L'essor économique est un objectif que les élus du Val
de Sée Mont Saint Michel ont en permanence à l'esprit... Une constante qui les
anime dans le secret espoir de faire de leur territoire un pôle d'attractivité
pour les entrepreneurs et une terre d'innovation pour les élites de la
technologie.
Le travail réalisé au cours des 20 dernières a donné du
corps aux intentions. L'implantation de nouvelles sociétés s'ajoutant à
l'extension des entreprises pionnières a permis la création de plusieurs
centaines d'emplois sur un territoire qui a participé à la conquête industrielle
au 19ème siècle grâce à l'énergie hydraulique de son petit fleuve côtier, la Sée, qui se jette
dans la baie du Mont.
Ce développement économique n 'est pas le fait du
hasard; il est le fruit d'un partenariat
qui associe étroitement l'élu et le chef d'entreprise dans une démarche de
collaboration intelligente et fructueuse pour l'entreprise et le territoire.
S'il ne lui revient pas de créer l'emploi, l'élu a les moyens de jouer un rôle
qui n'est pas neutre s'il comprend que la richesse de son territoire passe avant
tout par celle des sociétés qu'il accueille. Point de complexes à leur égard,
seulement le désir de proximité pour une saine relation qui permet à l'élu
d'être là quand il le faut avec la communauté de communes, la conseil général ,
et la Région voire l'État si besoin.
Bien des projets du territoire se sont traités à ces différents niveaux, ces
derniers temps... AIM, projet COMPOLINE, Centrale Photovoltaïque. Pour
l'extension de la STELMI, les responsables d'APTAR-STELMI ont découvert qu'ils
pouvaient trouver réunis en face d'eux le sous préfet , le conseil général et
leurs services , avec ceux de la Région et de la Chambre de commerce unis par la
même volonté de libérer les entrepreneurs du carcan administratif qui aurait pu les
faire renoncer. Ainsi l'urgence et les complexités administratives ont été prises en compte.
Se sortir d'une gestion administrative et politique
idéologique.
Notre vision de l'entreprise est rétrograde; depuis la
seconde guerre mondiale, les gouvernements ont laissé l'économie française
s'embourber dans une économie européenne et mondiale qui demandait un
accompagnement et une réactivité qui évitent les inégalités des entreprises face
à la concurrence. Nous sommes désormais devant un problème de société majeur que
les mesures législatives et l'évolution du pouvoir vers la social-démocratie ne
peuvent changer d'un coup de baguette magique. Les mentalités doivent évoluer à
tous les niveaux de la société. Nous avons aussi nos responsabilités sur le
terrain. Les égoïsmes individuels catégoriels et les corporatismes ne seront pas
éliminés par décrets. Les années qui s'annoncent vont défiler très vite, plus
vite que celles qui viennent de s'écouler. Le rôle d'un conseiller général et
d'un président de communauté de communes ne va plus pouvoir se perdre dans la
représentation et la simple gestion du quotidien. L'avenir ne se subit pas ; il
se prépare, s'imagine et se construit... Le conformisme et l'attentisme ont été
trop longtemps les deux fléaux d'une démocratie placée sous le joug d'une administration trop tatillonne , souvent
jugulée par un parlementarisme local désuet plus soucieux de cadrer les
adversités présentes et de
saupoudrer le territoire de quelque aumônes que de s'investir dans un
développement économique profitable à tous. Bref, il faut en finir avec cet
immobilisme pesant qui ne vise qu'à rassurer et à rassembler pour mieux durer.
Dorénavant, les communautés de communes et le conseil
général devront être gouvernés par des hommes et des femmes rompus aux problèmes
économiques de leurs territoires dont ils sont parfois bien éloignés, moins par manque de volonté que par inexpérience ou manque
de confiance face à un monde engagé et critique à l'égard des politiques, à
juste titre assez souvent, faut-il le dire.
Pour ma part c'est aux côtés de ce monde économique que je me suis forgé
la certitude que l'élu que je suis se devait impérativement d'accompagner les
entreprises pour faire réussir mon
territoire. Les résultats, je l'espère, sont là pour en témoigner.
L'idée d'avoir fédérer les chambres consulaires, l'Etat et le Conseil Général dans Forces 50 est déjà une bonne chose mais avec certains élus, il y a loin de la coupe aux lèvres car chacun se jalouse quitte à faire partir l'entreprise ailleurs... L'entreprise de Ger qui devait venir à Juvigny le tertre n'a pas compris qu'on veuille l'emmener ailleurs. Résultat: elle a quitté la Manche pour Vire. Selon les rumeurs qui courent, Votre écoparc n'est pas soutenu par le pays de la Baie.
RépondreSupprimerCher ami, vous semblez bien informé. Positivons si vous le voulez bien et ne nous attardons pas sur les difficultés de ce genre. Plus les obstacles sont importants, plus la stimulation est grande.
RépondreSupprimer