Les premières réflexions sur ce projet indiquent qu'un tiers seulement des allocataires seraient concernés, ce que je comprends compte tenu de la situation d'un certain nombre d'entr'eux. Pour le SUD-MANCHE, environ 500 seraient concernés. L'histoire ne précise pas si les gens du voyage sont dans le lot. Il serait dommage évidemment qu'il y ait deux poids, deux mesures. Chacun sait que beaucoup d'entr'eux n'habitent pas là où ils sont inscrits. Or leur nombre est conséquent.
Au delà de cette observation, s'agissant d'un travail rémunéré, qui paiera le milliard et demi d'euros supplémentaire? Le département? Les collectivités locales? Les associations?
Compte tenu du nombre sur un canton comme celui de BRECEY qui n'est pas le plus touché, qui les embauchera? Quel encadrement pour 30 à 40 allocataires d'autant qu'une organisation sur 5 à 10 heures par semaine n'est pas simple? Comment viendront au travail ceux qui n'ont pas la mobilité? Faudra-t-il faire un ramassage spécial pour ceux qui -environ la moitié- ne disposent pas de moyen de transport?
Entre l'idée qui semble avoir l'adhésion du public et sa réalisation, il y a encore beaucoup à réfléchir et beaucoup d'argent à trouver... Globalement, c'est le contribuable qui paiera à la sortie. Cela me fait penser à l'idée qui avait été approuvée par tous: celle de faire payer des impôts aux élus sur leurs indemnités. Une idée d'égalité à laquelle on se doit d'adhérer. Le seul problème, c'est que les indemnités ont été augmentées d'un montant sensiblement égal à l'impôt. Résultat, ce sont les contribuables qui ont à nouveau financé et l'ETAT qui en a bénéficié. Le pigeon est toujours le même.
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