminisation du corps enseignant à l'école primaire et maternelle? Certains pédopsychiatres le pensent.

A l'heure où l'on souhaite imposer des quotas sexuels dans les sphères politiques devront nous aller plus loin dans la détermination de l'identité sexuelle des élus? Comment savoir si les 50% de féminité ne sont pas déjà atteints à l'Assemblée Nationale ou au Sénat? Et si les femmes élues étaient des mecs? Le débat est ouvert...

6 commentaires:

  1. Anonyme8/24/2011

    Depuis que j'ai lu votre texte, quand je m'analyse, je m'interroge. XY

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  2. Anonyme8/24/2011

    Il est vrai que depuis quelque temps, on peut penser que certaines femmes "en ont"... alors qu'une majorité d'hommes n'en ont pas...! Le sujet est bon...Béatrice

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  3. Anonyme8/24/2011

    Snif.
    Quand je découvre des choses pareilles, j'ai envie de rugir. Cela doit être mon côté animal qui prend le dessus...

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  4. bernard trehet8/24/2011

    Dans ce cas vous n'êtes pas concerné en tant qu'animal encore que le "ZOO HUMAIN" de Desmond MORRIS nous parle de déviances homosexuelles chez les animaux sauvages lorsqu'ils sont regroupés dans des zoos...
    quant à l'humour sur les femmes "mecs" chacun sait que la femme est souvent le chef de famille.

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  5. Anonyme8/26/2011

    toute société apporte son lot de déviances; doit-on les prendre en compte en changeant les normes sociales? c'est un peu le chat qui se mord la queue; notre société devient matriarcale sans que l'on s'en rende compte...l'homme est en danger. Le Y est sans doute sa force et sa faiblesse

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  6. Anonyme8/26/2011

    Tant que c'est le chat qui se la mord...

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