Arrêtons de charger la mule
Comment pourrait-il en être autrement ? Le système
éducatif devient un miroir aux alouettes, l'autorité est combattue, les
réglementations inhibent les initiatives, la contestation est permanente,
les minorités font la loi, les entreprises débauchent là où de
grands patrons empilent des fortunes, la loi est bafouée, la police est
muselée; bref le ver est dans le fruit, l'anarchie s'installe, les voyous
occupent la rue, les extrémismes progressent, les médias en vivent. Qui y a
t’il de cohérent chez des français qui hier embrassaient les CRS après
l’attentat de Charlie Hebdo et ceux qui les conspuent aujourd’hui ? avec
la complicité de la CGT qui publie des affiches odieuses pour mieux attiser la
haine. Que veulent prouver ces types qui s’attaquent aux sapeurs pompiers comme
à Beauvais ou une équipe de sapeurs-pompiers a été la cible de jets de
projectiles pendant une intervention dans un quartier réputé sensible de
Beauvais, mercredi soir. Le scénario s'apparente à un guet-apens, selon les
indications fournies par le service départemental d'incendie et de secours
(SDIS). Et il y a les autres, ceux qui n’ont pas eu la chance de faire de
grandes études et qui ne peuvent même pas s'expatrier pour fuir l'incohérence
et l'appauvrissement d'un pays qui marche sur la tête et s'enfonce
irréversiblement dans une violence banalisée qui risque de se généraliser et d'exploser à court terme.
Décidément, cette fin de règne du hollandisme est inquiétante pour l'avenir, même si on peut espérer que 2017 soit une année de répit avec les cadeaux qui commencent à pleuvoir. Il y en aura pour tout le monde et de toute part. De plus, les élections présidentielles et celles des parlementaires en juin pour les députés et en septembre pour les sénateurs occuperont l'actualité avec leurs réserves de bonnes surprises. Nous n’en avons pas fini d'avoir des promesses pour nous remonter le moral. Mais le pire est à venir si en 2018 les candidats appliquent les mesures qu'il faudrait prendre pour remettre la France en ligne. Pour s’en convaincre il suffit de parcourir la littérature des candidats dans chacun de leurs livres : Sarkozy et Fillon abordent ce que Fillion appelle une « croyance pour le progrès » à commencer par les OGM qu’il veut libérer. Out la Cop 21, et la transition énergétique. Dans le Sud Manche on rêve de garder les barrages... Qu'en sera t-il ? Par ailleurs rien de nouveau: très peu d’audace et peu de courage mais beaucoup de ripolinage. Un vrai projet serait de dire la vérité et tout ce qui en découle, mais ce n'est pas porteur.
Alors, le mal est-il dans nos gênes, dans notre démocratie ou bien dans les deux à la fois ? Le déclin du prestige présidentiel et le discrédit de la politique ne date pas d'aujourd'hui. On ne peut oublier le "casse toi pauvre con" qui n'est que la démonstration d'une incapacité à écouter ou à comprendre. Il est probable que, dorénavant, quelque soit son titulaire, la présidence ne retrouvera jamais son autorité et sa force d'antan. Le pouvoir est discrédité pour longtemps. Ses marches de manoeuvre se réduisent chaque jour face à une masse silencieuse désabusée et à des minorités entrées dans le non droit, incontrôlables et intouchables. La justice se joue de l'impuissance du pouvoir au nom de son indépendance. Pour autant, ne croyant plus à la parole politique, les français s'interrogent : entre déserter les urnes ou voter Front National, devenu le premier parti de France. Faute d’approuver on pourrait à la limite le comprendre. Le comprendre, oui quand on voit le nombre de républicains qui attendent à la porte des primaires, à décocher des flèches empoisonnées au voisin avec le même discours délavé depuis des décennies et ce, pour tous partis confondus. Se jeter dans l'inconnu serait choisir l'espoir de rompre avec un présent pétrifié par les divisions. Alors comprendre peut-être, mais approuver non. Marine Lepen qui manie la rhétorique comme personne au prétexte de rassembler des Français se retrouverait sans majorité, obligée de jouer du 49.3 à l'assemblée et de la matraque dans la rue et même d'autre chose si ça ne suffit pas. Ce serait la porte ouverte aux ligues et aux fachos qui se reformeraient comme en 1934. Ne l'oublions pas, nous descendons de ce peuple gaulois que César trouvait mal élevé et ingouvernable, un peuple qui a besoin de 365 fromages pour n'en prendre qu'un et en changer le lendemain. Comment compter sur lui dans l’adversité? Marine Le Pen aurait tôt fait de faire appel à des méthodes coercitives avec les dégâts que l’on imagine. En attendant nous sommes bel et bien dans une impasse. Faute de grives on mange des merles dit le proverbe; peut être mais il serait bien d'en trouver un qui sache siffler la fin de la partie pour éviter un nouveau mai 68 que certains nostalgiques espèrent. À moins d'un an des élections présidentielles, il est temps de prendre conscience de la nécessité de rassembler le peuple français autour d'un vrai projet qui réponde à ses attentes. Certes, il est changeant et inconstant, rêveur et manipulable, mais une chose est sûre, il a besoin de confiance, de sérénité et de sécurité. Une bouffée d’air pour pouvoir entreprendre sans avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête pointée par toutes les structures de contrôle : les enquêtes et les empêcheurs de tourner en rond. La France en est là à se demander ce qu'elle doit faire, ce qu'elle peut faire.
