C’est
la rentrée politique avec les marronniers incontournables, à commencer
par les réformes scolaires que chaque ministre ne peut s’empêcher de
tripatouiller et de démanteler. Le système scolaire à la française avec son
nivellement par le bas n’offre aucune garantie d'excellence mais au
contraire de la médiocrité. Comment croire encore au bac avec de tels pourcentages de réussite? A tel point qu'on voudrait faire une sélection à l'entrée à l'université. Si au moins l'Education inculquait aux élèves les valeurs de la république, ce serait déjà ça; liberté, égalité,
fraternité ne peuvent être assimilés que si chaque individu est en mesure d’en connaître le
sens or de ce point de vue le bilan est accablant : 4 élèves sur 10 sortant de CM2 ont de graves lacunes (300000) élèves et plus de 10% n'ont pas le sens des
mots. Comment dès lors les sensibiliser à ces valeurs. Que reste t’il de l’idée
généreuse de Jules Ferry qui voulait anéantir les privilèges en substituant le
principe de la compétence pédagogique des religieux au principe des « influences
sociales » visant à ne pas limiter
l'élitisme intellectuel à une classe sociale. Un principe qui a bien fonctionné
jusqu’au tournant des années 70 permettant à de nombreux élèves venant d’un milieu
défavorisé de poursuivre de brillantes études, et se hisser au plus haut niveau
de l’échelle sociale.
Que
constate-on aujourd’hui ?
Non
seulement notre école compte un taux record de jeunes en échec scolaire, mais
en plus, elle ne parvient plus à former des élites suffisamment étoffées pour
répondre aux besoins d'un économie
mondialisée. Plutôt que de rechercher des solutions à ce problème
préoccupant, la ministre de l’éducation Najat Vallaud Belkacem n'a rien trouvé
de mieux que de supprimer les sections européennes et de consacrer de moyens dégagés à l'enseignement de l'arabe dès la classe préparatoire. Celle
des banlieues sans doute ?
« Commençons par apprendre le français » déclarait le professeur Bernard Debré
sur RMC avant de poursuivre : Cette décision ouvre la porte à
l’enseignement des langues régionales ». Ce choix inexplicable va
à contre-sens de l'assimilation et de l'identité nationale, avec le risque de
renforcer le communautarisme qui se développe dangereusement. La réforme du
collège va parachever la fin de
l'école de la république qui n'a plus les moyens de transmettre l'héritage de
Jules Ferry et de notre culture
La
dégringolade
Nous
vivons des moments d'ignorance et de vulgarité de la part des politiques( Najat Vallaud Belkacem parle de bruits de chiottes) au point que de plus en plus de
français s'éloignent des urnes, laissant le champ libre aux chantres du racisme
et aux diviseurs d'une République qui a plus que jamais besoin de se
rassembler. Au lieu de cela, nous
entendons des discours utopistes teintés de xénophobie acclamés par des
aficionados brandissant le drapeau français comme rempart, ravis d’entendre
sortir de la bouche de leur candidat ce qu’ils ont envie d’entendre. En face,
ce n’est pas mieux, enfermés dans un fondamentalisme moyen âgeux, des bigots
étrangers profitent de la faiblesse de notre démocratie et de notre société
tétanisée pour faire régner la peur, et demain la terreur si nous continuons à
tout accepter.
