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samedi 7 janvier 2012

2012... du libre échange à la démondialisation, un équilibre à trouver ensemble


2012, une année à ne pas manquer ; il faudra trouver sans attendre les solutions aux difficultés actuelles...Tous les candidats aux élections présidentielles ont , bien entendu leurs solutions; elles ne sont pas celles de leurs concurrents dont ils doivent se distinguer pour exister. En fait, chacun s'accorde à vouloir mettre  un terme au système Sarkozy ; c'est la priorité. C'est globalement ce que propose EVA JOLY, du tous contre un au deuxième tour. C'est un peu simplet pour l'électeur de base qui voudrait bien être en mesure d'analyser les propositions qui leurs sont faites. Il se perd dans le capharnaüm ambiant.

Le bon père de famille ne comprend pas. Il sait qu'il ne peut dépenser plus que le fruit de son travail et qu'il ne pourra emprunter qu'en proportion de ses rentrées financières connues et non des recettes espérées. Pourquoi en sommes nous arrivés là ?

Les gouvernements français, qui se sont succédés, ont oublié que l'économie, la créativité et le travail donnent le pouvoir d'achat dès lors que le travail est rémunéré à sa juste valeur. L'autonomie d'un pays repose sur son économie et sur l'emploi qu'elle génère, celle d'une collectivité locale aussi, également  sur son habitat dont proviennent la plupart de ses recettes , celle d'un homme et d'une famille sur son travail.

La France a certainement fait preuve de naïveté voire d'une grande présomption en pensant qu'elle pouvait s'engager, tête baissée, dans l'Europe et la mondialisation, sans exiger d'y mettre des conditions et des garde fous. Le dumping social et environnemental rend la concurrence inégale. Mais qu'importe le handicap quand on se croit le meilleur!

Nicolas Sarkozy parle dorénavant de nous protéger contre les produits venant de pays dont les contraintes sociales et environnementales ne sont pas les mêmes... Des mots, rien que des mots snous n'avons pas le pouvoir d'exiger des autres qu'ils appliquent les mêmes règles que nousNombre de solutions ne sont que cauter sur jambe de bois si nous n'allons pas plus loin dans la construction de l'Europe. Comme ce n'est pas pour demain, il faudra trouver des solutions qui permettent de continuer d'avancer sans déséquilibrer une société dans laquelle les inégalités ne cessent de croître.

Une chose est sûre: le déficit de notre balance commerciale devient abyssalnous n'arrivons même plus à l'équilibre avec la Belgique qui s'est payée le luxe de vivre sans gouvernement depuis des mois.Par habitant, la Belgique est le plus grand exportateur au monde et pourtant elle n'a pas notre agriculture. Le mal français est profond! Nous avons 80000 entreprises qui exportent quand l'Allemagne en a plus de 250000; l'Italie également.

Il y a des remèdes; le choix défensif de se protéger en est un mais l'augmentation d'une TVA dite sociale qui en découle sur l'ensemble des produits, d'où qu'ils viennent, n'est pas satisfaisante car cette recette n'est pas équitable socialement.. La réduction des dépenses en est un autre mais elle a ses limites. Le pouvoir d'achat des habitants et celui d'investir des collectivités ont des incidences immédiates sur la croissance et l'emploi. C'est la quadrature du cercle dont il faut pourtant se sortir!

A l'analyse, sans être grand clerc, il est permis de penser que l'urgence nécessite des recettes nouvelles qui doivent être prélevées sur l'argent facilement gagné et sur la spéculation... Un tee short fabriqué en Chine est acheté 0,70 ct d'euro et vendu en France 10 euros...un exemple parmi tant d'autres! Nombre de  cahiers des charges des appels d'offres pour les des collectivités portent sur des matériels dont l'assemblage a été fait dans des pays européens avec des pièces asiatiques. En achetant moins-disant nous affaiblissons la France et les revendeurs bénéficient de vacances aux Maldives deux fois par an...

Un espoir tout de même...on semble se diriger vers une taxe sur les transactions financières.Il faut être au fond du trou pour que, enfin, Paris accepte de faire sortir à nouveau le vieux serpent de mer de la taxe TOBIN. Les élections ont du bon parfois pour amener un homme obstiné à changer d'avis:"La France n'attendra pas que les autres soient d'accord" affirme Nicolas Sarkozy. La SUEDE, la GRANDE BRETAGNE y sont farouchement opposées et l'EUROPE n'est pas pressée... 2013 au plus tôt. Ce sera alors une mesure franco-française si elle est mise en place avant les élections présidentielles.

Certes nous sommes européens; nous le revendiquons mais l'Europe doit avancer pour garder un juste équilibre entre ses membres et accepter que chacun se soigne selon ses propres maux.


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