En 2012 une étude révélait que, chaque année, un
Français sur cinq prenait au moins une benzodiazépine ou une molécule
apparentée ( tranquillisant). Même si la consommation de ces produits tend à
stagner, voire baisser, malgré la situation anxiogène que nous connaissons, ça ne
veut pas dire pour autant que les français vont bien. Toujours en 2012, un
sondage Ifop pour La Croix indiquait que les Français étaient
inquiets quant aux capacités de la France à affronter la crise économique, 79%
pensant que leur pays est "en pleine crise", contre 52% des
Américains, 38% des Allemands, 38% des Russes et 35% des Chinois.
Qu’en est-il en 2016 ?
La
dépression semble s’être installée durablement dans notre société; les jeunes diplômés désertent
notre pays, les français ne croient plus en leurs politiques, les élus
locaux sont désabusés par une réforme territoriale qui leur est imposée et
totalement incompréhensible par les habitants, les collectivités ont peur
du lendemain et renoncent à investir. Et maintenant, le gouvernement empêtré dans sa réforme
du code du travail à la sauce « 49-3 » l’a tellement vidée de sa substance
qu’elle n’a plus aucun goût. Au point que les syndicats ne savent même plus pourquoi ils font grève…Paraphrasant Maurice
Thorez en 1936 déclarant :« Il faut savoir arrêter une grève » notre président normal
pense que raviver de vieux souvenirs provoquera un sursaut dans les petites
cellules rouges. Manque de pot, Hollande n’est pas Blum, et 80 ans plus tard,
les français n’y croient plus, pas plus que la poignée de syndiqués contraints
de faire grève !
Le
moral est au plus bas
Le
mouvement nuit debout s’essouffle; il tente encore de mobiliser mais ses AG
sont de plus en plus clairsemées. Les nuits sont courtes; de leur côté, les travailleurs, les vrais, doivent se lever
à l'aube pour tenter d'avoir un train qui les emmène au boulot sans
être sûr d'en avoir un qui les ramène le soir. Les syndicats
rêvaient d'une nouvelle version de mai 68 en prenant en otage le pays et en mettant
les pompes à essence à sec mais ça n’a pas marché. Et pour couronner le tout la
météorologie s’emmêle en inondant la province avant de s’attaquer aux berges de
la seine. Avouez qu'il y a de quoi
prendre des anxiolytiques ou un bon calva!
Mais
quelle est cette France incapable de se faire respecter et
d'assurer la sécurité de ses habitants, de ses travailleurs et de ses
entreprises? Si la lutte est inscrite dans notre patrimoine institutionnel, il
serait temps que les » penseurs » syndicaux imaginent d’autres
formes d’actions. Nous ne sommes plus à l'époque des trente glorieuses pour se
permettre de bloquer l’économie d’un pays qui a déjà un genoux à terre. Lorsque
la loi est bafouée, ce sont les fondements mêmes de la République qui risquent
de s'écrouler. C'est aussi la démocratie qui est remise en question, une
aubaine pour ceux qui ne rêvent que de la faire basculer. Et oui, la France
de 2016 en est là, divisée par les enjeux de pouvoir, tétanisée par le « même
pas peur
« du terrorisme. Et si vous l’oubliez, pas de problème, les médias sont là pour
vous le rappeler. Vivre avec la peur, voilà l'avenir des générations futures. En Europe,
c'est la France qui se montre la plus pessimiste; plus de 80% des français
pensent que leurs enfants seront moins heureux qu'eux contre 60 à 75% pour les
habitants des autres pays européens.
Restons optimistes Tout de même
Cependant, je veux rester confiant car je pense que le fait de toucher le fond permet de remonter d’un bon coup de talon quand la volonté se conjugue avec autorité et créativité... La volonté par exemple, de redonner aux collectivités le pouvoir d'investir, celle de restreindre les réglementations qui s'empilent les unes aux autres, celle de déroger à des orientations européennes inadaptées à des situations locales, de soutenir des créations d'emplois en toute autonomie, ou bien encore de procéder à une remise à plat de ces codes APE qui emprisonnent les entreprises et les empêchent d'innover. Que dire aussi de ces recherches archéologiques qui mettent un coup de frein à un projet industriel au détriment parfois d'une centaine d’emplois; lesquelles recherches sont à la charge de l’entreprise... ben voyons! Nous vivons et nous payons très cher ces obstacles localement. Comment admettre en effet que les 150 emplois de la société des Maraichers du Mont-Saint-Michel ne puissent profiter de la Prime d'Aménagement du Territoire sous prétexte que son code APE soit référencé agricole. Comment comprendre que pour quelques urnes funéraires gauloises, cette même entreprise se voit imposer une dépense imprévue de 900000€ pour des recherches archéologique complémentaires. Bizarrement le prix de l’os antique à un cours, car après négociation nous avons pu ramener le montant à :300000€. Comment comprendre qu'ERDF ne puisse pas augmenter gratuitement la puissance électrique nécessaire à la société Aptar Stelmi pour son extension. Et la liste est longue de ces obstacles qu'il nous a fallu ou nous faudra contourner au prix fort, en temps et en argent... et ce n'est pas fini, car au pays de la morosité s’ajoute parfois celles de la tracasserie et de la mesquinerie politique qui tente d'en r 'ajouter; allez savoir pourquoi?. Mais qu’on se rassure, tout va bien quand on a le moral d'autant qu'il arrive qu'on trouve encore sur son chemin des âmes bien nées qui ne demandent qu'à vous aider. Soyons confiants.
Restons optimistes Tout de même
Cependant, je veux rester confiant car je pense que le fait de toucher le fond permet de remonter d’un bon coup de talon quand la volonté se conjugue avec autorité et créativité... La volonté par exemple, de redonner aux collectivités le pouvoir d'investir, celle de restreindre les réglementations qui s'empilent les unes aux autres, celle de déroger à des orientations européennes inadaptées à des situations locales, de soutenir des créations d'emplois en toute autonomie, ou bien encore de procéder à une remise à plat de ces codes APE qui emprisonnent les entreprises et les empêchent d'innover. Que dire aussi de ces recherches archéologiques qui mettent un coup de frein à un projet industriel au détriment parfois d'une centaine d’emplois; lesquelles recherches sont à la charge de l’entreprise... ben voyons! Nous vivons et nous payons très cher ces obstacles localement. Comment admettre en effet que les 150 emplois de la société des Maraichers du Mont-Saint-Michel ne puissent profiter de la Prime d'Aménagement du Territoire sous prétexte que son code APE soit référencé agricole. Comment comprendre que pour quelques urnes funéraires gauloises, cette même entreprise se voit imposer une dépense imprévue de 900000€ pour des recherches archéologique complémentaires. Bizarrement le prix de l’os antique à un cours, car après négociation nous avons pu ramener le montant à :300000€. Comment comprendre qu'ERDF ne puisse pas augmenter gratuitement la puissance électrique nécessaire à la société Aptar Stelmi pour son extension. Et la liste est longue de ces obstacles qu'il nous a fallu ou nous faudra contourner au prix fort, en temps et en argent... et ce n'est pas fini, car au pays de la morosité s’ajoute parfois celles de la tracasserie et de la mesquinerie politique qui tente d'en r 'ajouter; allez savoir pourquoi?. Mais qu’on se rassure, tout va bien quand on a le moral d'autant qu'il arrive qu'on trouve encore sur son chemin des âmes bien nées qui ne demandent qu'à vous aider. Soyons confiants.
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