Décidément, cette fin de règne du hollandisme est inquiétante pour l'avenir, même si on peut espérer que 2017 soit une année de répit avec les cadeaux qui commencent à pleuvoir. Il y en aura pour tout le monde et de toute part. De plus, les élections présidentielles et celles des parlementaires en juin pour les députés et en septembre pour les sénateurs occuperont l'actualité avec leurs réserves de bonnes surprises. Nous n’en avons pas fini d'avoir des promesses pour nous remonter le moral. Mais le pire est à venir si en 2018 les candidats appliquent les mesures qu'il faudrait prendre pour remettre la France en ligne. Pour s’en convaincre il suffit de parcourir la littérature des candidats dans chacun de leurs livres : Sarkozy et Fillon abordent ce que Fillion appelle une « croyance pour le progrès » à commencer par les OGM qu’il veut libérer. Out la Cop 21, et la transition énergétique. Dans le Sud Manche on rêve de garder les barrages... Qu'en sera t-il ? Par ailleurs rien de nouveau: très peu d’audace et peu de courage mais beaucoup de ripolinage. Un vrai projet serait de dire la vérité et tout ce qui en découle, mais ce n'est pas porteur.
Alors, le mal est-il dans nos gênes, dans notre démocratie ou bien dans les deux à la fois ? Le déclin du prestige présidentiel et le discrédit de la politique ne date pas d'aujourd'hui. On ne peut oublier le "casse toi pauvre con" qui n'est que la démonstration d'une incapacité à écouter ou à comprendre. Il est probable que, dorénavant, quelque soit son titulaire, la présidence ne retrouvera jamais son autorité et sa force d'antan. Le pouvoir est discrédité pour longtemps. Ses marches de manoeuvre se réduisent chaque jour face à une masse silencieuse désabusée et à des minorités entrées dans le non droit, incontrôlables et intouchables. La justice se joue de l'impuissance du pouvoir au nom de son indépendance. Pour autant, ne croyant plus à la parole politique, les français s'interrogent : entre déserter les urnes ou voter Front National, devenu le premier parti de France. Faute d’approuver on pourrait à la limite le comprendre. Le comprendre, oui quand on voit le nombre de républicains qui attendent à la porte des primaires, à décocher des flèches empoisonnées au voisin avec le même discours délavé depuis des décennies et ce, pour tous partis confondus. Se jeter dans l'inconnu serait choisir l'espoir de rompre avec un présent pétrifié par les divisions. Alors comprendre peut-être, mais approuver non. Marine Lepen qui manie la rhétorique comme personne au prétexte de rassembler des Français se retrouverait sans majorité, obligée de jouer du 49.3 à l'assemblée et de la matraque dans la rue et même d'autre chose si ça ne suffit pas. Ce serait la porte ouverte aux ligues et aux fachos qui se reformeraient comme en 1934. Ne l'oublions pas, nous descendons de ce peuple gaulois que César trouvait mal élevé et ingouvernable, un peuple qui a besoin de 365 fromages pour n'en prendre qu'un et en changer le lendemain. Comment compter sur lui dans l’adversité? Marine Le Pen aurait tôt fait de faire appel à des méthodes coercitives avec les dégâts que l’on imagine. En attendant nous sommes bel et bien dans une impasse. Faute de grives on mange des merles dit le proverbe; peut être mais il serait bien d'en trouver un qui sache siffler la fin de la partie pour éviter un nouveau mai 68 que certains nostalgiques espèrent. À moins d'un an des élections présidentielles, il est temps de prendre conscience de la nécessité de rassembler le peuple français autour d'un vrai projet qui réponde à ses attentes. Certes, il est changeant et inconstant, rêveur et manipulable, mais une chose est sûre, il a besoin de confiance, de sérénité et de sécurité. Une bouffée d’air pour pouvoir entreprendre sans avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête pointée par toutes les structures de contrôle : les enquêtes et les empêcheurs de tourner en rond. La France en est là à se demander ce qu'elle doit faire, ce qu'elle peut faire.
