Décidément, il ne se
passe pas une semaine sans que nous n'ayons à annoncer des bonnes nouvelles sur le
plan économique, dont l’Écoparc du Val de Sée est l’épicentre. Après la reprise de la STELMI par
le groupe américain Aptar, de l’entreprise Alphonse James par le groupe anglais
Wolseley, et un projet d’implantation de culture de tomates par le
groupe hollandais Van Den Bosch
, c’est maintenant
au tour des Chinois de s'intéresser à notre territoire.
Samedi 15 novembre, deux
investisseurs chinois de Shenzhen ( Chine), messieurs Xu et Shen, ont été accueillis par
Jean Paul Ranchin, consultant, et son épouse, accompagnés par des élus de la
Communauté de communes du Val de Sée et des responsables de la SEML Séenergie qui
n’ont pas lésiné sur les moyens pour séduire leurs visiteurs... Un
programme de 5 jours mené tambour battant, mêlant affaires et tourisme avec à la
clef la signature d’un protocole d’accord visant à leur implantation en 2015
sur le site de l’Ecoparc.
Un programme réglé à la minute
près
Accueil lundi 17 matin à Brécey, de Monsieur Xu et Monsieur Du, suivi d’une visite de l'écoparc pour une mise en jambes. Après cet échauffement,
direction le Mont-Saint-Michel pour une visite où ils ont été reçus par Patrick Morel,
directeur du syndicat mixte du Mont-Saint-Michel, Yan Galton, le maire du Mont,
Jacques Gromellon, conseiller général et André Denot maire de Pontorson qui les
fit grimper 92 mètres pour atteindre l'abbaye et la lumière divine de l'archange. Le
mardi se déroula plus sereinement au Conseil général de la Manche avec des élus
et des administratifs de la Chambre de commerce et du département. Une nouvelle
occasion de goûter aux spécialités locales lors d'un déjeuner de
travail. Et oui, la Normandie a des atouts culinaires … Pour digérer tout ça, retour dans
le sud Manche avec un crochet par Novéa et l'Acôme, cette dernière
pouvant leur parler des technologies nouvelles et du pays puisqu’elle dispose de deux unités en
Chine.
Mercredi 18 novembre, on repart pour Caen. Après une rencontre très constructive avec le club Chine et les
responsables de la Myriade, structure économique de la région, nos
hôtes peuventt enfin souffler un peu. Juste le temps de laisser aux
futures partenaires privés, français et chinois, le temps de s’asseoir
autour de la table pour signer le protocole d'accord, visant à ouvrir un
compte bloqué pour y placer les capitaux de nos deux investisseurs, nécessaires à la création de cette
nouvelle société. Elle s’appellera Lucky France, comme celle de la maison
mère qui fabrique des leds, et s'implantera sur l'écoparc du Val de Sée. Un nom porteur d'espoirs, Lucky signifiant « chanceux « en anglais. Le
retour à Shenzhen, dans la province du Futian, en bordure de Hong Kong, s'effectua deux jours plus tard sur
les rotules, non sans une incontournable visite de Paris clôturant
ainsi un périple qui a démarré à Moscou, en passant par Berlin, et la Normandie
.
Une coopération de tous les
acteurs économiques.
Ce programme montre une nouvelle
fois s'il en était besoin, cette volonté de partager et de travailler ensemble
au sein du département et de la région pour développer l'économie du territoire
et accueillir de nouvelles entreprises. Après la
réception de la société hollandaise qui envisage de produire des tomates dans le
Sud Manche et la signature du protocole d'accord pour la phase
d'industrialisation du Sélun qui a réunit plusieurs collectivités, nous avons là
une nouvelle illustration de la politique Forces 50 dont l'objectif est de
rassembler et d'unir toutes les forces vives d'un territoire pour agir et le
faire prospérer malgré les obstacles qui ne manquent pas de surgir sur le chemin du développement économique. La France
doit se sortir de cette lutte concurrentielle et stérile qui divise les
individus, les collectivités et certaines associations qui œuvrent au quotidien
pour défendre des idéologies qui excluent l'exception. L'union de tous les
acteurs économiques au service de la créativité et de l'innovation est la seule
réponse.
