Quelque soit le futur président, l‘économie
française sera t-elle capable de s'en sortir quand on sait tous les obstacles qui ne cessent d'être mis sur les chemins du progrès et du développement du territoire?Témoins les articles parus dernièrement, dans Ouest-France, La
Presse de la Manche, La Manche Libre justement, qui se sont fait l'écho des critiques
de Manche Nature, cette association "environnementale, " toujours
prête à tirer sur tout ce qui bouge lorsqu’il est question d'aménagement du
territoire et de développement économique. Sa dernière cible : Les
maraîchers du Mont-Saint-Michel qui entendent produire des tomates sous 17 ha de
serres dans la vallée de la Sée, 14ha sur Isigny-le-Buat et 17ha sur
Colombelles. Que reprochent ces « défenseurs » de la nature qu'un
élu départemental qualifiait voici quelques mois de "Khmers verts " ou « d’Ayatollah de l’écologie » . Pour ma part, je pense qu'il est légitime que le peuple ait la parole dans un pays démocratique pour s'opposer à des décisions qui atteignent à sa liberté et à son avenir mais lorsque la contestation devient systématique, il est naturel de s'interroger sur son bien fondé.
De
l'ignorance pure et simple.
Dans le cas présent, les critiques de Manche Nature m'apparaissent subjectives, basées sur une erreur d'analyse .
L’association avance les arguments suivants :
-
L’émission de CO2
et l'effet de serre
-
Le mode de
culture
-
Le choix du terrain
qui aurait pu accueillir 7 ou 8 cultivateurs bio
-
Les nombreux
camions qui traverseront le bourg de Brécey etc.
À
l’évidence, l’association connaît mal le dossier ou ne veut pas l’accepter, car
toutes ces questions ont été posées pour l'obtention du permis de construire
qui a nécessité une étude préalable d'impact associée à une seconde, imposée par
la loi sur l'eau. Les responsables de Manche Nature s'érigent en tribunal lorsqu'ils parlent de
CO2 émis par les serres se gardant bien de parler des chauffages au fuel et au
bois (et des flambées dans les
cheminées) dont ils prônent les avantages. Autrement dit, sous prétexte de se soucier de la qualité de l'air, on cherche à torpiller un projet avec à la clef des centaines d’emplois dans une écovallée où je ne cesse de faire ma priorité du développement durable avec le photovoltaique, la biomasse, la torréfaction, le bois biosourcé et tant d'autres projets visant à développer l'économie circulaire. J'avoue ne pas comprendre.
L’intelligence doit primer sur l'idéologie
Un petit cours particulier pour aider à comprendre le dossier. Le
terrain agricole retenu était exploité par un éleveur mis en grande difficulté
depuis le passage d'une ligne électrique Haute tension. Vous savez bien, ce
courant qui traverse nos champs
perturbant le rendement des vaches, sans parler des mammites qu’il
provoque… Bref, à la veille de partir en retraite, l'agriculteur s'interrogeait
sur l'avenir de son exploitation compte tenu des problèmes rencontrés.
La vérité par
les chiffres.
Le déficit de la
balance commerciale dépasse les 300 millions d'euros soit une importation de
480 millions de tonnes de tomates provenant d'Espagne et du Maroc. 830000 tonnes
de tomates sont consommées par an en France dont 80 000 de tomates cerise. Plus de la moitié de ces
tomates sont vendues dans un seul pays : la France. D’Agadir à Paris, un
camion de tomates a roulé sur 3078 kilomètres pour parvenir au MIN de Rungis; le coût de ce transport s’est élevé à 4 100€, soit 30 % du prix de revient. À
cela, il faut ajouter autant de camions pour acheminer la marchandise dans les
points de vente régionaux. Chaque transport correspond à une production
de CO2; je vous laisse à vos calculettes. Quant au chauffage des serres, il est
effectué à partir d'une cogénération qui produit chaleur et électricité. Le CO2
dégagé est réutilisé par la plante pour sa photosynthèse sachant que la tomate
utilise 11fois plus de dioxyde de carbone que la moyenne des plantes pour
satisfaire ses grands besoins énergétiques. La situation du terrain situé au
nord ouest de la commune de Brécey permet de rejoindre l'autoroute (A84) par la
D911 ou la D999 sans passer par le bourg de la commune. Il suffit de se pencher
sur une carte pour s’en apercevoir. Quand à l'eau de pluie elle est récupérée
pour l'arrosage. En cas de sécheresse, l'eau de la nappe phréatique sera
utilisée. Comme le disent les
Québécois : La vraie valeur
est dans la connaissance. Il est donc nécessaire d’apprendre.
Souvenez vous de l'affaire de la bergerie de la baie du Mont Saint Michel.Si ça continue on n'aura plus de moutons pour nettoyer la baie. Le pauvre François Cerbonney a failli en être définitivement victime... Et tant d'autres procédures...
RépondreSupprimerJe viens d'apprendre que les permis de construire pour 6 éoliennes sur Ger et Saint Georges de Rouelley ont été annulés par le tribunal administratif de Caen suite à une procédure menée par quelques nantis non concernées vraiment par leur visibilité. La collectivité, donc les contribuables qui allaient bénéficier du rendement de la production d'électricité vont être privés de cette manne. Pour les manchois qui connaissent ce territoire éloigné du Mont Saint Michel, ils reconnaîtront que le lieu était idéal. C'est ainsi! Émile.
RépondreSupprimerIl faut entre 5 et 14 ans pour mener un projet éolien dès lors que vous avez des kmers verts aux fesses ou autres empêcheurs de tourner en rond.
SupprimerLe seul moyen de ne pas avoir dans les pattes ces gauchistes est de choisir une gouvernance de type coopérative ou autre association citoyenne... Sinon attention aux ZAD...
Et comme la société française aspire à l'équilibre chaque extrémisme entraîne la montée de l'extrême inverse on peut tous commencer à vérifier son arbre généalogique.
Bon courage
Ne vous en faites pas pour ces parasites, en revanche méfiez vous de certains qui ne pensent qu'à vous torpiller certaines déclarations venant de votre entourage peuvent vous nuire
RépondreSupprimermanche nature, toujours aussi simpliste, confond "effet de serre" avec "effet de serres". Cela mérite quelques tomates !
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