Je
ne suis pas sûr que tous les députés aient mis les mains dans le cambouis pour
être en mesure de discerner les problèmes qui se posent aux habitants et à leurs élus
locaux. Déconnectés des réalités beaucoup font de la figuration sur les bancs de
l’Assemblée. Qu'en sera t-il demain
lorsque la loi sur le cumul des mandats s'appliquera? Après demain dirai-je,
même, car si les parlementaires arpentent très rarement le terrain avant d'être
élus j'en tremble à l'idée que ça pourrait qu'être pire. Je ne crois pas à la génération
spontanée en politique, à ces intellectuels en chaise longue, à ces philosophes,
ces fous du roi qui s’improvisent diplomates pour plaire au pouvoir et qui finissent par semer la zinanie
comme en Libye et ailleurs.
L'expérience doit s'ajouter à la connaissance pour diagnostiquer et agir
en connaissance de cause. L'élection d'un homme ou d'une femme ne les rend pas
subitement autonomes, audibles, créatifs et performants s'ils restent enferrés
dans des savoirs primaires quand ce n'est pas des idéologies archaïques
qui empoisonnent notre vie politique depuis des lustres. Même Nuit Debout a son
penseur; il est philosophe bien sûr, professeur d'université, ancien
économiste; polémiste, Lordon
assure que la France est aux mains " d'une secte malfaisante, la
secte de l'oligarchie néolibérale intégrée". Tout le monde aura compris, moi je cherche encore!
Ok. Donc c'est le vrai boxon et suivant la formule consacrée de Ch. De Gaulle "la chienlit".
RépondreSupprimerDonc on le savait un peu.
Si la solution n'est ni dans l'abstention ni dans le vote extrême vous ne préconisez pas de voter pour les incapables en place j'espère ?
Et pour l'instant personne ne sort du lot avec assez de cadres derrière pour prétendre piloter la France.
Fillon qui est quelqu'un d'éthique et droit s'est grillé aux côtés de Sarko pour espérer gagner la primaire. Juppé qui est homme de l'appareil s'appuiera sur toutes les planches pourries de la politique comme les autres.
Au centre il n'y a plus personne de crédible pour capter assez de voix au premier tour.
Donc il nous reste quoi ?
Bien sûr que MLP n'est pas crédible sur son programme économique et que les risques sont grands si elle venait au pouvoir. L'histoire se répète toujours et la mémoire humaine est sélective. Mais qui pourra renverser la table et nettoyer l'état de sa ploutocratie et débloquer le pays.
Vous parlez du 49.3 mais elle peut aussi user du référendum autant qu'elle veut à la façon des Suisses. Çà ne serait d'ailleurs pas plus long que la navette parlementaire...
Bonne soirée
Jojo
Pour ma part je ne me suis jamais abstenu. J'irai voter aux primaires de la droite et je choisirai aux présidentielles celui en qui j'aurai le plus confiance. La démocratie est un acquis qu'il faut préserver même si elle ne nous pas entière satisfaction.
RépondreSupprimerQui pourrait être du centre ? Au hasard...
RépondreSupprimerJojo
La France devient ingouvernable mais, vous avez raison la démocratie est un acquis que nous avons le devoir de protéger. En fait les gouvernements qui se succèdent ont peur de la rue qu'il faut être en capacité de dominer. Une réforme devrait toucher le syndicalisme qui ne représente plus la base.
