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mardi 5 avril 2011

SARKOZY et l'UMP : le "FRANCE" ne sera pas le TITANIC

Face à l'iceberg DSK, annoncé de très loin, j'évoquais, voici quelques jours, les deux positions de l'UMP : soit la dérive sur des courants très dangereux, soit un S.O.S. vers la MARINE nationale. En fait, l'une et l'autre conduisent à des résultats semblables: la perte corps et biens du navire ou leur aliénation avec, en prime, le déshonneur.

Fort heureusement, il existe une 3ème voie qui, à défaut d'être rapide, peut préparer l'avenir. Il s'agit tout simplement d'accepter d'ancrer le paquebot sur des fonds stables et durables pour éviter une fuite en avant en quête de passagers qui ne croient plus à la fiabilité du navire et n'ont plus les moyens de monter à son bord. 

Construit sur des bases et des perspectives réalistes pour affronter les tempêtes, il se révèle, aujourd'hui, inapte à satisfaire un public désappointé par des revirements incessants qui ne permettent pas d'envisager des voyages au long cours pour découvrir le Monde. Ce n'est plus la musique du quintette à bord qui peut les retenir.

Rassurantes, les promesses environnementales ont fait long feu. Alléchante, la modernisation administrative du FRANCE a pris l'eau sous le poids de réformes imposées à la hussarde non adaptées à une navigation sereine. Seul le côté va-t-en guerre se développe bien que le "FRANCE" n'ait pas été armé pour cela. Il n'est, pour l'heure, qu'un beau bateau de croisière assimilable au dernier Napoléon Bonaparte qui, dès sa sortie en 1996, créa une polémique pour son coût financier.

Néanmoins, même alourdi par son bouclier fiscal, ce FRANCE a su franchir de fortes turbulences depuis sa mise à flot. Il a montré qu'il n'était pas sans moyens mais il est grand temps qu'une nouvelle équipe reprenne la barre en associant toutes les compétences et expériences, de babord comme de tribord, pour le faire changer de cap. Son état le lui permet. En se limitant à l'essentiel, la sécurité financière des français, il retrouvera très vite les passagers qui lui manquent pour terminer son étape et reprendre sa course en avant.


2 commentaires:

  1. Anonyme4/07/2011

    le diagnostic est intéressant sachant qu'on naviguera, encore très longtemps, dans la tempête, en ne pouvant pas changer de navire,on ne peut"jouer" que sur l'équipage, pacha compris...leur composition et leur mentalité.

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  2. Tout a fait. Le pacha, comme vous dites, devra être très expérimente et s'appuyer sur des quartier-maitres unis ,réalistes et humanistes, qui n'oublient pas les passagers pour ne pas les laisser sur le quai

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