Triste
nouvelle pour
les sceptiques : le projet tomates entamé fin 2014 qui a fait
tellement couler d'encre et parler les mauvaises langues est bel et
bien sur les rails. C'est vrai qu'il aura fallu près de trois années
pour que ce projet décolle. C'est beaucoup pour les personnes qui
attendent un emploi et qui se sont découragées pensant qu'il ne
s'agissait que d'un effet d'annonce. Un coup de com comme on dit
maintenant. Mais il n'en n'est rien. À la lumière de notre
expérience en matière d'implantation industrielle nous savions
qu'il faut du temps pour qu'un projet aboutisse. Si je considère les
gros projets réussis à Brécey et sur le Val de Sée, la STELMI,
AGRIAL, l'ÉCOPARC, Les Champs Jouault et j'en passe.. la moyenne aura été de trois ans pour que les projets deviennent réalité. Et je
ne parle pas du sauvetage du Parc de Bellefontaine, Le Village
Enchanté, qui nous aura demandé le même temps, le même engagement
et la même confiance, avec à nos côtés l'implication d'une
association locale : ICARE. Il fallait y croire, en effet.
C'est vrai aussi qu'il eut été plus raisonnable de ne pas en parler
trop tôt, mais c'est ainsi, la réussite économique n'est pas
due au hasard et nous souhaitions la faire partager par tous. Notre volonté
repose sur la confiance et une philosophie économique dont
l'objectif ne peut être seulement financier. Les emplois qui seront
créés demain par ce projet tomates permettra à des personnes sans
formation de retrouver du travail et c'est bien là l'essentiel.
Le
territoire en a bien besoin.
Revenons aux Maraichers du Mont-Saint-Michel. Leur première étape débutera à Brécey, comme prévu en 2017 et 2018 , avant de s'étendre à Isigny le Buat. C'est en 2019, qu'ils franchiront les frontières de la Manche pour passer dans le Calvados et s'arrêter à Colombelles. Les porteurs du projet ont tenu à ce que Brécey devienne le site pilote d'une nouvelle technologie dont la France va bénéficier utilement pour réduire le déficit de sa balance commerciale si elle veut contraindre les importations de tomates espagnoles et marocaines. Pour mémoire, ce déficit dépasse les 300 millions d'euros. Brécey sera donc le point de départ de l'aventure française de la holding constituée de deux sociétés Françaises dont l'une a été créée par Rick Van Den Bosh qui réside à Avranches. Lors du point presse qui s'est déroulé au département entre monsieur Le Du, journaliste à Ouest France et les porteurs du projet, il a été question des 3 étapes normandes qui seront suivies par trois autres sur le territoire français. À elle seule cette première phase avoisine les 43 millions d'euro. On comprendra aisément qu'un montage financier de cette envergure implique du temps pour le sécuriser et trouver l'apport personnel à hauteur de 30%. Apport nécessaire pour fidéliser le pool de banques qui va les accompagner.
Revenons aux Maraichers du Mont-Saint-Michel. Leur première étape débutera à Brécey, comme prévu en 2017 et 2018 , avant de s'étendre à Isigny le Buat. C'est en 2019, qu'ils franchiront les frontières de la Manche pour passer dans le Calvados et s'arrêter à Colombelles. Les porteurs du projet ont tenu à ce que Brécey devienne le site pilote d'une nouvelle technologie dont la France va bénéficier utilement pour réduire le déficit de sa balance commerciale si elle veut contraindre les importations de tomates espagnoles et marocaines. Pour mémoire, ce déficit dépasse les 300 millions d'euros. Brécey sera donc le point de départ de l'aventure française de la holding constituée de deux sociétés Françaises dont l'une a été créée par Rick Van Den Bosh qui réside à Avranches. Lors du point presse qui s'est déroulé au département entre monsieur Le Du, journaliste à Ouest France et les porteurs du projet, il a été question des 3 étapes normandes qui seront suivies par trois autres sur le territoire français. À elle seule cette première phase avoisine les 43 millions d'euro. On comprendra aisément qu'un montage financier de cette envergure implique du temps pour le sécuriser et trouver l'apport personnel à hauteur de 30%. Apport nécessaire pour fidéliser le pool de banques qui va les accompagner.
Je
passe sur les parcours d'obstacles qui n'ont cessé de se dresser sur
la route des maraichers du Mont-Saint-Michel qui j'ose l'espérer
sont derrière nous. Il reste désormais à acquérir les
terrains sur Brécey, à déposer le permis de construire sur Isigny
le Buat, à lancer les travaux d'archéologie en septembre sur 10%
des 30 ha du terrain nécessaire à la construction des 17ha de
serres et des bâtiments de conditionnement et de commercialisation.
Tout un programme qui exigera un planning serré pour être prêt
dans les temps et etre en mesure de planter les pieds de tomates et de lancer
l'exploitation dès novembre 2018. Comme l'écrivit Rabelais, dans
son Pantagruel (Livre IV, chapitre 48), qui employa cette expression
: "Tout
vient à point à qui peut attendre" nos efforts seront bientôt récompensés.
Bah maintenant les cassandres ou les esprits étriqués trouveront d'autres sujets sur les tomates comme le goût, l'usage de terres agricoles (pour des productions maraîcheres...), l'énergie évitée en mettant toute la production en Tunisie ou au Maroc, l'usage de pesticides et autres produits phyto (et ceci bien que vous assureriez de l'inverse), l'emploie des étrangers comme le font les maraîchers bio dans la baie, etc...
RépondreSupprimerÀ mon petit niveau tout ce que je souhaite c'est la réussite des investisseurs qui ont atterri chez vous, on se demande comment, pour fermer les "bouches" des étroits d'esprit, des politiciens, et des petites gens qui s'ennuient dans leur vie et se font des films...
Nico
ça c'est sûr; ils vont trouver d'autres arguments; il faut vous y attendre y compris de la part d'"amis" politiques. Votre réussite économique fait de l'ombre, c'est évident. En tout cas j'ai apprécié que vous pensiez à votre canton en favorisant isigny le buat où je réside.
RépondreSupprimerMerci; j'ai toujours travaillé pour les territoires sur lesquels j'avais une responsabilité. Les communes de l'ancien canton de Brécey en son témoin, celles du Tertre également. Demain j'espère bien que c'est l'agglo qui en profitera.
RépondreSupprimerVotre réputation vous dessert, cher Ami. LH.
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