RépondreSupprimerDu centre? Allez savoir. Pour moi le centre est plus un esprit qu'un parti. Je pense d'ailleurs que la majorité des électeurs sont au centre. Ils désirent l'unité et ont marre des bagarres intestines.
RépondreSupprimerEffectivement la société française est malade . déjà qu on passe pour des nazes, des grandes gueules à l étranger nous voilà maintenant incapable de réagir. Le seul coupable c est la baltringue que nous avons installé à la tête du pays, alors après l Autriche ce sera au tour de la France d avoir ses apprentis nazillons.
RépondreSupprimerRestons optimiste ; les français n'oseront jamais se diriger vers ces solutions sans lendemain que sont les extrêmes qu'ils soient de droite ou de gauche.
RépondreSupprimerLaissons ces pays voisins montrer leur incapacité à gérer et à rassembler leurs habitants autour d'un projet, comme nous le voyons en France dans certaines municipalités qui ont tenté l'aventure.
Pour autant, vous avez raison celui qui a été mis par défaut à la tête de notre pays est coupable de n'avoir pas pris les mesures pour nous sortir de cette ornière, par idéologie, manque de courage et calcul électoral.
La France est en révolution depuis 89. La rue a jalonné notre histoire.68 ça fait 50 ans. 1918, la guerre a rompu le cycle. 1871, la commune... Il n'y a pas de raison que cela change. A 20 ans on a besoin de rêver autre chose. Il n'ont plus rien à se mettre sous la dent.
RépondreSupprimerSurtout les sans dents...
RépondreSupprimerJe vous trouve un peu pessimiste mais c'est un fait, faute de grives on va devoir se prendre un merle qui sifflera mieux que les autres. Mais vous connaissez aussi la fable de La Fontaine.il ne faut pas confondre le ramage et le plumage; c'est souvent trompeur, particulièrement en politique. Les beaux parleurs vivent aux dépens de ceux qui les écoutent.
RépondreSupprimerIl y a des circonstances pour lequel voter FN serait salutaire juste un an pour voir. Il y a des coups de pieds au cul qui se perdent. Allez faire un tour place de la république pour vous donner une idée de la soit disante démocratie. Les socialos sont des incapables juste bons à semer le trouble dans l'opinion. Sauf chez les bobos bien sur!! il y en a ras le bol du courage, fichez tout ce petit monde à la porte
RépondreSupprimerC'est sûr on ne pourrait approuver mais on pourrait comprendre. On donne une drôle d'image de la France... La Chienlit tout simplement.
RépondreSupprimerCe qui se passe au niveau national, coups bas entre nos Elus, bagarre sans cesse entre droite et gauche, nous sommes une majorité en France à ne plus supporter
RépondreSupprimerMais si il n'y avait que le national pour montrer le mauvaise exemple
Il y plus grave ! Le local départemental
Lorsqu'un elu départemental au risqu de déplaire à son roitelet régional est capable de renier le bon sens pour entreprendre des actions essentielle à son territoire, en dehors de la lâcheté ! Ou est la démocratie ?
Triste constat qui ouvrira la porte à l'inqualifiable le Pen
On aura alors tous là fuel le de bois mais nous l'aurons collectivement bien mérité
Pauvre de Gaulle qui a sauvé la France pour en arriver à cela
En politique, les personnes qui sortent du rang posent problèmes, surtout quand de nouvelles alliances s'opèrent. On a vite fait d'oublier ses amis. Je comprends aussi que la guerre dessert les territoires; Il y a des moments et des situations où il faut savoir faire preuve d'intelligence dans l'intérêt d'un projet. ça doit pas toujours être facile pour un esprit indépendant. Philippe H.
RépondreSupprimerTrois valeurs sont essentielles en politique. La fidélité à ses idées; l'honnêteté à l'égard de ses amis; l'intérêt du collectif avant l'intérêt personnel.
RépondreSupprimerA part pour certains obsédés qui respectent la première valeur vous trouvez que ces 2 autres valeurs sont représentatives de la majorité des élus ?? Et même chez les pro MLP on s'aperçoit des déviances et dérives du parti.
RépondreSupprimerAutrement pour revenir à votre texte, la décentralisation aurait pu être une aubaine pour la démocratie locale faute d'exister au national et on s'aperçoit qu'au final on ne transfère le pouvoir qu'aux administratifs faute d'avoir des élus à poigne et réellement au service des populations. C'est à dire que la chienlit s'exporte aussi vers les territoires.
