Pages

dimanche 1 février 2015

Les 3 petits singes et la Manche





Je me suis souvent demandé pourquoi on les appelait  "les singes de la sagesse". Mizasaru est aveugle, Kikasaru est sourd, Iwasaru est muet. Gandhi en a fait sa devise.: "ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, appliquant ainsi la philosophie de Confucius pour défendre la non violence. Il est permis d'aimer et d'admirer Gandhi qui est mort assassiné dans son combat pacifique mais nous pouvons tout de même nous interroger si fermer ses yeux et ses oreilles et ne rien dire ne revient pas tout simplement à accepter une ignorance qui profite à l'intolérance et au fanatisme. A coup sûr, cela devient un frein permanent au progrès même sur nos territoires où la concurrence politique se plaît souvent à s'appuyer sur la cécité et la surdité de populations dont on se complaît à  divertir l'esprit par du pain et des jeux, pour leur éviter de voir et d'entendre ce qu'elles ne doivent pas savoir. Cette arme ancienne, modernisée pour plus d'efficacité, maintient toujours nos populations dans l'illusion du savoir et du pouvoir. Nous en faisons toujours la triste expérience. Dernièrement, j'ai été confronté aux observations critiques de mes amis qui estiment inutile de vouloir convaincre par  les paroles et les écrits car il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Ancré dans ses certitudes et aliéné aux rumeurs qu'il se plaît à boire goulument pour mieux alimenter ses sentiments subjectifs, il devient alors imperméable à toute vérité qui ne dessert que son auteur. Quelques exemples semblent leur donner raison: le projet de production de tomates, pourtant bien accueilli par l'Etat, le département et la Chambre d'agriculture trouve quelques détracteurs pour faire courir le bruit que les 40ha nécessaires à l'implantation ne sont pas trouvés alors que le couple propriétaire du terrain en question a reçu les responsables des entreprises, le serriste et l'architecte qui a déjà fait les plans ainsi que le responsable de la SAFER qui a signé une convention pour engager les négociations. Pour les plus naifs, ils tirent une dernière flèche imbibée du venin habituel : "combien ça va nous coûter" bien qu'ils sachent que c'est une affaire totalement privée? Même chose pour les leds, allant jusqu'à lancer qu'on va bientôt être occupés par des ouvriers chinois payés à bas prix au lieu de se féliciter d'obtenir des investissements étrangers dont la France a grand besoin pour créer des emplois français. Attendons nous à d'autres arguments quand on leur parlera de l'arrivée du Groupe Evolution au 1er juillet prochain ou du Relais et de bien d'autres entreprises qui envisagent de nous rejoindre sur notre territoire et dans la Manche. Et ne parlons pas des AIM pour lesquels le Président du département et un groupe rapproché d'élus et d'administratifs s'investissent personnellement pour faire rebondir cette entreprise. Et, avec elle, le porc normand indispensable à notre économie agricole. L'affaire est en bonne voie, pourtant, même si nombre de propos et d'articles de presse se chargent de jeter le froid et le chaud pour alimenter les conversations de comptoir ou de salon.
Gandhi avait certainement raison... Ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire est sans doute une bonne formule pour ne pas se décourager et avancer sereinement pour obtenir des résultats dont la population a grand besoin. Mais, je regrette, c'est en acceptant de laisser le monde dans l'ignorance qu'on en mourra un jour comme Gandhi.

12 commentaires:

  1. Anonyme2/01/2015

    La devise des élus locaux est bien souvent : "ne rien faire pour ne pas déplaire"... Et çà évite de montrer ses limites.
    Un élu comme vous ne peut qu'attirer la foudre de ses pairs. Au mieux ils récupèrent la gloire en vous laissant les problèmes à gérer (AIM).
    Et n'oubliez pas qu'en flattant leur électorat âgé ils s'assurent la réélection sur un territoire qui vieilli très vite.
    Enfin, comme les anciens détestent le conflit ils chargent leur relais pour communiquer la bonne parole contre vous à leur place ; voir chercher les poux pour agrémenter les rumeurs de comptoir.

    Peut-être devriez vous déléguer une partie de la tâche à vos alliés et aller aux comptoirs pour remettre de la vérité...

