Jeudi 21 octobre 2010, j'écrivais un commentaire sur ce blog pour faire suite aux propos provocateurs de Georges FRECHE sur la couleur black, blanc, beur de l'équipe de France de football. Je reviens quelques instants sur ce sujet que j'ai le sentiment de bien connaître, ayant créé une section sport étude dans l'établissement que j'ai dirigé et ayant été membre de la commission formation à la FFF, pendant près de dix années aux côtés d'inspecteurs de la jeunesse et des sports et d'un recteur d'Académie.
C'était la bonne époque, celle où nous pouvions parler, à savoir égal, de formation, d'éducation et de scolarité, celle qui préparait l'équipe de France à être championne du Monde, celle qui suivait encore les conseils d'un éducateur hors pair, Henri Guérin, ancien joueur et entraineur du stade Rennais puis sélectionneur de l'équipe de France qui favorisa la création des sports études en lycée ( le premier fût créé au lycée Bréquigny de RENNES en 1973) puis en collège. Le challenge Henri Guérin, le centre technique régional de Ploufragan et bien d'autres structures de formation, qui portent son nom, sont autant de témoignages de reconnaîssance.
Henri Guerin estimait que la sélection ne devait pas être précoce et que l'intelligence de jeu devait primer sur le physique. Il privilégiait également les études afin que, en cas d'accident ou d'insuffisance, le jeune sportif ne soit pas laissé pour compte comme c'est le cas aujourd'hui. Depuis, notamment avec l'arrivée de François Blaquart à la tête de la commission formation on a tiré un trait sur tout ce concept qui avait fait ses preuves mais n'était pas suffisamment rentable. Ainsi on a fait du saupoudrage en province en nivelant par le bas, préférant réunir d'emblée, dans des centres régionaux, des jeunes dont le physique les mettait au dessus du lot dès l'age de 13 ou 14ans.
Trés vite, je me suis retiré d'une telle commission où François Blaquart régnait en Maître; L'esprit d'Henri Guérin était de l'histoire ancienne. Il n'avait jamais été champion du monde avec son équipe de France.Evidemment, la province étant délaissée au profit des grands ensembles, les sélections changeaient progressivement de couleur mais le nombre de déçus augmentait en même temps, ce qui permettait aux clubs régionaux d'en récupérer quelques uns à moindre frais au détriment souvent des espoirs locaux.
Il ne faut pas chercher ailleurs les déboires du fooball français , la colorisation des équipes et le constat de Laurent Blanc qui ne dispose pas d'INESTA, de MESSI et de bien d'autres joueurs de talent à côté desquels nous sommes passés faute d'avoir su attendre qu'ils mûrissent. Qu'importe la couleur d'ailleurs car des petits français, blacks ou beurs, ont du passé également à la trappe.
Comme en politique on paie toujours ses erreurs quinze années après. A qui la faute? Aux élus, bien sûr, qui sont sans pouvoir sur une direction technique nationale pleine de certitudes. Laurent Blanc en fait les frais pour avoir su parler vrai. Ce ne sont pas les quotas qui changeront les choses en profondeur. Il faut tout simplement revoir les principes de la formation et les critères de sélection
Pour l'heure, je félicite Chantal Jouanno d'avoir su tirer sur la bonne cible; François Blaquart a sa part de responsabilité dans la situation actuelle du football français. Mais qu'on ne s'y trompe pas, tous les éducateurs de la DTN et tous les élus de la FFF ne sont pas tous BLANCS
Henri Guerin estimait que la sélection ne devait pas être précoce et que l'intelligence de jeu devait primer sur le physique. Il privilégiait également les études afin que, en cas d'accident ou d'insuffisance, le jeune sportif ne soit pas laissé pour compte comme c'est le cas aujourd'hui. Depuis, notamment avec l'arrivée de François Blaquart à la tête de la commission formation on a tiré un trait sur tout ce concept qui avait fait ses preuves mais n'était pas suffisamment rentable. Ainsi on a fait du saupoudrage en province en nivelant par le bas, préférant réunir d'emblée, dans des centres régionaux, des jeunes dont le physique les mettait au dessus du lot dès l'age de 13 ou 14ans.
Trés vite, je me suis retiré d'une telle commission où François Blaquart régnait en Maître; L'esprit d'Henri Guérin était de l'histoire ancienne. Il n'avait jamais été champion du monde avec son équipe de France.Evidemment, la province étant délaissée au profit des grands ensembles, les sélections changeaient progressivement de couleur mais le nombre de déçus augmentait en même temps, ce qui permettait aux clubs régionaux d'en récupérer quelques uns à moindre frais au détriment souvent des espoirs locaux.
Il ne faut pas chercher ailleurs les déboires du fooball français , la colorisation des équipes et le constat de Laurent Blanc qui ne dispose pas d'INESTA, de MESSI et de bien d'autres joueurs de talent à côté desquels nous sommes passés faute d'avoir su attendre qu'ils mûrissent. Qu'importe la couleur d'ailleurs car des petits français, blacks ou beurs, ont du passé également à la trappe.
Comme en politique on paie toujours ses erreurs quinze années après. A qui la faute? Aux élus, bien sûr, qui sont sans pouvoir sur une direction technique nationale pleine de certitudes. Laurent Blanc en fait les frais pour avoir su parler vrai. Ce ne sont pas les quotas qui changeront les choses en profondeur. Il faut tout simplement revoir les principes de la formation et les critères de sélection
Pour l'heure, je félicite Chantal Jouanno d'avoir su tirer sur la bonne cible; François Blaquart a sa part de responsabilité dans la situation actuelle du football français. Mais qu'on ne s'y trompe pas, tous les éducateurs de la DTN et tous les élus de la FFF ne sont pas tous BLANCS
Triste affaire
RépondreSupprimerUn bon exemple, où à la veille d'une élection importante à la fédération, tout les coups sont permis .
Les médias se régalent, les petits chefs manipulés rêglent leurs comptes, les oubliés du passé reprennent de la voix et les responsables se délectent de ce buz .
En attendant, on ne construit pas l'avenir en détruisant le passé et le présent (dommages collatéraux à travers le discrédit de notre sélectionneur national).
A méditer à l'orée de nos prochains enjeux électoraux régionaux .
La démocratie dans le domaine associatif permet souvent à des personnes qui ont beaucoup servi d'être honorées en étant promues dans les hautes sphères mais elles n'ont pas toujours les compétences nécessaires pour éviter que les administratifs ou les techniciens prennent le pouvoir. Certains tirent même les ficelles pour mettre au pouvoir leur homme de paille... tout cela est assez pauvre !
RépondreSupprimerLe directeur de la FFF qui s'était enfui en pleurs d'Afrique du Sud est-il notre candidat sénateur pour la Manche?si oui la politique mènerait a tout
RépondreSupprimerIl s'agit en effet de Jean Louis Valentin; il était directeur administratif de la FFF. Son départ impromptu lui a valu d'être mis sous les projecteurs de la télé .Il sera présent aux sénatoriales sur la liste UMP et soutenu par JF Legrand.
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