L'idée de faire de la vallée de la SÉE une écovallée et d'y
implanter un écoparc est née dans les années 90 avec la création d'Odyssée. Elle s'est précisée dix années plus tard.
Odyssée a
vocation à dynamiser et à sauvegarder
l'intégrité environnementale de ce petit fleuve côtier, bien connu par les
pêcheurs de saumons. Elle a su rassembler les vrais amis de la vallée soucieux de servir,
d'agir et de développer l'économie locale. Je ne m'arrête pas sur les poseurs
d'embâcles et les gentils commensaux, qui ne manquent jamais une occasion pour
se distinguer lorsque la politique s'en mêle. Au fond, pourquoi s’en
priveraient-ils puisque c’est le seul terrain de jeu ou ils peuvent réellement
exister... Ils ne manquent jamais de sagacité lorsqu’il s’agit de saborder un projet. Je leur pardonne, car
ils ne comprennent pas toutes les
subtilités de l’économie. Et puis, après tout, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Passons.
Gardons nous de tout triomphalisme
La victoire n'est pas encore
acquise, même si les conditions de la réussite sont présentes, surtout depuis
le rassemblement des 28 collectivités riveraines en la communauté de communes du Val de Sée,
dont les premières actions nous indiquent que nous sommes dans la bonne
direction...juste concrétisation d'un travail en commun engagé depuis 20 ans qui débouche sur une révolution des mentalités et révèle une volonté
d'avancer unis pour progresser et rayonner sur l'ensemble du territoire. C'est un pas essentiel pour l'avenir de la vallée.
Chacun se souvient de cette phrase prononcée
par Amstrong quand il a posé le premier pas sur la Lune : « Un
petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité. »
La vérité c’est que nous progressons sur un petit territoire
parsemé d'embûches d’autant plus dangereuses que nous
traversons une crise économique sans précédent depuis celle de 1929. Le climat
social est propice à la morosité plus qu'à l'espoir, et si l’on s’écoutait on irait se jeter dans la SÉE plutôt que de
la dompter. Un vieux réflexe de repli sur soi et d'abandon en période de dépression dans
lequel je me refuse de sombrer. Le suicide collectif n’est pas mon truc. Pas
plus que celui qui consiste à écouter les faiseurs de rêves qui nous promettent
des miracles... Souvent des mirages. La clé du succès je ne l’ai pas; en revanche
j’ai celle qui ouvre les portes du futur et je compte bien en faire des copies
pour en donner un exemplaire à ceux qui partagent mon idéal de progrès.
Cultivons nos différences, transformons nos handicaps en atouts pour avancer
et être au rendez-vous le moment venu. C'est
une question de volonté, de passion, de confiance et d'unité autour d’un
projet commun. Un élu doit anticiper l'avenir d'autant plus qu'il est incertain.
Nous étions en droit de nous interroger face aux réglementations
qui ne manqueraient pas de nous barrer la route. Une habitude très française qui
consiste à décourager les entrepreneurs en déversant sur leur chemin une pile
de décrets et autres tracasseries administratives dont la France a le secret. L'administration française aime appliquer les textes à la lettre et rajouter des circulaires qui finissent par décourager les plus téméraires. Alors,
quand il s’agit de s'engager dans la voie du développement durable, le chemin
devient carrément boueux, et l’on s’enlise dans un dédale de décrets au
vocabulaire abscons du genre :
La charte ainsi définie sert pour s'orienter vers la valorisation d'un
territoire susceptible de devenir un lieu privilégié où les problématiques
sociétales et environnementales sont prises en compte pour favoriser un développement économique
durable. Un texte chausse trappe qui cache bien des pièges bourrés
d’oxymores dont nos têtes pondeuses ont le secret…La charte d'Odyssée 21 était plus claire et plus explicite. Cela dit, on peut rêver
sur le papier mais concrétiser une idée
sans moyens est un défi qu’il faut
relever si l’on ne veut pas s’attirer les foudres de
« progressistes conservateurs » pour qui il est urgent d’attendre et
ne rien faire... Des "amis" qui caressent l’espoir de voir de leur vivant le projet capoter. Mais le
sont-ils vivants ?, ça c’est une autre histoire ! Certains élus du
Sud Manche, politiques jusqu'au bout des ongles, sont même allés jusqu’à se décerner « après un repas bien
arrosé » le prix du meilleur scénario catastrophe. Pitoyable. Sauf
qu’à l’inverse du fameux film :
« Le dîner de cons », ils étaient plusieurs. Mais on ne copie pas un
chef d’œuvre.
Une chose est certaine, tous ces détracteurs feront le
bonheur des pharmaciens qui vont leur vendre des rations de Citrate de
bétadine et de Benzodiazepine pour calmer leurs aigreurs et leurs insomnies
puisque l'écovallée est devenue une réalité... avec l'aide tout de même de fonctionnaires qui ont été de bons conseillers; il faut le dire car il y en a. Non seulement, l'écovallée de la Sée existe, mais elle fait
déjà référence, notamment avec le développement des énergies durables. Quant
à l'écoparc du Val de Sée si décrié, il
se construit autour d'une centrale photo voltaïque de 4,8 mégawatts avec le partenariat d'un investisseur remarquable qui a su prendre des risques. Une
première tranche de 13 bâtiments se termine et un seconde se prépare malgré de nouvelles décisions ministérielles qui peuvent freiner le développement de l'énergie solaire en France. Ainsi
près de 40000 m² de surfaces construites limitées â 15% de la surface totale
constitueront une réserve économique qui sera gérée dans le cadre d'un large
partenariat public-privé au regard des objectifs fixés.
Donc, si je résume, il était urgent de ne rien faire et de
regarder passer les trains. Allez dire ça aux entreprises du bâtiment, qui,
grâce à ce projet ont pu donner du travail à leurs ouvriers et employés pendant
des mois ou à ceux qui vont s’implanter sur ce site pour envisager l'avenir
sereinement et créer des emplois. Non, L’écoparc n’est pas un projet utopique,
il répond aux demandes grandissantes des entreprises qui plus que jamais
recherchent des solutions concrètes à leurs problèmes d’économies d’énergies et d'extension.
Les demandes arrivent déjà d'ici et de l'étranger; néanmoins nous prendront le temps qu'il faut pour ne pas dévier des objectifs de l'écoparc.
Alors, Inutile de me poser la question: si c’était à refaire »
puisque vous connaissez la réponse. L'économie et l'emploi exigent notre engagement.
Chapeau! Tous mes souhaits de succès. J.P.M
RépondreSupprimerl'avenir dira que vous aviez une longueur d'avance. Vous êtes un homme de progrès M.Trhéhet. Étrange d'ailleurs pour un ancien de l'éducation Nationale , cette institution infestée de gauchiste anti-capitalistes. Comme quoi!!
RépondreSupprimerMais bravo pour ce magnifique projet.
Bonnes chances
Louis
Cher Monsieur
RépondreSupprimerMon ami Pascal vient de me faire lire votre remarquable texte qui me confirme les qualités qui sont les vôtres et qui me rappellent celles de mon défunt père qui fût de nombreuses années adjoint au maire de Limoges, chargé de l'urbanisme, et qui a beaucoup œuvre pour la rénovation de cette vielle ville (parcs, immeubles anciens, ...).
Avec toute mon admiration et mes encouragements pour votre combat dans les marécages de la politicaille.
Jean-marc Font
Jean-marc.font@polytechnique.org
merci pour votre commentaire; un président parlait de long fleuve tranquille à propos de la politique... J'ai plutôt le sentiment que la vie politique est un combat permanent quand on veut mener des projets à bon port.
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