    Bon dimanche

    RépondreSupprimer
  2. Je partage tout a fait votre analyse
    Malgré les rumeurs colportées par vos détracteurs, il faut tenir le cap.
    Même s'il faut convaincre et non contraindre, il faut néanmoins avancer et quelquefois ne pas trop en dire pour que les projets aboutissent, n'en déplaise aux journalistes qui alimentent souvent la polémique.
    Vous avez mon soutien.

    RépondreSupprimer
  3. Anonyme2/01/2015

    Il faut être solide pour faire de la politique de la cité comme vous le faites.. Mais il faut mieux faire envie que pitié car c'est souvent pitié de voir l'attitude de certains élus qui ne cherchent qu'à détruire ce que fait l'autre pour exister. Quant à être au comptoir pour convaincre laissez ça aux autres. On a besoin d'élus qui travaillent. En tout cas continuez
    Et tous mes vœux de réussite pour les AIM mais je pense qu'on aura bien besoin des emplois que vous faites créer pour éviter les employés qui seront écartés dans la reprise. JmL

    RépondreSupprimer
  4. Anonyme2/01/2015

    L'envie génère la jalousie, et celle-ci la détestation et la mauvaise foi. Toutes ces "qualités" sont à la portée des petits Hommes qui ne laisseront d'eux aucun souvenir à la postérité.
    Personne n'a eu l'idée de faire un inventaire des actions et des réussites objectives de tous les élus du secteur ?
    Nico

    RépondreSupprimer
  5. Alain Thomasse2/02/2015

    Bonjour M Trehet,
    Il y a quelques années après une journée de labeur, j'ai décidé d'accrocher cette parole à l'entrée de mon bureau, elle fait réfléchir qui veut prendre le temps de la lire :
    " C'est en vous que doit se réaliser le changement que vous désirez voir dans le monde "
    le Mahatma GANDHI
    Après bien des rencontres, des péripéties et des années d'observation et d'action, et comme le disait Corinne Lepage, qui nous avait reçu au Parlement de Strasbourg : "il y a deux types de politiques : ceux que l'on voit partout et qui ne font rien que communiquer et ceux qui travaillent et qui n'ont pas le temps de le faire". Il est fort à envisager que certains élus n'ont guère de bilan à présenter que les coupures de journaux qui leur donnent leur seule identité : le paraitre...
    Il faut poursuivre de faire fonctionner l'économie des territoires, c'est la seule solution de donner un avenir pour tous, ceux qui travaillent et pour ceux qui ont moins de chance ou sont déjà à la retraite ! l'état providence n'est plus mais ce n'est pas dans la tête de ceux qui profitent du système...

    Bon courage pour l'économie
    bien cordialement

    RépondreSupprimer
  6. Merci. Les encouragements sont toujours les bienvenus

    RépondreSupprimer
  7. Laissez dire les jaloux ! Grâce à vous notre canton est remarquable sur tous les plans .Et l'essentiel est que l'on en parle ......Continuez et laisser dire ....
    Katia

    RépondreSupprimer
  8. Les gens parlent,discutent, penses avoir la bonne solution mais au fait combien agissent ? continuez de bouger Mr Trehet
    Jerome l

    RépondreSupprimer
  9. Les gens parlent,discutent,critiquent mais au fait combien agissent?, combien sont pret a s'investir ? bon courage Mr Trehet
    jerome

    RépondreSupprimer
  10. Envers et contre tout , vous avez l'habitude, vous êtes aguerri !
    Carry on, as you have always done !

    Liliane Leroy

    RépondreSupprimer
  11. Anonyme2/03/2015

    que pensez vous de la situation des AIM. Le retard des reprises est inquiétant. On parle de plusieurs offres. Sœur Anne ne vois tu rien venir

    RépondreSupprimer
  12. Quand on s'engage dans une reprise de ce coût, il faut assurer ses arrières et vérifier qu'il n'y a pas de loup pour être sur d'avoir toutes les billes en main. Prenez patience on y verra plus clair dans huit jours mais j'ai toutes les raisons d'être confiant. Pour ma part, en tant que président de la SEM IMAGINE, je peux vous dire que nous nous sommes préparés à accompagner les repreneurs si besoin.

    RépondreSupprimer