Bien que de gauche et réputé acariâtre Beauvais avait au moins le mérite de gérer le territoire lui même...
...et de travailler en lien étroit avec Jean François Legrand puis avec Philippe Bas.
RépondreSupprimerJe partage grandement ce que vient d'écrire anonyme
RépondreSupprimerL'ancien président socialiste de la Région avait au moins le mérite de travailler avec son opposition lorsque les enjeux des territoires l'exigeaient
Le nouveau est hautain, imbus de sa personne considérant tous les autres comme de second niveau
C'est vrai qu'avoir été ministre donne des ailes pour mieux mépriser les autres.
Pris un fois mais pas deux
Je ferais partie des quelques voix qui l'on élu à ne pas le faire à la prochaine échéance
Et ça commence..marin maréchal Le Pen fréquente les infréquentable de l action française. Il y a rien à faire c est dans leurs gênes
SupprimerAvec ce qui se passe actuellement à l'assemblée nationale, c'est toute la classe politique qui est discréditée. Tous les élus ne sont pas des exemples mais on s'étonne aussi qu'il ait fallu trois ans pour être mis au courant. C'est comme pour DSK, il a fallu de nouvelles élections pour que tout se sache.
RépondreSupprimera quand l'inéligibilité des élus condamnés? pour avoir un emploi dans la fonction publique ou autre d'ailleurs il faut un casier vierge non? lamentable l'image que cela revoit. Quand les Français arrêterons de voter pour ces escrocs alors la démocratie y gagnera.
RépondreSupprimerQuels types de condamnations ?
SupprimerSi vous voulez professionnaliser la politique plus qu'elle ne l'est déjà avec des gens complètement étrangers aux préoccupations des citoyens c'est un bon moyen.
N'oubliez pas non plus que les élus se font souvent la peau entre eux via les affaires, quand ce n'est pas les administrations qui écartent les géneurs et autres empêcheurs de tourner en rond, et que les condamnations réelles sont très faibles au regard des mises en cause. L'image qui en ressort est dramatique. On retient les mises en cause mais jamais les calomnieurs ou autres. Rien n'a changé depuis 1935... Ou plutôt si on ne se retrouve plus torturé ou fusillés d'office.
Ouvrez les yeux : les conseillers du président ; les ministres sur des dossiers stratégiques ; les élus qui montent ; les élus hors système ; etc.
Loin d'excuser les profiteurs, ils ne sont ni mieux ni pire que Monsieur "tout le monde".
Zzz
Ne faisons pas d'amalgame en effet; comme il est dit dans ce dernier commentaire, il y a des profiteurs mais généraliser est une erreur qui fait la part belle aux extrêmes. De plus on se rend compte souvent quand il est trop tard que la calomnie est une arme terrible en politique pour tuer celui qui fait de l'ombre à son soleil. Tout est bon pour exister. Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre est une formule restée célèbre. Hélas, elle est bien souvent oubliée aujourd'hui. Aussi est-il important de juger sur pièces sous peine de se faire complice en colportant la rumeur dont les conséquences peuvent être terribles pour celui qui les subit. Elles sont aussi terribles pour la démocratie ce bien précieux que nous avons gagné au prix fort.
RépondreSupprimerMême s'il fait partie des élites politiques nationales, je ne pense pas que notre nouveau président de région sera moins bon et moins éthique que son prédécesseur. Il est juste un peu plus "politique".
RépondreSupprimerPas d'amalgames. Et je rappelle que vous nous avez appelé à voter pour lui. Vous seriez vous à ce point trompé, vous le vieux lion du sud Manche ; digne fils spirituel de Pierre Aguiton ?
Je pense donc que la meilleure réponse à la chienlit pour votre camp réside dans l'unité, au moins de façade quand les relations personnelles sont trop compliquées. C'est à dire laisser penser aux citoyens qu'on s'occupe réellement d'eux. Chaque conflit, mésentente, problème relationnel, fait gagner les extrémistes in fine. Mince ! Pas besoin d'être sorti de St Cyr ou de Polytechnique pour le comprendre.
Je comprends les inquiétudes de vos contributeurs anonymes et certainement soutiens. Comme à chaque alternance il y a une certaine inertie. Laissons leur le temps de s'organiser et de faire le ménage autour d'eux.
René