C'est très peu probable! C'est une chance car nous, normands des marges du massif armoricain, nous ne sommes pas habitués aux tremblements politiques...nous sommes pour une évolution en douceur mais pas pour les révolutions; c'est ainsi! Nous avons un peu perdu le goût de l'aventure de nos illustres ancêtres en choisissant de rester sur une terre stable sur laquelle les vagues arrivent au galop d'un cheval pour former un mascaret touristique dans les estuaires de nos petits fleuves côtiers.
L'évolution, chez nous, est raisonnée... Elle provient d'une prise de conscience progressive qui demande du temps; elle doit-être alimentée par des faits qui concrétisent des observations qu'on a souvent tort d'émettre trop tôt....Bien sûr nous manquons quelques trains mais nous avons l'espoir du TGV pour rattraper les retards.
Cependant, je l'ai évoqué dans quelques précédents articles, en observant bien à la jumelle du haut des terres d'AVRANCHES nous voyons des vaguelettes se former dans la Baie du Mont Saint Michel, plus nombreuses et plus moutonnantes, dynamisées par le vent des réformes territoriales et les vapeurs des ordures ménagères.
Aujourd'hui, voici qu'elles envahissent également les sables ensoleillés et aveuglants du S.C.O.T. Vendredi 11 mars, le navire syndical a bien failli s'échouer sur les lyses de la BAIE, nourries par les courants contraires de la SEE.
Son grand amiral n'a pu manoeuvrer à sa guise surpris par une brise annonciatrice d'une mutinerie peu commune. Le pire a été évité ; mais il a fallu renoncer à la location d'une voiture, probablement amphibie, et au financement du salaire du "petit mousse"qui, voici quelque temps , faisait l'objet d'une note indiquant son appartenance à l'amirauté granvillaise.
Fort heureusement, le navire, étant à voile et à vapeur, put se dégager des sables mouvants. Les vents ayant tourné, Sénateur et Député du Sud Manche, réunis pour le meilleur et pour le pire, comprirent alors qu'en se mettant du côté du soulèvement , ils pourraient reprendre les commandes ,une fois avoir débarqué l'amiral Albert Nourry qui n' a certainement pas tout compris de la stratégie politique de nos deux compères parlementaires.A cette occasion, ils ont annoncé qu'il ne faut plus faire de dépenses inconsidérées car les subventions de l'Europe, de l'Etat et des collectivités territoriales vont progressivement s'éteindre.
Enfin, voici un peu de vérité devant les dangers qui nous guettent. A peine mis à la mer ,le navire amiral prend l'eau. Le Sénateur- conseiller général du Teilleul, qui n'a pas le pied marin, envisage, quant à lui, de quitter cette ODYSSEE et des matelots qui ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes pour se tirer du mauvais pas dans lesquels ils ont été mis.
Nous ne manquerons pas de suivre les prochains épisodes d'une aventure qui, somme toute, pourrait devenir intéressante si la démocratie s'installe enfin au sein d'un équipage qui a compris que l'Amérique n'est pas le Pérou.
Beau récit que l'on pourrait croire sortir de l'imaginaire. Mais hélas, il est bien réel !
RépondreSupprimerCe navire amiral me fait penser un paquebot bien connu, le Titanic. Et nous connaissons la fin...
Je vois que vous connaissez bien le sujet du syndicat mixte du SCOT qui s'ajoute a celui du pays de la Baie...
RépondreSupprimerIl était question de sa suppression mais je constate qu' on y fait des projets d'avenir ..,voiture, salaire...pour un poste qu'on nous avait ne pas exister...