Qu'on
le veuille ou non, à peine commencée, l'année 2016-2017 nous donne déjà une
idée des sujets politiques qui ne manqueront pas d’alimenter les
prochaines campagnes présidentielles et législatives. Au-delà des questions de
sécurité, chacun des candidats potentiels aura tôt fait de tomber dans le piège
des provocations
fomentées par ceux qui veulent nous conduire vers les excès... À titre d'exemple, le burkini dernier
feuilleton pour journaliste en mal de sujets en cette période estivale. Ce
tchador de plage qui transforme des femmes en grenouilles de mer serait nous
dit-on, une atteinte à la sécurité publique, à la morale, à l’hygiène, en un mot à l'ordre public. Une charge
identique à celle faite aux seins nus dans les années 60. À la grande différence
que le grand déballage de nichons ne s’accompagnait pas de racisme. Ces femmes
victimes d'un prosélytisme infectieux orchestré par des hommes qui n’ont
aucun respect pour elles n'a d'autre but que de provoquer notre
société. Au
moins, ça aura eu le mérite de réveiller les sages du Conseil d’État de leur sieste d’après-midi, et
donner des arguments aux politiques pour nous pondre une loi( une de plus) qui
ne sera jamais appliquée.. Selon
Nicolas Sarkozy, les cinq années qui viennent seront celles de tous les dangers
mais aussi, celles de toutes les espérances aussi. Voilà un type qui n’est
jamais en retard d’une déclaration creuse. Dire qu’il y a encore des gens qui
croient encore en lui !
En politique on est jamais mort !
Sans rien promettre, pour une fois, Alain Juppé
s'en tient à vouloir rassembler et à éviter les surenchères. Il assure qu'il ne
changera pas de ligne, face à ceux qui "se précipitent aux extrêmes et qui
confondent "autorité" et "agitation", visant sans le nommer
Nicolas Sarkozy, son principal concurrent à la primaire de la droite pour 2017.
"J'ai choisi une ligne dont je ne me séparerai pas: rassurer les
Français, les rassembler pour réussir les réformes", a t’il déclaré lors du "Grand rendez-vous Europe1
iTELE/ Les Echos". Une attitude qui semble payer puisqu’il caracole dans les sondages à 38% contre 24% pour
Sarkozy au premier tour des primaires atteignant 63% au second tour. C’est
mieux que lorsqu’il il était le premier ministre de Chirac en 1996 ou il
plafonnait à …20% de satisfaction. Comme quoi, en politique on est jamais mort ! En fait, seule Marine Le Pen a
l'assurance actuellement d'arriver en tête du 1er tour des présidentielles sans
avoir à faire campagne. Une « notoriété » qu’elle doit au climat
d’insécurité et aux provocations
qui divisent. Aux nuits debout et aux grèves à répétition qui nous
ridiculisent. Sans parler des candidatures aux primaires aussi improbables
qu’incongrues qui s'ajoutent les unes aux autres, brouillant s’il en était
besoin le paysage politique. Macron a eu l'intelligence sur ce coup-là
de ne pas patauger dans ce marigot au milieu des frondeurs. Peu importe qu’il soit ou non élu, il incarne la nouveauté et la modernité dans
ce monde poussiéreux de l’autre siècle. Mais c’est peut-être encore trop tôt
pour les français !
oui la médiocrité règne !et quand on en est à légiférer sur des "maillots" de bain .....au secours ! Et lorsque l'on lit les commentaires des réseaux sociaux truffés de fautes d'orthographe on réalise que le niveau est au plus bas alors que les mentions très bien au bac ont explosé ! mais que faire à part élire un pokémon aux présidentielles !!!!
RépondreSupprimerL enseignement de l arabe va sûrement être utile pour comprendre le charabia des cités. C est le chinois qu il faudrait enseigner, ce serait plus utile pour penetrer ce marché. Bien votre analyse
RépondreSupprimerBravo Macron. Il ne pouvait pas faire une écurie de course avec des bourricots
RépondreSupprimerPourquoi faire un procès d'intention à cette ministre, ou elle n'a jamais eu comme projet de faire apprendre l'arable à l'école primaire. Encore de l'intox de droite, et ce n'est pas fini hélas..
RépondreSupprimeril faut vous tenir au courant tout simplement. Je pense qu'il vaudrait mieux accentuer l'apprentissage du français et de l'orthographe que de cultiver la terre arable sauf si on y fait pousser autre chose que la haine de la république
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