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samedi 4 septembre 2010

actualite: roms,gitans,manouches... l'avis d'un élu: le coeur et la raison

                Ce sujet agite le monde politique et divise les deux camps.L'approche des élections et les sondages d'opinion laissent penser que l'action du gouvernement correspond à une volonté de récupérer les voix du front national...c'est bien possible mais il faut noter que la France est souvent en période d'élection ;l'immobilisme serait la solution pour ne pas avoir de critiques.Mais ne  rien faire face à la délinquance qui ne cesse d'augmenter et aux zones de non droit serait aussi source de reproches.En politique quoi que nous fassions la critique est souveraine.                                                                                                                                                                    
               Qu'un maire soit de droite ou de gauche,je n'en connais pas beaucoup qui n'aient fait appel à la gendarmerie ou au préfet pour déloger de leur territoire des occupations sauvages d'espaces publics ou privés.Cela m'est arrivé moi aussi pour l'occupation d'un terrain de sport préparé pour des stages de jeunes sportifs pendant les grandes vacances ou bien encore pour des compétitions hippiques.Evidemment ce n'est pas de gaité de coeur  qu'un élu agit ainsi mais il se doit aussi de permettre aux habitants de vivre sereinement et de poursuivre leurs activités.Il ne s'agit pas là de xénophobisme  évidemment.Tout simplement,la liberté des uns ne doit pas se faire aux dépens de la liberté des autres.
               Je n'aborderai pas la question des inégalités.Pour m'occuper du RSA,je peux dire que nous sommes souvent plus exigeants pour les français sédentaires;Entrer dans ce débat risquerait d'exacerber les hostilités.Ce n'est pas le but de mon propos.
              Quant à accepter l'expulsion dans les  conditions que nous montre la télévision,c'est une autre paire de manches;Personne ne peut être insensible aux pleurs des enfants sur le trottoir.Personne ne peut pas ne s'interroger sur le bien fondé du renvoi des roms dans leur pays d'origine où leurs conditions de vie ne sont pas acceptables.Mais que pouvons nous proposer en France où de nombreux concitoyens se trouvent aussi dans le plus grand dénuement?Avons nous les moyens  de donner corps à notre humanisme?Sommes nous prêts personnellement à nous engager à l'égard de ces populations dans une aide qui ne se limite pas aux mots?Que proposons nous?
           Peut-être alors  fallait- il ne rien faire et faire l'autruche face à la réglementation?                           Faire ou  ne rien faire ? That is a question.

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