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samedi 12 juillet 2014

CopéCabana : la désolation

La défaite de l'équipe brésilienne au Maracana a engendré la désolation sur la plage de Sacopenapa devenue Copacabana  depuis près de deux siècles; beaucoup de twitters se sont plus à assimiler cette déroute à celle que vit l'UMP actuellement à "Copécabana" y voyant beaucoup de similitudes. Proportionellement, entre les 7 buts mis par l'Allemagne dans les buts de l'équipe du Brésil et les 70 millions passés à travers les mailles de celui du parti , il y a de quoi, en effet, faire un parallèle entre les deux situations... Un vrai tsunami s'est abattu sur la cabane de Copé qui, à la différence de Scolari, l'entraineur brésilien, n'entend pas assumer ses responsabiltés, les rejetant sur les  membres d'une équipe dont les divergences grandissent de jour en jour.

A l'image de la Seleçao, dont les buts étaient gardés par Julio César , ceux de l'UMP étaient confiés à Cesari, un corse, fidèle de Pasqua et de Sarkozy dont il fut directeur de cabinet avant d'être placé à la direction  de l'UMP en 2008, une manière pour le capitaine, le vrai, de garder un œil dans la cabane et d'ouvrir les portes aux jeunes loups de la droite forte, Geoffroy Didier et Guillaume Peltier qui exigèrent la mise à la porte de l'intransigeant David  Biroste. La cage gardée par Césari devient alors une passoire et encaisse toutes les dérives malgré une bonne défense composée d'un quatuor de choc avec Cesari, Lavrilleux, Liadze et Chassat bien payés. Leurs quatre salaires, charges comprises, atteignent 600000€ par an . Geoffroy Didier, quant à lui, est à la tête de l'attaque chargé d'enfoncer l'adversaire; il perçoit 8000€ nets/mois pendant que  Rachida Dati, surnommée à Bruxelles, Jamela Dati, obtient 10000€ pour toutes ses relations téléphoniques annuelles, 7000€ pour sa collaboratrice et 13000€ pour ses billets de train et d'avion alors qu'en sa qualité de députée européenne, elle bénéficie de la gratuité des transports... Cela dit ce n'est rien à côté de l'épouse du président, son assistante, également par monts et par vaux pour préparer les rencontres.

L'équipe brésilienne va être totalement modifiée; Fred, lui, parle  de s'exiler. L'équipe de Copécabana ne l'entend pas ainsi, même si un triumvirat en prend la direction.  Cesari, le gardien de l'équipe attend le retour de son attaquant favori, blessé, certes, par toutes les procédures qu'il doit affronter, mais toujours aussi combatif  et à l'abri des invectives de ses "amis". Le temps est venu de faire appel aux fidèles supporters,  prêts à  faire place nette pour préparer le retour de leur Neymar français. Le temps presse. Les prochaines rencontres s'annoncent favorables pour une finale historique où les français de tous poils se retrouveront unis, comme en 2002, pour vaincre une équipe bleu marine qui a le vent en poupe.  C'est ainsi, à CopéCabana,  le maracana est devenu une arrière boutique où le billard français à trois bandes est l'un des sports préférés.



2 commentaires:

  1. Anonyme7/13/2014

    Amusantes ces similitudes. Il y en aura une autre ce soir avec la victoire de l'Allemagne, qui domine l'Europe... Pas étonnant avec nos politiques.

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  2. votre pari était le bon; pour autant la France n'a pas démérité. Le résultat montre également qu'une hirondelle ne fait pas le printemps. L'absence de Ribéry a peut être été notre chance. C'est sans doute la même chose en politique mais une équipe doit aussi avoir un capitaine.

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