Quand on entend certains échos sur une entreprise agroalimentaire voisine, on se dit que tous ces projets viennent à point pour redonner du boulot à ceux qui risquent d'en perdre à cause d'une gestion sur laquelle il y aurait beaucoup à dire. On aurait bien besoin d'un investisseur étranger pour donner un coup de main. M. G.
RépondreSupprimerLe mieux serait que l'entreprise évoquée par MG survive et que le solde d'emplois soit positif.
RépondreSupprimerAucun investisseur ne viendra engraisser (pour pas faire de jeux de mots) les tiers. Un grand ménage est nécessaire.
Chose inconcevable en cas de restructuration de société pour faute de gestion, personne ne comprend dans la région que les fautifs soient toujours en place...
comment le CG du 50 et les banques partenaires n'ont-ils pas conditionné le sauvetage avec une remise à plat de la gouvernance et du business modèle ??
JCE
Lorsque j'ai accepté la présidence de la société d'économie mixte IMAGINE qui a permis aux collectivités et à la Caisse des Dépôts et Consignations d'acquérir les locaux pour apporter de la "fraîche", j'ai demandé l'intervention d'une compétence extérieure pendant quelques mois pour remettre le paquebot en ligne... Cela m'a été refusé. Depuis les responsables de la SEM ont même été exclus d'une commission chargée du suivi mais sans capacité d'action. Cela dit souhaitons que la situation de cette entreprise évolue favorablement pour le Sud Manche ,pour les fournisseurs et clients comme pour les employés.
RépondreSupprimerPierre CHESNEL, de 50300 St MARTIN des Champs, vous signale:
SupprimerIMAGINE est un beau concept.
C'est aussi:8 plateformes technologiques Plusieurs plateformes technologiques ont été mises en place sur le site de l’hôpital Necker-Enfants malades, grâce à l’implication de nos partenaires institutionnels : Inserm, Université Paris-Descartes et Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Elles sont à la disposition de tous les chercheurs présents sur le site. Depuis sa création en 2007, Imagine vise à renforcer ces plateformes (à la fois en participant au financement ou à l’achat de nouveaux équipements mais aussi en finançant les salaires des ingénieurs et techniciens) et à en créer de nouvelles (plateforme génomique). Lorsque le bâtiment Imagine sera opérationnel, les plateformes technologiques à disposition de l’ensemble des chercheurs du site seront situées pour partie au sein du bâtiment Imagine.
Cela revient à donner de la confiture aux cochons en quelques sortes...
RépondreSupprimerJ'imagine qu'un audit de gestion et comptable a été fait.
Il serait dommage que vos actions soient neutralisées par les échecs des autres.
Au moins les secteurs d'activité ou les formes de production que vous soutenez avec votre équipe sont plus en phase avec la réalité économique, ce qui laissera un peu de répit à la région.
Pouvez vous en dire plus sur la société qui s'implante ?
Pour ce qui est de votre première observation, les collectivités territoriales ne pouvaient pas rester neutres devant la perte de 500 emplois. L'état aurait du être plus incisif sur la conduite à tenir; aux dernières nouvelles si la situation reste préoccupante, il y aurait également des points positifs; Sur la nouvelle entreprise, cette société sera une plaque tournante pour la distribution de leds en Europe et en Afrique du nord en direct avec la fabrication ce qui évitera des intermédiaires coûteux. Une vingtaine d'emplois sont prévus à court terme et plus si l'assemblage est fait sur le site par la suite. des emplois indirects seront engendrés pour la pose, les commerciaux et le service après vente... de même pour l'envoi des colis et le packaging. Si la poste est concernée, j'espère bien qu'elle en tiendra compte dans ses restructurations.
RépondreSupprimerSi ça continue on va être pendu chaque semaine à vos articles pour découvrir une nouvelle idée ou une nouvelle implantation. Poursuivez, ça nous intéresse. Alexis
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